42 - QOC 2003-716 Question de Mme Françoise FORETTE et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris concernant la présence d'un abri de fortune installé par des personnes démunies à hauteur du métro Glacière (13e), et les mesures envisagées par la Ville de Paris afin de remédier à cette situation d'exclusion
Libell� de la question :
"A la lumi�re des �v�nements dramatiques li�s � la canicule de l'�t� 2003, beaucoup de questions restent pos�es pour les �lus de tous niveaux.
Ainsi, Mme Fran�oise FORETTE et les membres du groupe U.M.P. ont-ils constat� qu'au c?ur du 13e arrondissement, � hauteur du m�tro Glaci�re sur la voie publique des personnes en situation de pr�carit� ont pu se construire un abri de fortune o� cohabite et dort un certain nombre de ces personnes.
Quelles solutions envisage la Ville de Paris pour rem�dier � cette d�monstration publique d'exclusion et proposer des solutions aux int�ress�s."
R�ponse (Mme Myl�ne STAMBOULI, adjointe) :
"Mme Fran�oise FORETTE et les �lus du groupe U.M.P. s'inqui�tent de la pr�sence sur la voie publique dans le 13e arrondissement, � la hauteur du m�tro Glaci�re, de personnes en situation de pr�carit�.
Ces personnes sont connues de la maraude du SAMU social de Paris. Une veille r�guli�re est assur�e. Depuis le d�but de l'ann�e, il a �t� comptabilis� 82 passages sur le site. Ces personnes vivent en groupe et sont organis�es. Il n'y a pas, selon le SAMU social de Paris, de notion de danger.
La B.A.P.S.A. (Brigade d'aide aux personnes sans abri) a envoy� une �quipe sur les lieux dans la soir�e du 7 octobre 2003.
Les personnes rencontr�es sur place, au nombre de quatre, ont toutes refus� la proposition d'h�bergement qui leur a �t� faite. L'identit�, les dates et lieux de naissance de ces quatre personnes ont �t� recens�s par les �quipes de la B.A.P.S.A.
Ces personnes connaissent l'existence des services sociaux de la Ville, mais n'y font pas appel, � l'exception de l'une d'elles. Elles sont aussi connues des �quipes des "Restos du C?ur".
Par ailleurs, les services comp�tents du SAMU social de Paris continuent de surveiller leur sant� et de leur proposer des solutions d'h�bergement. A force d'insistance et de communication, il est possible d'esp�rer une acceptation d'h�bergement."