retour Retour

2010, Vœu relatif au financement des illuminations par les associations de commerçants du 15e déposé par le groupe U.M.P.P.A.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 54, relatif au financement des illuminations par les associations de commer�ants du 15e arrondissement, a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

La parole est � M. Jean-Baptiste MENGUY pour une minute, conform�ment � ce que j'ai dit tout � l'heure.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, inlassablement, la Ville de Paris a d�cid� de condamner les associations de commer�ants du 15e � une v�ritable paup�risation et certainement, nous assistons l� � la chronique d'une mort annonc�e.

Pour en avoir discut� avec de nombreux commer�ants encore ce week-end, qui manifestement sont largement d�courag�s par un tel travail de sape, il y a une grande inqui�tude puisque d'ores et d�j�, deux, voire trois associations, ont renonc� � faire des illuminations de No�l dans les quartiers, et vous conviendrez qu?en cette p�riode du mois de d�cembre, et pas du mois de novembre, c'est quand m�me un gage d'attractivit� et d?animation pour le quartier qui n'est pas � n�gliger.

Fort de ce triste r�flexe que la Mairie de Paris a adopt�, nous sommes confront�s � une v�ritable contradiction entre les propos du cabinet de l?adjointe en charge de ces questions et ceux du Maire de Paris lui-m�me qui, lors d'un compte rendu de mandat, s?est dit oppos� au recours au m�c�nat pour ces associations alors que le cabinet de l'adjointe avait dit exactement le contraire pr�c�demment.

Ce v?u demande donc une clarification, et que l'aide apport�e aux associations soit � la hauteur de l?effort des commer�ants.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Lyne COHEN-SOLAL.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe. - Merci.

Il manque sans doute � M. MENGUY un peu le sens des nuances, parce que dire que nous essayons de paup�riser les associations du 15e arrondissement et qu'elles sont de moins en moins nombreuses � faire des illuminations, c?est naturellement inexact, et c?est m�me compl�tement un contresens.

Pour l'ann�e 2010, il y aura 12 associations de plus qu'en 2009 qui feront des illuminations de No�l puisqu'elles seront 85 au lieu de 73 sur l?ensemble de Paris. Et donc, nous devons aider tout le monde, et le principe des 30 % du devis est appliqu� � toutes les associations. Sinon, la Ville de Paris prend en charge ces illuminations, et ce n'est pas du tout le projet.

Donc, nous aidons les commer�ants.

Je dois dire aussi que les mairies d'arrondissement peuvent, si elles le souhaitent, si elles veulent encourager les associations de commer�ants, prendre � leur charge une partie de la communication par exemple. Il n'est interdit � personne d?aider les associations de commer�ants et nous serons tr�s nombreux pour le faire, et ce sera mieux encore, Monsieur MENGUY.

Quant � l'apport du m�c�nat, il n'y a naturellement aucune contradiction entre ce qu'a dit le Maire de Paris lors de son compte-rendu de mandat dans le 15e et ce que je dis, c'est-�-dire qu'il est toujours possible pour les commer�ants de solliciter des apports ext�rieurs mais naturellement, cet apport ext�rieur ne doit pas �tre sup�rieur � la moiti� de ce qui est fait parce que ces illuminations doivent rester aux associations de commer�ants. Autrement, la mairie n'intervient plus.

C'est tout simplement ce qui �tait pr�vu et dit dans les paroles des uns et des autres.

Je donne donc un avis d�favorable au v?u du 15e arrondissement.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Le v?u est rejet�.

Décembre 2010
Débat
Conseil municipal
retour Retour