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2019 DU 256 - Gare Montparnasse (15e). - Porte Océane. - Cession à la S.N.C.F. de volumes à usage commercial.


 

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Nous examinons le projet de délibération DU 256 pour la gare Montparnasse et nous sommes dans le 15e arrondissement.

La parole est à ?

Oui, 14e et 15e arrondissements. On ne va pas chipoter ce matin ! Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE, s?il vous plaît. Merci.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE.- Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers collègues, ce projet de délibération, dont le contenu ne pose pas de problème en soi, nous donne l?opportunité d?évoquer l?importante remise à niveau de la gare Montparnasse, qui représente pour le 15e la première opération de réhabilitation du quartier Maine-Montparnasse et qui amorce la création d?un urbanisme du XXIe siècle dans ce secteur malmené par les années 1970.

Comme dans plusieurs capitales, à commencer par Londres, les gares parisiennes engagent leur mue pour devenir, hors temps de grève, un lieu de vie proposant une offre commerciale et des services aux usagers, au lieu d?être un simple lieu de desserte ferroviaire.

Le défi est non seulement de faire rentrer la ville dans la gare et d?ouvrir la gare sur la ville, mais aussi d?améliorer les flux et la fonctionnalité du site, afin de répondre à l?augmentation du trafic ferroviaire qui va passer à Montparnasse de 70 à 90 millions de voyageurs en 2030.

A l?issue de toutes ces évolutions, la gare, où toutes les populations se croisent dans leur diversité, deviendra un lieu d?attente, mais aussi de détente et même de soins puisque le nouveau centre de santé SoMeD de 550 mètres carrés accueillera à Montparnasse 30 médecins avec des horaires élargis dès 2020.

A Montparnasse, ce sont 130 commerces qui ouvriront progressivement leurs portes et je me réjouis que nous organisions, en mairie du 15e, un "job dating" le 16 janvier prochain permettant de proposer 200 postes liés à ces futures activités commerciales. La deuxième phase de travaux de la gare s?achèvera début 2020. Elle porte sur la livraison de 10.000 mètres carrés supplémentaires, la mise en service de nouveaux escalators, l?ouverture d?une trentaine de commerces et de kiosques, et de deux nouvelles zones d?attente. Je me réjouis, par ailleurs, que la verrière de Vasarely ainsi que deux fresques soient rénovées et mises en valeur. D?ici quelques jours, l?emprise de chantier du côté du boulevard de Vaugirard devrait être retirée et la rénovation des façades extérieures est en voie d?achèvement. Enfin, l?ultime phase de rénovation du c?ur de la gare devrait commencer en février prochain. Si tous ces travaux, pénibles pour les usagers comme pour les riverains, sont sur la bonne voie, en revanche, à ce jour, nous ne disposons d?aucune information sur la mise en place de la future signalétique. Une concertation avec les riverains gagnerait en efficacité et en pertinence, afin de déterminer les lieux d?implantation et les informations utiles et ce, qu?il s?agisse de la signalétique d?accès au métro, à la gare ou pour les livraisons. Parallèlement à la rénovation de la gare, la végétalisation du boulevard de Vaugirard, financée grâce au budget participatif, vient d?être lancée et devrait s?achever en juin 2020. Ces travaux ont fait l?objet d?une importante concertation avec les habitants et les représentants associatifs. Les aménagements prévus relieront les terre-pleins centraux du boulevard de Vaugirard, élargiront les traversées piétonnes et permettront de végétaliser les pieds d?arbres, d?en planter de nouveaux, mais aussi de mettre en place un mobilier urbain plus confortable. L?ensemble formera une coulée verte et s?insérera dans l?arc vert structurant, porté par Philippe GOUJON, qui doit relier les quais de Seine à la gare Montparnasse. En tout cas, cette phase est en cours de réalisation. Enfin, pour répondre aux problèmes de stationnement des deux-roues motorisés, de nouvelles places seront créées en complément des 600 emplacements réalisés sur la chaussée et de l?élargissement de l?offre de stationnement au sein même de la gare. Les travaux de réalisation de l?arc vert, comme la rénovation de la gare, s?inscrivent au milieu d?autres opérations de construction ou d?aménagement. Je comprends le désarroi des habitants qui se trouvent un peu désorientés au milieu des divers chantiers en cours sans pour autant disposer d?une vision claire sur les programmes de travaux à venir, qu?il s?agisse du C.I.T., de la rénovation de la tour, des nouveaux accès à la gare ou du positionnement des lignes de bus. Ainsi, lors du dernier Conseil de quartier Montparnasse, les riverains nous ont fait part de leurs préoccupations. Leurs craintes portaient, entre autres, sur la suppression des trois traverses du boulevard de Vaugirard. Je me réjouis d?ailleurs que le maire du 15e arrondissement ait obtenu l?assurance que l?une d?entre elles serait conservée. En revanche, au vu du nombre et de la complexité des chantiers à venir, je pense, Monsieur le Maire, qu?il serait opportun que soit mis en place un atelier Montparnasse portant plus spécifiquement sur les problèmes rencontrés dans le 15e arrondissement, afin de permettre aux riverains de mieux appréhender les projets et leur articulation dans le temps. Il me semble, par ailleurs, nécessaire que la Ville réunisse le comité de pilotage du pôle Montparnasse, dont Philippe GOUJON a demandé la constitution à plusieurs reprises. Enfin, pour conclure, je déplore qu?une réunion de concertation, ouverte aux trois arrondissements et portant sur le réaménagement du site Maine-Montparnasse, se soit tenue le 25 novembre, au moment même où le Conseil du 15e siégeait, empêchant ainsi les élus d?y participer, alors que le 15e est et sera l?arrondissement le plus concerné et le plus impacté par cet ambitieux projet. Je vous remercie.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Merci, Madame Claire de CLERMONT-TONNERRE. M. le Maire du 15e arrondissement, M. GOUJON.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement.- Merci. Bien sûr, je partage totalement l?intervention très opportune de Claire de CLERMONT-TONNERRE.

Je voudrais revenir d?un mot sur l?environnement de ce projet de délibération sur la gare Montparnasse. Il est vrai que ce projet est d?une envergure considérable, mené par la Ville, le 15e arrondissement, le 14e arrondissement pour complaire à mon collègue, voire le 6e arrondissement, qui est de transformer complètement ce site.

C?est une des plus grosses opérations d?aménagement urbain en c?ur de ville sur 9 hectares, avec surtout - ce qui est le plus important pour moi et pour nous tous, je pense - le passage d?un urbanisme sur dalle, qui n?a jamais fonctionné, déjà obsolète au moment de sa création, à un urbanisme sur rue, mais aussi une nouvelle identité de ce site à travers différents équipements.

Il y a évidemment l?équipement de la gare, mais ce qui est apparu aussi dans toutes les études faites par la Ville sur ce quartier, c?est la nécessité de retrouver une dimension culturelle. Evidemment on ne retrouvera pas le Montparnasse du début du siècle dernier, mais quand même une identité culturelle avec un équipement culturel, comme un deuxième conservatoire d?arrondissement.

Surtout, ce qui est très important aussi, me semble-t-il, c?est que le nombre de projets d?envergure sur ce site amène vraiment une mise en cohérence la plus rigoureuse possible, et là, seule la Ville peut le faire, malgré le caractère privé de la quasi-totalité des constructions à venir, qui d?ailleurs ne coûtera que les investissements de voirie à la Ville. Nous voulons vraiment que ce soit une magnifique réussite parisienne et internationale.

Un mot sur un des objectifs, qui me paraît central de ce projet avec la transformation d?un urbanisme sur dalle vers un urbanisme sur rue, c?est-à-dire la recréation d?un vrai quartier parisien avec des commerces à pied d?immeuble, des hôtels, des bureaux, voire une résidence universitaire et pourquoi pas un campus, est le renforcement de la végétalisation. Ce qui a inspiré beaucoup d?entre nous dans le choix qui a été fait du cabinet "Rogers & Partners" est vraiment cette forêt de 2.500 arbres qui sera plantée entre la rue de Rennes et la gare Montparnasse.

Pour ma part, je souhaiterais que cette plantation soit plus ambitieuse encore et que l?on puisse rajouter un millier d?arbres. Pour avoir vu le détail, cela permettra, à la place du minéral, d?avoir un espace arboré mais on peut faire beaucoup plus. Je suggère que l?on passe au moins de 2.500 à 3.500 arbres, évidemment sans être à un arbre près. Comme beaucoup d?entre vous, j?ai la passion des arbres et je souhaite - je le dis d?ailleurs depuis le début de mon mandat - que l?on plante des arbres partout où on le pourra dans les rues du 15e arrondissement et évidemment en fonction des réseaux de voirie. Nous avons pu arborer une rue du 15e arrondissement, la rue Frémicourt qui était totalement minérale, et une quinzaine d?arbres ont pu être plantés.

L?objectif est d?arborer le maximum de rues du 15e arrondissement avec des arbres en pleine terre. Bien sûr, nous sommes très favorables à l?agriculture urbaine qui, par exemple, va permettre, sur le toit du hall 6 du Parc des expositions inauguré récemment, d?avoir la plus grande ferme urbaine du monde ou d?Europe avec 15.000 mètres carrés, mais les arbres en pleine terre et la végétalisation sont ce qu?il y a de mieux.

C?est la raison pour laquelle nous voulons aussi, comme l?a très bien dit Claire, encadrer cette végétalisation dans ces 9 hectares d?une coulée verte qui mènera de Montparnasse à la Seine, en descendant par l?enceinte des boulevards des Fermiers-Généraux - Grenelle, Garibaldi, Pasteur et Vaugirard -, avec une totale végétalisation de ces boulevards.

Il faut aussi une traverse pour permettre le retournement des véhicules. C?est permettre aussi que les motos, qui sont très nombreuses dans ce secteur, et les voitures puissent se garer tout simplement, sur les places qui sont affectées et réservées pour ces véhicules et engins, mais aussi dans la gare Montparnasse. Il s?agit des voyageurs de la gare Montparnasse et le boulevard de Vaugirard ne doit pas être le parking à ciel ouvert de la S.N.C.F. et de la gare Montparnasse - je vois M. AZIÈRE qui opine du chef - et la rue du Commandant-Mouchotte, puisque nous sommes là dans un secteur que nous pouvons beaucoup plus végétaliser. Voilà ce que je voulais vous dire.

Un dernier point, et je m?arrêterai là : la saturation des lignes de métro - évidemment aujourd?hui le cas est un peu particulier - est un vrai sujet puisque la gare Montparnasse doit passer de 50 à 90 millions de voyageurs. L?accès aux espaces de livraison doit être revu également puisque l?augmentation du nombre de commerces implique une hausse des livraisons. La signalétique ne va pas du tout, puisqu?on ne sait pas accéder au parking de la gare Montparnasse. Il y a aussi le souhait que la ligne de bus à haut niveau de service, qui sera le long du boulevard de Vaugirard, permette d?empêcher les déposes minutes qui créent des bouchons invraisemblables dans tout ce secteur. Voilà un aménagement qui pourrait être ainsi complété. Je vous remercie.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Merci, Monsieur le Maire du 15e. Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET.- J?ai l?impression que c?est un projet de délibération assez technique, où la S.N.C.F. fait l?acquisition de deux locaux commerciaux propriété de la Ville de Paris, mais cela peut être bien évidemment l?occasion de réintervenir sur le global du projet qui questionne énormément. On a vraiment le sentiment, une fois de plus, que les réaménagements de toutes les gares parisiennes sont trop souvent considérés non pas en fonction de leurs usages - les déplacements, leur intégration dans la ville, comment faciliter et améliorer l?intermodalité, ouvrir les gares dans la vie des quartiers - mais plutôt pour capter un flux de voyageurs pour les faire passer devant des commerces et faire en sorte qu?ils soient d?abord et avant tout vus comme des consommateurs. C?est quand même le problème. Maintenant, il y a une autre problématique pour la Mission régionale de l?autorité environnementale sur tout ce projet de transformation de l?ensemble immobilier tour Montparnasse. L?autorité environnementale avait tout de même critiqué l?étude d?impact du permis de construire, me semble-t-il, qui portait sur la réhabilitation et l?extension de la tour C.I.T., en disant qu?elle aurait dû prendre en compte les éléments de l?étude de l?impact de la réhabilitation de la tour Montparnasse, faite il y a un an, et les actualiser puisque c?était l?une des demandes explicites de l?Autorité environnementale déjà en janvier 2019. L?Autorité environnementale avait recommandé en ce sens une étude d?impact global produite à l?appui de la prochaine demande d?autorisation nécessaire pour ce projet, suite du projet urbain, donc la base du C.I.T. et le centre commercial. J?ai le sentiment que l?emprise du centre commercial, certes, est privée mais il faudrait néanmoins, en termes d?impact environnemental, que l?on assume que la transformation du quartier devrait bénéficier d?autre chose que d?un saucissonnage des autorisations d?urbanisme et des études d?impact, afin que l?on ait une vision beaucoup plus globale. Toutes les démarches d?évaluation environnementale doivent pouvoir s?articuler entre le projet d?aménagement urbain de la Ville de Paris et le projet de réhabilitation et de construction de la tour Montparnasse et de la tour C.I.T, parce que c?est un enjeu sensible. Voilà ce que je voulais dire. Je pense que la Ville a un rôle à jouer pour vraiment être partie prenante dans le réaménagement du quartier et pas simplement comme accompagnatrice de l?extension d?une surface commerciale sur dalle. Je vous remercie.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Merci, Madame SIMONNET. Pour vous répondre, M. MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint.- Mes chers collègues, merci pour vos interventions.

J?ai bien compris que vos interventions ne portaient pas sur ces deux modestes locaux de 19 mètres carrés et 11 mètres carrés que nous cédons à la S.N.C.F., mais plus généralement sur le projet Montparnasse dans son ensemble.

Je remercie Philippe GOUJON et Claire de CLERMONT-TONNERRE pour le fait d?avoir insisté sur quelque chose qui me paraît essentiel, à savoir que la Ville de Paris, malgré la complexité d?un dossier pareil - je vous rappelle que c?est la plus grande copropriété d?Europe avec plus de 200 copropriétaires - doit mener ce que certains appellent un urbanisme négocié - Madame SIMONNET, bouchez vos oreilles - entre des acteurs publics et des acteurs privés pour pouvoir faire en sorte que ce projet aboutisse.

Je dirai en la matière que la Ville de Paris prend ses responsabilités, parce que si nous n?avions pas initié ce processus, il n?aurait pas eu lieu du tout. Il y aurait eu cette addition de projets qui coexisteraient les uns à côté des autres, parfois même en se marchant sur les pieds. Qu?il s?agisse du projet Gaîté-Montparnasse, de la rénovation de la gare Montparnasse, de la rénovation de la tour Montparnasse, de la rénovation du C.I.T., c?est la Ville qui a mis en place cet atelier Montparnasse et qui a dit qu?il fallait transformer ce quartier et non pas le rénover par petits bouts, en le maintenant dans l?état de déréliction qui est le sien depuis maintenant de nombreuses années.

Les grands principes de ce projet ont été présentés en Conseil de Paris et sont connus de tous. C?est retrouver de l?espace public et on va conquérir de l?espace public sur de l?espace privé. En général, on nous reproche l?inverse et c?est là exactement ce que nous allons faire puisque nous allons transformer un centre commercial en un espace urbain et en une rue. C?est prolonger la rue de Rennes jusqu?à la gare, faire plus de place aux mobilités actives, diminuer la place de la voiture et planter une forêt urbaine. Ce sont les grands principes qui nous ont amenés à choisir l?équipe conduite par "Rogers" pour nous accompagner dans la durée sur la transformation de ce quartier.

Les études qui suivent ce choix du projet "Rogers" sont en cours, bien évidemment avec la Ville et en lien avec la copropriété. Ces études prennent du temps. Ce sera un projet au long cours et j?ai déjà eu l?occasion de le dire dans cette Assemblée. En ce qui concerne le visage final de ce projet, il est clair qu?il s?agira d?un choix politique dans les années à venir que prendra la future Assemblée du Conseil de Paris.

Je vous rappelle que c?est un processus très complexe. La copropriété n?a pas terminé les négociations de divisions en volume et de répartition de la valeur. C?est pour cela d?ailleurs que ce projet n?est pas encore complètement défini.

Je me tiens à la disposition des arrondissements et des groupes politiques pour faire le point sur le projet, pour qu?ils rencontrent à nouveau les urbanistes et la copropriété. Rien n?est acté à ce jour, à part ces grands principes urbains que je viens d?énoncer, et nous devons poursuivre cette conversation qui nous permettra justement de retrouver l?identité et l?âme de ce quartier. J?ai entendu, Madame de CLERMONT-TONNERRE, votre demande. Je suis tout à fait ouvert à ce que nous fassions un atelier Montparnasse et un comité de pilotage - je dis et/ou parce que souvent l?atelier Montparnasse sert de comité de pilotage - au début de l?année 2020. Bien évidemment, la réserve nous empêche de faire des réunions de concertation qui reprendront en avril, mais nous pouvons faire un atelier Montparnasse en janvier ou en février. Je vous remercie.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Merci, Monsieur MISSIKA.

Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération DU 256.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de délibération est adopté. (2019, DU 256). 2019 DU 260 - Signature d'un protocole foncier sur une emprise 26, rue Copernic (16e). Voeu déposé par le groupe LRI, M. GABORIAU, Mme BOULAY-ESPERONNIER, M. HÉLARD, Mmes LECOUTURIER et BOILLOT relatif au projet de la nouvelle synagogue, 24 rue Copernic (16e).

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Nous examinons le projet de délibération DU 260 et l?amendement technique n° 97 déposé par l?Exécutif. La parole est à M. HÉLARD.

M. Eric HÉLARD.- Merci, Monsieur le Maire.

Il s?agit d?un v?u relatif au projet d?une nouvelle synagogue au 24, rue Copernic dans le 16e arrondissement. Il y a un protocole financier entre la Ville de Paris et l?Union libérale israélite de France qui porte sur un projet de cession de volume de l?emprise communale dite des réservoirs de Passy.

Cette cession de volume vise à permettre à l?U.L.I.F. de poursuivre un projet de démolition et reconstruction de la synagogue. Il y a une valeur historique et patrimoniale évidente de cet édifice, en particulier de certains de ses éléments architecturaux de style "Art Déco" et je parle aussi de la verrière.

En conséquence, ce v?u a un double objectif. Il s?agit de faire en sorte qu?une concertation soit engagée entre l?U.L.I.F. et l?"Association pour la protection du patrimoine de Copernic", et enfin que les éléments de style "Art Déco" et la verrière de la synagogue soient conservés dans le nouveau projet de nouvelle synagogue. Je vous remercie.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Merci, Monsieur HÉLARD. M. MISSIKA pour vous répondre.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint.- Merci, Monsieur HÉLARD. Je ne vois aucune objection à voter votre v?u qui montre la préoccupation de la Ville de Paris, que nous partageons tous, au fait que les projets se réalisent dans le dialogue et la concertation, ainsi que dans un esprit de préservation du patrimoine.

Il est clair que ce patrimoine mérite d?être préservé. Je propose toutefois un léger amendement afin de demander que cette conservation des éléments de l?époque "Art Déco" soit étudiée. Seule cette étude pourra nous permettre de vérifier les modalités de leur conservation dans le cadre du projet. J?émets donc un avis favorable avec cette légère modification.

Et comme c?est mon dernier projet de délibération, si je ne me trompe pas, Monsieur le Président, car je crois que l?orateur s?est retiré de la prochaine. Non ?

Je voudrais dire un mot maintenant, si cela ne vous ennuie pas, pour remercier la Direction de l?Urbanisme et mon équipe. Comme vous le savez tous, c?est mon dernier Conseil de Paris avec des projets de délibération aussi importants. Il se trouve que beaucoup des chefs de projets de la Direction de l?Urbanisme, ainsi que les responsables de cette Direction, sont présents dans cette salle, soit ici, soit dans les gradins.

Je voudrais bien sûr remercier les deux principaux responsables qui m?ont accompagné, Claude PRALIAUD et Stéphane LECLER, tout au long de cette mandature, Marion ALFARO, responsable du Service de l?aménagement, Pascal DAYRE, responsable du Service de l?action foncière. Je voudrais également remercier Jacques BAUDRIER, avec lequel j?ai travaillé en bonne intelligence pendant six ans, à la surprise de beaucoup de monde mais cela s?est très bien passé entre Jacques et moi.

Puis je voudrais remercier toute mon équipe : Olivier RENARD, Marion WALLER, Alice TERCÉ, Pierre DELOTTE, Lily MUNSON, Camille ARCHILLA, Cécile PELISSIER, Pierre MUSSEAU, Adèle SORGE. Je crois que nous avons fait un travail intéressant sur l?urbanisme parisien au cours de cette mandature et je tenais absolument à remercier les uns et les autres. Je vous propose, mes chers collègues, bien que nous ne soyons pas très nombreux dans la salle, de les applaudir.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint, président.- Merci pour eux, Monsieur MISSIKA.

Je mets aux voix, à main levée, l?amendement technique n° 97.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

L'amendement technique n° 97 est adopté.

Je mets aux voix, à main levée, le v?u n° 98 amendé avec un avis favorable de l'Exécutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u amendé est adopté. (2019, V. 519).

Je mets enfin aux voix, à main levée, le projet de délibération DU 260 ainsi amendé.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de délibération amendé est adopté. (2019, DU 260).

Je vous remercie.

 

Décembre 2019
Débat
Conseil municipal
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