Vœu déposé par le groupe Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants relatif à l'installation de cendriers devant les commerces parisiens.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, président. - Nous en arrivons au v?u référencé n° 202 relatif à l?installation des cendriers devant les commerces parisiens.
La parole est à M. Alexandre VESPERINI, pour deux minutes.
M. Alexandre VESPERINI. - Merci, Monsieur le Président.
Mes chers collègues, c?est un v?u qui est déposé par Céline BOULAY-ESPERONNIER et les élus du groupe Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants. Il s?agit là de lutte contre le tabagisme. Le tabagisme et le jet de mégot de cigarette représentent, comme vous le savez tous, un fléau pour la santé mais aussi pour l?écologie, avec toute la pollution que génèrent les jets de mégots sauvages. Il y a un certain nombre d?emplacements qui sont particulièrement concernés par le jet de mégot, en particulier les terrasses de café, les pieds de locaux commerciaux, les pieds de bureaux, et aussi, évidemment, les abords des supermarchés et des espaces de grande distribution où il y a d?importants flux de personnes.
Ce v?u propose de permettre l?installation de cendriers permanents, physiques, fixés au sol, pour permettre aux fumeurs d?éteindre leur cigarette et d?y placer leur mégot quand ils ont fini leur "?uvre". Evidemment, c?est un v?u que j?assortis d?un certain nombre de réserves, que vous allez probablement m?exprimer, Monsieur le Maire. La question de l?occupation du domaine public, la question de la circulation des personnes à mobilité réduite, parce que, quand on installe, que ce soit un potelet, un cendrier ou autre chose, fixé au sol de manière permanente, cela peut empêcher la circulation des personnes à mobilité réduite, des personnes handicapées, malvoyantes, etc. Il y a également un certain nombre de réserves que l?on pourrait évoquer sur le tabagisme, parce qu?une personne qui fume au pied de son bureau ou devant un supermarché, c?est aussi une personne qui représente une incitation visuelle au tabagisme et cela pose aussi la question du tabagisme passif pour les personnes qui ne sont pas fumeurs.
Cependant, il est à mon avis nécessaire de poursuivre le déploiement de cendriers fixés au sol. C?est ce que la Mairie de Paris semble vouloir faire et fait dans un certain nombre de rues et de zones dans Paris - on ne peut que s?en féliciter - mais il y a une réflexion à mener notamment aux abords d?un certain nombre de lieux qui sont très empruntés, où il y a beaucoup de flux de personnes. C?est la raison pour laquelle Céline BOULAY-ESPERONNIER avait déposé ce v?u, dans un esprit évidemment constructif, comme notre nom l?indique au groupe Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, président. - Merci, Alexandre VESPERINI.
Je donne la parole à M. Paul SIMONDON, pour vous répondre.
M. Paul SIMONDON, adjoint. - Merci pour ce v?u.
Effectivement, les mégots représentent des salissures, d?une part, mais surtout une source de pollution. C?est pourquoi il faut communiquer et sensibiliser pour convaincre les fumeurs qu?ils peuvent arrêter de jeter leurs mégots par terre. Il faut verbaliser - c?est ce que nous faisons - mais il faut aussi leur simplifier la vie en installant des cendriers, des éteignoirs - c?est déjà le cas - sur toutes les corbeilles de Paris, des cendriers - c?est le cas sur les 4.500 nouvelles corbeilles que nous installons -, et il faut aussi que les commerces, les supermarchés et tous les immeubles de bureaux installent des cendriers à leur sortie, bien sûr.
Pour vous répondre très rapidement sur ce v?u, il est à mon sens sans objet, car c?est déjà autorisé sans aucune forme de demande et de démarche bureaucratique, administrative à faire auprès de la Ville. Chaque immeuble de bureau peut installer un cendrier devant sa porte. C?est ce qu?indique le site "paris.fr". Dans ces conditions, je vous demanderai de bien vouloir retirer votre v?u.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, président. - Merci, Paul SIMONDON.
Vous le retirez ? Bien. Le v?u n° 202 est donc retiré.
Merci, Alexandre VESPERINI, pour ce retrait.
Compte rendu de la 4e Commission.