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2008, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A relatif à la propreté dans le 16e arrondissement.


M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n� 92 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � la propret� dans le 16e arrondissement.

Je donne la parole � Mme Marie-Laure HAREL.

Mme Marie-Laure HAREL. - Il s'agit d'un v?u relatif � la salet� qui r�gne dans les rues du 16e, dont les habitants de ce quartier ne cessent de se plaindre.

Le premier probl�me est que, malgr� la meilleure volont� du monde, le Maire du 16e a une marge de man?uvre bien limit�e, puisque, comme vous le savez, la propret� est une comp�tence exclusive du Maire de Paris, malheureusement.

Le second probl�me est que nous ne sommes franchement pas aid�s par le Maire de Paris qui a carr�ment d�cid� en juillet dernier de retirer le 16e arrondissement du Plan de red�ploiement des moyens d'intervention pour la propret� de Paris.

Nous nous doutons que le 16e est un arrondissement que le Maire de Paris n'affectionne pas particuli�rement, mais nous voudrions bien �tre trait�s comme ceux qui lui sont plus favorables !

Malgr� tous ces obstacles, Claude GOASGUEN a le m�rite d'avoir entrepris un certain nombre d?initiatives. Il a lanc� une grande charte visant � sensibiliser la population du 16e aux questions de propret� voici une dizaine de jours. Il a organis� de grandes op�rations de nettoiement approfondi en concentrant des moyens tour � tour dans des quartiers d�limit�s.

Bref, on ne pourra pas reprocher au maire du 16e d'�tre inactif, comme l?est le Maire de Paris dans ce domaine.

Et, puisque Claude GOASGUEN a pris ses responsabilit�s, malgr� le peu de moyens dont il dispose en la mati�re, nous demandons au Maire de Paris d?en faire de m�me et nous attendons de lui des solutions cr�dibles et rapides pour garantir la propret� de nos rues.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Fran�ois DAGNAUD, pour vous r�pondre.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Ce v?u met en avant la d�marche de la mairie du 16e au service de la mobilisation des usagers de l'espace public, avec l'organisation de plusieurs OCNA et la diffusion d'une charte d'arrondissement, qui est un outil de sensibilisation et de responsabilisation au respect de l'espace public et � la ma�trise des d�chets.

Je veux d?ailleurs saluer cette d�marche, parfaitement coh�rente avec l'impulsion que je souhaite porter. Je suis en effet convaincu que les mairies d'arrondissement ont un r�le majeur � jouer dans l'am�lioration de la propret� de Paris, en exploitant des champs nouveaux d'efficacit�.

Et c'est dans cet esprit, comme je m?y �tais engag� en juillet, que, pour la premi�re fois, des concertations localis�es sont en cours dans tous les arrondissements, qui associent les services, les �lus d'arrondissements et les repr�sentants du personnel, afin de rechercher et d'identifier toutes les pistes d?am�lioration du travail pour la collecte et la propret�.

Nous sommes donc bien dans le d�ploiement de la d�marche et dans le respect du calendrier, tels qu'ils ont �t� d�cid�s par notre Assembl�e.

Quant � la question des effectifs, il me semble que ce serait une facilit� de penser que l'addition de postes budg�taires suppl�mentaires serait la seule et unique fa�on de progresser. Je reste toujours tr�s surpris d'entendre des intervenants �lus sur les bancs de l'U.M.P. qui nous expliquent � longueur de journ�e qu'il y a trop de fonctionnaires, qui nous expliquaient encore hier, lors du d�bat d'Orientations budg�taires que, vraiment, cette Municipalit� avait �t� totalement folle de cr�er autant d'emplois et qui n'attendent pas 24 heures pour demander le contraire en demandant davantage d'emplois !

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, communiste, du Mouvement r�publicain et citoyen et "Les Verts").

Chers coll�gues, je ne veux pas pol�miquer sur un sujet dont je mesure l'importance pour les Parisiens, mais un peu de bonne foi ou, au minimum, un peu de coh�rence politique serait certainement utile � nos d�bats.

La Ville de Paris mobilise d'ores et d�j� des moyens tr�s sup�rieurs � ce qui existent dans les autres collectivit�s comparables et je crois que la mobilisation des uns et des autres, au-del� des incantations � toujours plus d'emplois, sera certainement plus utile pour faire avancer les choses.

Pour r�sumer ma pens�e, si les attendus de votre v?u s'inscrivent dans une d�marche positive, la formulation finale du v?u, inutilement provocatrice, m'oblige � demander soit son retrait soit son rejet.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur.

Madame HAREL, souhaitez-vous retirer votre v?u ?

Mme Marie-Laure HAREL. - Tout d?abord, pour la question des fonctionnaires, nous en demandons juste l� o� c?est utile et n�cessaire, ce qui est le cas dans le 16e.

Ensuite, je ne suis pas surprise que vous n'approuviez pas le v?u, puisqu'il ne vient pas de vos bancs.

Je maintiens mon v?u et nous continuerons � en formuler dans le m�me sens tant qu'il n'y aura pas d'am�lioration en mati�re de propret� dans le 16e.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Octobre 2008
Débat
Conseil municipal
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