Vœu déposé par le groupe Ecologiste de Paris relatif à la centrale à béton Lafarge sise quai de Javel.
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M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le v?u r�f�renc� n��4 relatif � la centrale � b�ton Lafarge, sise quai de Javel. La parole est � Mme Aminata NIAKAT�, qui doit �tre en Salle des f�tes.
Mme Aminata NIAKAT�. - Je vous remercie, Monsieur le Maire.
Mes chers coll�gues, vous le savez, l?entreprise Lafarge a obtenu un permis de construire d�livr� par la Ville de Paris pour �tendre sa centrale � b�ton install�e sur le quai de Javel. L?entreprise Lafarge a finalement renonc� � ce projet et envisage d�sormais un nouveau projet plus r�duit, � d�finir dans le cadre d?une concertation avec les �lus de la Ville de Paris et les riverains du quai de Javel.
A la suite de la derni�re r�union de concertation, qui s?est tenue le 4 janvier dernier, les riverains ont formul� un certain nombre de demandes et conditions "sine qua non" pour consid�rer comme acceptable la pr�sence de la centrale � b�ton Lafarge sur le quai de Javel. Certaines d?entre elles ont �t� rejet�es par Lafarge ou n?ont pas donn� lieu � une r�ponse claire de cette derni�re. C?est en soutien de ces demandes dans le cadre de la concertation en cours, que ce v?u intervient. Demandes qui tendent � ce que la hauteur des installations projet�es, et notamment celle du bloc malaxeur et des unit�s de stockage de granulat, soit sensiblement r�duite, et que le site soit v�g�talis� de telle sorte qu?il permette une insertion urbaine d�cente de l?ouvrage. J?esp�re que ce v?u sera largement adopt� et permettra � la concertation d?avancer dans la bonne direction. Je vous remercie.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Aminata NIAKAT�, pour la pr�sentation de ce v?u n��4.
Je donne la parole � Mme C�lia BLAUEL, pour vous r�pondre.
Ensuite, j?ai deux explications de vote.
Mme C�lia BLAUEL, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.
Ch�re coll�gue, ch�re Aminata, permettez-moi tout de m�me ce matin de m?�tonner, voire de m?interroger, de l?opportunit� de ce v?u dans un contexte o�, rappelons-le, nous sommes dans un processus de concertation dont la qualit� des d�bats est, je crois, reconnue par les parties prenantes - et vous le mentionnez dans votre v?u - qui va aboutir tr�s probablement � une solution acceptable par les riverains. Nous allons tenir la semaine prochaine une 5e Commission exceptionnelle, comme je m?y �tais engag�e, en pr�sence de Lafarge et d?HAROPA-Ports de Paris, sous la pr�sidence du Pr�sident MEUNIER issu de votre groupe. Je m?y ferai, une fois de plus, la porte-parole de vos demandes et de celles de notre Conseil au sein de cette instance. Je pr�cise tout de m�me que l?Ex�cutif n?a pas attendu pour faire �voluer consid�rablement le sujet de la v�g�talisation et que les demandes que vous mentionnez n?ont pas �t� rejet�es, mais sont en cours de travail en attente de pr�sentation de nos interlocuteurs. Je voulais vous dire ce matin que je regrette vraiment la m�thode et notamment le fait que, bien que pr�sente au sein de ces instances, vous ou les membres de votre groupe, vous ne preniez quasiment jamais la parole ou alors apr�s mes sollicitations. Je crois vraiment que vous intervenez ici, au Conseil, et jamais quand vous �tes en pr�sence des responsables du projet que sont Lafarge et HAROPA-Ports de Paris. Je crois que nous gagnerions en efficacit� � changer de m�thode. Et comme je le disais au d�but de mon intervention, je m?interroge, je m?�tonne et je crains de n?avoir quelque �l�ments de r�ponse. Vraiment, changeons de m�thode. Soucieuse de maintenir la qualit� de nos �changes, je voudrais tout de m�me que nous puissions adopter collectivement votre v?u. Je vous ai donc soumis un certain nombre d?amendements pour rappeler la tenue de cette 5e Commission et pr�ciser un tout petit peu plus les demandes qui sont port�es. Si vous acceptiez cet amendement, nous pourrions donner un avis favorable � ce v?u. Je vous remercie.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Je vais peut-�tre, pour la clart� de nos d�bats, demander � Aminata NIAKAT� si elle accepte les amendements de l?Ex�cutif pour qu?il puisse y avoir un avis favorable.
Mme Aminata NIAKAT�. - Malheureusement, ces amendements, re�us il y a � peu pr�s une heure, vident de sa substance notre v?u. Donc, nous ne les acceptons pas.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Alors, vous ne voterez pas les amendements et vous maintenez votre v?u, si j?ai bien compris�?
Mme Aminata NIAKAT�. - Absolument.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - D?accord. Tr�s bien. De fait, je donne la parole, pour des explications de vote, tout d?abord � Mme Catherine IBLED, pour le groupe "Ind�pendants et Progressistes". Allez-y, ch�re coll�gue. Nous vous voyons � l?�cran.
Mme Catherine IBLED. - Tr�s bien. Merci, Monsieur le Maire.
Mes chers coll�gues, comme vous le savez, la question des cimenteries � Paris n?est pas nouvelle puisque j?ai d�j�, ici m�me, demand� la suppression de l?extension de la centrale � b�ton Lafarge. Des avanc�es ont �t� faites, comme l?a dit C�lia BLAUEL. Mais, finalement, pourquoi on demande cette suppression de l?extension des centrales � b�ton�? C?est, en fait - et j?ai pos� la question lors de la r�union dont parlait C�lia - sur le bien-fond� de la production de b�ton � Paris, alors que le "Plan Climat" et le "Plan Biodiversit�" pr�nent l?utilisation de mat�riaux biosourc�s. J?ai donc, sur ce point, demand� une projection des besoins en b�ton de l?ouest de la capitale, car une cimenterie � cet endroit en bord de Seine soul�ve d?autres questions, que j?ai �galement pos�es lors de la pr�c�dente r�union, qui sont�: la question de la pollution visuelle, de la pollution de l?eau, de la pollution aux particules fines, et enfin, des nuisances sonores. A ce jour, nous n?avons pas obtenu l?ensemble des r�ponses � toutes ces questions. J?imagine qu?elles ne vont pas tarder. En tout cas, je l?esp�re. C?est pourquoi je voterai ce v?u, m�me s?il me semble que la question de la v�g�talisation est importante, que Lafarge a fait un premier pas et a propos� une v�g�talisation int�ressante. Mais, � mon sens, il faut aller plus loin et demander que les cimentiers quittent Paris de mani�re progressive. Je vous remercie.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Catherine IBLED. Vous avez vu que l?on met en ?uvre le nouveau r�glement int�rieur du Conseil de Paris, qui a conduit � passer d?une � deux minutes les explications de vote des groupes sur les v?ux. La parole est � Mme Agn�s EVREN. Ah, bon, c?est �mile MEUNIER. Pardon. Excusez-moi. Je suis d�sol�. Je rends � �mile MEUNIER ce qui lui appartient. Je salue n�anmoins affectueusement Dominique KIELEMO�S. Agn�s EVREN, la parole est � vous.
Mme Agn�s EVREN. - Je vous remercie.
J?associe � cette explication de vote mon coll�gue maire du 15e arrondissement, Philippe GOUJON, et Claire de CLERMONT-TONNERRE. Nous voterons ce v?u qui est tout � fait opportun.
Je le rappelle�: le v?u de l?Ex�cutif, adopt� au Conseil de Paris le 8 octobre dernier, exigeait que le projet de Lafarge soit revu en profondeur et permette d?aboutir � des solutions satisfaisantes pour les riverains sur les impacts environnementaux de l?installation et sur son insertion urbaine. Or, � la suite de la derni�re r�union de concertation, les riverains ont exprim� leur profonde insatisfaction face au rejet par Lafarge de leurs demandes les plus importantes concernant notamment la r�duction de la hauteur des installations projet�es et la v�g�talisation, les propositions actuelles �tant tr�s loin d?offrir une insertion urbaine acceptable, une exigence pourtant fondamentale pour ce projet, mais aussi pour les riverains et tous les habitants du 15e arrondissement. Or, le projet actuel comprend un bloc malaxeur, �norme masse de 15 m�tres de hauteur par 100 m�tres carr�s de base, soit les dimensions d?un immeuble de 5 �tages, tout ceci � proximit� imm�diate de 2 monuments historiques - le pont Mirabeau et le Pavillon de l?eau - et du parc Andr�-Citro�n, espace vert de 14 hectares qui est le poumon vert du 15e arrondissement.
Par ailleurs, la v�g�talisation du site a �t� pens�e "a minima". Quelques rares arbres en pleine terre, mais surtout des bacs de b�ton qui abriteront non pas des arbres, mais des arbustes qui ne suffiront pas � cacher � la vue des habitants et des riverains les multiples nuisances li�es � l?exploitation du site�: camions toupies de 3,50 m�tres de hauteur allant et venant sur la zone, puis le soir et les week-ends stationn�s sur la parcelle�; immense bassin de d�versement de d�chets industriels�; unit�s de stockage se pr�sentant comme de gigantesques bo�tes de conserve de 12,50 m�tres de hauteur. Par ailleurs, l?implantation de cette centrale, au beau milieu d?un corridor �cologique, impose au minimum que de r�els efforts soient d�ploy�s pour verdir ces installations. Nous r�it�rons notre demande, avec Philippe GOUJON, de reconsid�rer l?emplacement de cette centrale que, il faut le reconna�tre, m�me Lafarge n?est pas en capacit� de d�fendre avec clart� et conviction. Nous voterons donc ce v?u.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Je n?ai pas voulu vous interrompre, Madame la D�put�e, mais on passe d?une � deux minutes. Ce n?est pas pour en profiter et aller jusqu?� 2 minutes et 18 secondes. Ne vous excusez pas pour cela, j?ai voulu vous laisser terminer. On va prendre collectivement de bonnes habitudes. Les explications de vote, je pense qu?il n?y en a pas d?autres.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n��4 d�pos�e par le groupe Ecologiste de Paris, amend�e par l'Ex�cutif.
Qui est pour�?
Contre�?
Abstentions�?
La proposition de v?u amend� est adopt�e. (2021, V. 2).
Je vous remercie. Rappel au r�glement.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DDCT 4 -DAE relatif � l'attribution de subventions � hauteur de 80.000 euros pour le fonctionnement des 4 accorderies parisiennes situ�es dans les 14e, 18e et 19e arrondissements, et sur les territoires du grand Belleville�: 10e, 11e et 20e arrondissements.
La parole est � Mme Barbara GOMES, pour le groupe Communiste et Citoyen.
INTERVENANTE. - Monsieur, excusez-moi, on a un petit sujet, une demande de prise de parole en Salle des f�tes sur le vote pr�c�dent.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Il n?y a pas � avoir de demande de parole sur le vote pr�c�dent. C?est fait dans la plus grande clart�. Ce n?est pas pr�vu dans le r�glement int�rieur.
INTERVENANTE. - Pardon�?
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Je veux dire par l� qu?il n?y a pas de demande de prise de parole sur le vote pr�c�dent. C?est fait dans la plus grande clart�.
INTERVENANTE. - C?est un rappel au r�glement.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Alors, si c?est un rappel au r�glement, c?est d?une autre nature. Allez-y, Monsieur GLEIZES, puisque je vous ai vu � l?�cran.
M. J�r�me GLEIZES. - Ce n?est pas une intervention, mais c?est uniquement pour qu?il y ait un d�tail du vote entre les deux salles, parce que je ne suis pas certain du r�sultat.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Ecoutez, vraiment, je veux dire par l�, c?�tait �clatant. Je comprends votre r�action, mais on ne peut pas comme cela, si j?ose dire, transformer les choses.
Je vous remercie, Monsieur GLEIZES.
La parole est � Mme Barbara GOMES, pour le groupe Communiste et Citoyen.
M. J�r�me GLEIZES. - Vous comptez, s?il vous pla�t.
M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Non, non. Non, non. Je ne vais pas compter, je vous en prie.
Ecoutez, c?�tait �clatant. J?avais une vision � la fois de la Salle des f�tes et de l?h�micycle du Conseil de Paris. Donc, on peut ne pas �tre content d?un vote, c?est tr�s l�gitime, mais on ne peut pas, comme cela, contester le fonctionnement de notre Assembl�e.
Je vous remercie, Monsieur GLEIZES, pour ce rappel au r�glement. Vous savez que je suis un pr�sident "cool", qui recompte autant qu?il le faut, mais je ne voudrais pas que l?on soit amen� � contester syst�matiquement les votes quand ils vous d�plaisent.
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