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71- QOC 97-250 Question de Mme Marinette BACHE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens à M. le Maire de Paris relative au Centre de recherche et de contrôle des eaux de Paris.



Libell� de la question :
" Mme Marinette BACHE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens attirent l'attention de M. le Maire de Paris sur l'exigu�t� et le caract�re inadapt� des locaux abritant le Centre de recherche et de contr�le des eaux de Paris (C.R.E.C.E.P.).
Cet organisme municipal, rattach� � la Direction de la Protection de l'Environnement (D.P.E.), est en effet charg� d'assurer la continuit� du contr�le de la qualit� de l'eau � Paris, mission essentielle qu'il remplit depuis plus de 90 ans. Il contr�le notamment la qualit� des services fournis � la Ville de Paris, tant au niveau de la production (S.A.G.E.P.) que de la distribution (C.E.P. et S.P.E.). A ce titre, le C.R.E.C.E.P. assure des pr�l�vement quotidiens, surveille les p�rim�tres de protection des sources alimentant la Capitale et diffuse des informations sur la qualit� de l'eau distribu�e � Paris.
Or, les locaux actuels du C.R.E.C.E.P., de par leur caract�re exigu et inadapt�, placent cet organisme en dehors des normes de s�curit� et de la l�gislation du travail. Les laboratoires ont en effet �t�, pour la majeure partie d'entre eux, construits en 1971, alors que depuis cette p�riode, leur activit� a �t� d�cupl�e.
Devant l'importance des missions du C.R.E.C.E.P., Mme Marinette BACHE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens demandent � M. le Maire de Paris d'engager dans les meilleurs d�lais la r�alisation d'un programme pour doter le C.R.E.C.E.P. de locaux adapt�s aux besoins de cet organisme, conformes aux r�gles de s�curit� en vigueur et respectant la l�gislation du travail.
Ils souhaiteraient conna�tre les raisons pr�cises qui ont conduit � cette situation inacceptable. Ils rappellent � M. le Maire de Paris que le C.R.E.C.E.P. emploie 160 personnes et que la poursuite de ses activit�s est assujettie � une accr�ditation par un organisme national, le C.O.F.R.A.C.
L'obtention de cette accr�ditation est en effet imp�rative pour le maintien de l'activit� r�glementaire du C.R.E.C.E.P., sa reconnaissance par ses partenaires, son rayonnement en tant que laboratoire d'hydrologie. La situation actuelle risque donc de conduire � une suppression de l'accr�ditation du C.R.E.C.E.P., compromettant gravement, par cons�quent, l'avenir de cet organisme.
C'est pourquoi Mme Marinette BACHE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens demandent � M. le Maire de Paris de consid�rer ce dossier avec une extr�me attention et de les tenir inform�s des projets de la Municipalit� � l'�gard du C.R.E.C.E.P. "
R�ponse (M. Lucien FINEL, adjoint) :
" Cr�� au d�but du si�cle dans le cadre de la lutte contre les �pid�mies, le Centre de recherche et de contr�le des eaux de Paris (C.R.E.C.E.P.) est devenu l'un des laboratoires les plus avanc�s en hydrologie, gr�ce � d'importants investissements en mat�riel et personnel qualifi�. Il intervient de la production de l'eau � sa distribution, en faisant respecter les normes sanitaires r�glementaires tout en d�veloppant ses activit�s de recherche et son r�le de conseil. Il est agr�� par le Minist�re de la Sant� comme laboratoire r�gional du contr�le sanitaire des eaux.
Disposant d'un personnel tr�s qualifi� (ing�nieurs, techniciens, ouvriers, agents administratifs) charg� d'analyser les dizaines de param�tres qui caract�risent les �chantillons d'eau pr�lev�e, son efficacit� dans le contr�le de l'eau de Paris comme de sa banlieue est reconnue de tous et sa notori�t� est devenue internationale.
Les installations actuelles du C.R.E.C.E.P. ne sont pas satisfaisantes et les conditions de travail de l'ensemble du personnel pr�occupent, bien �videmment, les responsables municipaux.
Il importe, toutefois, au-del� de cette question primordiale, de red�finir le champ d'intervention du C.R.E.C.E.P. dans le secteur tr�s vaste de l'eau et des moyens qui lui permettent de le couvrir. Cette r�flexion est actuellement en cours avec, naturellement, la participation du personnel, et elle devrait aboutir rapidement pour que des d�cisions d'ensemble puissent �tre prises.
Ce n'est que lorsque les missions du C.R.E.C.E.P. et le cadre dans lequel elles doivent s'exercer auront �t� red�finis que les besoins en locaux et les conditions d'un r�am�nagement dans ceux existants ou d'un d�m�nagement vers de nouveaux pourront �tre d�finies.
J'ai donn� des instructions pour que les conclusions de cette r�flexion me soient pr�sent�es d'ici � la fin de l'ann�e et je veillerai � ce qu'elles comportent des dispositions relatives aux locaux qui devront, bien entendu, �tre conformes aux missions du C.R.E.C.E.P. et aux exigences de l'accr�ditation. "

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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