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2019 DDCT 136 - Subvention (3.000 euros) et convention avec l'Amicale des anciens conseillers de Paris ou de la Seine (4e) (suite).


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente.- Monsieur VESPERINI, la parole est � vous.

M. Alexandre VESPERINI.- Merci, Madame la Pr�sidente. J'�tais d�j� intervenu l'ann�e derni�re sur cette subvention � l'association Amicale des anciens conseillers de Paris ou de la Seine. Association cr��e en 1966, dont le pr�sident m'a �crit pour me dire que l'association �tait donc plus que cinquantenaire et qu'elle n'a jamais fait l'objet d'une quelconque remise en cause.

Je ne remets pas en cause l'existence de cette association, contrairement � ce qu'on laisse entendre dans ce courrier que j'ai re�u.

Ce que je remets en cause, c'est le principe selon lequel la Mairie de Paris, une mandature, subventionne l'association des conseillers de Paris qui �taient l� avant nous. Je ne comprends pas. Que les conseillers de Paris se r�unissent entre eux, qu'ils s'entraident, qu'il y ait une solidarit�, je ne peux que m'en f�liciter. Que l'on puisse m�me envisager qu'il y ait un syst�me de cotisation, je dis cela � quatre mois du prochain scrutin, cela peut �tre int�ressant qu'il puisse y avoir un syst�me de cotisation des conseillers en exercice, en solidarit� des conseillers qui ne sont plus en exercice, et qui pourraient b�n�ficier de subsides afin de subvenir � un certain nombre de probl�mes sociaux pour eux, de pr�carit�, je suis tout � fait dispos� � ce qu'on en discute. Mais � un moment donn�, cette pratique qui a �t� probablement accept�e dans les ann�es 60, 70 est de moins en moins accept�e dans toutes les collectivit�s locales. Je ne parle m�me pas des pays du Nord, o� cela n'a jamais exist�. Ce n'est plus possible. Verser 3.000 euros chaque ann�e � une association et lui octroyer en plus 10.000 euros en nature, en frais de bureau, en secr�tariat, donc 13.000 euros chaque ann�e, pour une association qui n'a pas de site internet, qui ne nous donne pas de rapport d'activit�, et qui d'apr�s ce que je lis dans le projet de d�lib�ration, visite des mus�es? Je n'ai rien contre le fait de visiter des mus�es du vin, mais les anciens conseillers de Paris, je suppose qu'ils sont en mesure de s'organiser eux-m�mes pour visiter, se r�unir de cette mani�re. 3.000 euros, c'est le co�t du d�ner annuel, mais je n'ai pas de trace du d�ner annuel non plus. � un moment donn�, je n'ai rien contre cette pratique, dans les ann�es 80, on aurait tous trouv� cela tout � fait normal, mais aujourd'hui, ce n'est plus acceptable. Ce n'est plus possible. Il est temps de faire preuve d'un peu de modernit�. Les gens qui nous regardent, je ne sais pas s'ils sont tr�s nombreux, mais ils doivent se dire tr�s franchement que la Ville de Paris octroie 3.000 euros � une association d'anciens conseillers de Paris, ce n'est pas une question de montant, mais de principe. Le montant �tait beaucoup plus �lev� il y a quelques ann�es. S'il a baiss�, c'est probablement parce que justement, l'Ex�cutif devait se rendre compte que ce n'�tait pas tout � fait moral et que cela ne correspondait pas tout � fait � ce que l'on attendait du Conseil de Paris. Je ne vais pas �tre plus long. L'ann�e derni�re, j'avais eu affaire � toute une bronca pour m'expliquer que c'�tait un scandale absolu de m?interroger sur le bien-fond� de cette subvention. J'esp�re que l'on pourra en d�battre tranquillement. Je dis cela sans aucun propos pol�mique. Je pense que ce type de proc�d� n'est pas vraiment � la hauteur de ce que l'on doit aux Parisiens qui nous regardent.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente.- Merci.

La r�ponse, Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE, adjoint.- Merci, Monsieur VESPERINI, de nous gratifier d'une intervention qui ressemble � celle que vous aviez d�j� faite l'ann�e derni�re. J'avoue qu'un an plus tard, mon incompr�hension reste totale. Vous vous situez sur le terrain des principes, sur le terrain de la moralit�, terrain dangereux, pour contester une subvention de 3.000 euros � une association qui regroupe effectivement les anciennes et anciens conseillers de Paris, ainsi que leurs veufs et veuves. C'est une association qui existe depuis 1966. Je suis all� � leur derni�re Assembl�e g�n�rale. Ils m'ont fait un compte rendu d'activit�. Non, il n'y a plus de d�ners annuels, mais il y a effectivement l'organisation d'un certain nombre de manifestations, le plus souvent culturelles, pour sortir peut-�tre de la solitude nombre de ces personnes qui, au fil du temps, ont un certain �ge. Ce sont des liens d'amiti�, de solidarit� qui se perp�tuent, au-del� de ce que fut l'exercice de leur mandat. Je trouve cela tr�s beau. Si vous interpellez les Parisiennes et les Parisiens, que vous leur parlez d'amiti�, de solidarit�, je pense qu'ils comprendront que l'on puisse verser une subvention de 3.000 euros � cette association.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente.- Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDCT 136.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DDCT 136).

Voeu d�pos� par le groupe RG-CI relatif au

Novembre 2019
Débat
Conseil municipal
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