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M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident.- Nous passons maintenant � l'examen du v?u n��126 relatif au R�seau Express v�lo et � l'apprentissage du v�lo.

Ce sera Didier LE RESTE qui le pr�sentera.

M. Didier LE RESTE.- Merci, Monsieur le Maire.

Puisqu'on �voque la pratique du v�lo, je vais faire une petite incise pour avoir une pens�e pour Raymond Poulidor, qui nous a r�cemment quitt�s, belle personnalit�, grand champion cycliste, homme du peuple. Je pense que la Ville de Paris s'honorera de lui t�moigner toute la reconnaissance qu'on lui doit dans les prochains mois.

Sur le v?u qui nous occupe, l'augmentation de la pratique du v�lo est importante pour am�liorer la qualit� de l'air sur Paris et en Ile-de-France, en lien avec de nombreux enjeux sanitaires, et pour r�duire les �missions de CO2, en lien avec la lutte contre le r�chauffement climatique.

A Paris, le succ�s du Plan V�lo ne se d�ment pas. L?accroissement de la pratique du v�lo des Parisiennes et des Parisiens et de la part modale du v�lo dans leur choix de moyens de transport en est le meilleur indicateur.

Pour aller plus loin, pour continuer � augmenter significativement la part modale du v�lo, il est primordial de r�sorber les coupures urbaines et les points noirs et de r�aliser des am�nagements cyclables d�di�s uniquement au v�lo.

Pour cela, nous proposons la cr�ation d'un R�seau Express R�gional v�lo, un R.E.R. v�lo, consistant � d�velopper des voies prot�g�es � double sens � l'�chelle de l'Ile-de-France.

Nous pouvons nous appuyer sur le collectif "V�lo Ile-de-France", qui regroupe 32 associations cyclistes franciliennes pour la promotion des d�placements � v�lo en Ile-de-France. Par ailleurs, les r�centes d�clarations de Tony ESTANGUET, pr�sident du comit� d'organisation des Jeux olympiques pour des jeux r�solument �cologiques, nous encouragent � travailler � l'avanc�e du projet de R.E.R. v�lo, qui pourrait repr�senter un h�ritage �cologique et durable pour Paris et au-del�, la M�tropole du Grand Paris. Nous pensons �galement qu'il est indispensable de sensibiliser, d�s le plus jeune �ge, les Parisiennes et les Parisiens � l?apprentissage et � la pratique du v�lo. Les temps p�riscolaires et scolaires, et l'action des associations pourraient d'ailleurs �tre des vecteurs efficaces de d�mocratisation de l'apprentissage et de la pratique du v�lo. C'est tout l'objet du v?u que nous vous proposons ici. Je vous remercie.

(Mme Pauline V�RON, adjointe, remplace M. Patrick BLOCHE au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente.- Merci beaucoup, Didier LE RESTE.

Pour r�pondre, la parole est � Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint.- Merci, Madame la Maire.

Vous �voquez dans votre v?u deux enjeux cl�s pour lesquels vous appelez la Ville � poursuivre et approfondir ses efforts.

Tout d'abord, vous soulignez la n�cessit� de construire un r�seau cyclable � l'�chelle de la r�gion, et je suis tout � fait de votre avis, car les trajets et les �changes ne s'arr�tent pas et ne doivent pas s'arr�ter aux portes de Paris.

Depuis 2014, vous le savez, nous avons mis en place � Paris un R�seau Express v�lo dont le succ�s se confirme chaque jour un peu plus par la hausse de sa fr�quentation. Ses axes s�curis�s continus permettent de se d�placer rapidement et confortablement. Nous avons �galement engag� des actions visant � faciliter les d�placements entre Paris et ses villes limitrophes, par exemple une quinzaine de portes ont �t� r�am�nag�es au profit des mobilit�s actives.

Nous portons aussi avec le Conseil d�partemental de Seine-Saint-Denis, le projet de boucle cyclable olympique, parcours qui permettront de relier tous les sites olympiques et nos deux territoires.

Les itin�raires sont pens�s de mani�re compl�mentaire et connect�e entre Paris et la Seine-Saint-Denis. Il faut aller plus loin et envisager un r�seau � l'�chelle de la r�gion enti�re, tout comme il existe un r�seau routier, un r�seau ferr�, un r�seau de transport en commun coh�rent entre les territoires franciliens. Il doit en �tre de m�me pour le v�lo.

Pour cela, il faut, comme vous le proposez, que la Ville travaille avec tous les partenaires institutionnels et surtout avec les associations qui constituent le collectif "V�lo Ile-de-France". Ce sont elles aujourd'hui qui portent ce projet aupr�s d'Ile-de-France Mobilit�s. La Ville se doit de les soutenir et d'appuyer ce projet, de la m�me mani�re qu'elle travaille �troitement avec les associations sur les projets qui concernent Paris.

Nous ne signons pas de convention avec les associations, car nous avons d�j� des instances de concertation avec elles. C'est pour �tre coh�rent avec ce fonctionnement que je vous ai propos� un amendement, mais dans l'id�e nous sommes d'accord.

Vous �voquez un deuxi�me sujet, celui de l'apprentissage du v�lo. C'est un sujet crucial que la Ville met d�j� en ?uvre. Nous avons cr�� des espaces d�di�s � l'apprentissage du v�lo, par exemple sous le m�tro a�rien de la promenade urbaine Barb�s-Stalingrad, la placette du quai de la Garonne, ou autour du jardin Marianne autour de la place de la Nation.

Nous d�veloppons des activit�s aupr�s du public scolaire en partenariat avec toute la communaut� �ducative. Par exemple, le budget participatif �coles a permis aux �coles qui le souhaitent d'�tre dot�es de v�los. La DASCO organise pendant les vacances des randonn�es sur les berges de Seine et le long du canal de l'Ourcq. Elle a �galement am�nag� deux grands espaces dans les bois de Vincennes et de Boulogne o� les �l�ves peuvent r�cup�rer des v�los et pratiquer le v�lo en toute s�curit�.

La Direction de la Voirie finance des v�los-�coles associatives qui font syst�matiquement le plein. Mon coll�gue Jean-Fran�ois MARTINS mobilise �galement les budgets de la DJS pour aider au d�veloppement de l'apprentissage, de la politique du v�lo. Et enfin, nous avons les professeurs de la Ville de Paris qui peuvent aussi former les �l�ves � la pratique du v�lo. Des actions sont mises en ?uvre de plus en plus coordonn�es. Je me permets de pr�ciser que la Ville, les associations et la communaut� �ducative sont laiss�es bien seules par l'Etat, qui a annonc� la cr�ation du savoir rouler � v�lo pour tous les �l�ves de CM2, mais sans pr�voir de moyens financiers pour sa mise en ?uvre. Il convient donc de faire avec les moyens qui sont les n�tres, et pour cela de se rencontrer et se structurer. En conclusion, sur ces deux th�mes qui soulignent bien les nouveaux enjeux que rencontre le v�lo dans notre ville et dans notre r�gion, maintenant que la dynamique est lanc�e, j'�mets bien �videmment un avis favorable � votre v?u, avec les amendements, si vous les acceptez.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente.- Merci.

Les amendements sont-ils accept�s�? Oui.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��126 du groupe Communiste, amend� avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2019, V. 502).

Voeu d�pos� par le groupe RG-CI

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