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M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident.- Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DGRI 74�: coop�ration sur le logement social et le renouvellement urbain avec la ville de Buenos Aires. La parole est � M. Alexandre VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI.- Un projet de d�lib�ration que nous voterons, enfin, sur lequel je voudrais exprimer une question et un point de vue.

D?abord, la question, c?est�: de quoi s?agit-il, pour notre Assembl�e�? Il s?agit que la Ville de Paris envoie des cadres de la Ville, de l?APUR, de son bailleur social "Paris Habitat", � Buenos Aires pour r�fl�chir, pour exporter l?extraordinaire mod�le en faveur du logement social que nous connaissons � Paris. C?est bien connu. Ce sera donc une coop�ration int�gralement financ�e par la banque interam�ricaine de d�veloppement. Donc, la Ville de Paris, pour une fois, n?aura pas � d�bourser un centime dans cette affaire. Les cadres de la Ville iront � Buenos Aires � ce titre.

Premi�rement, une question, demande de pr�cision�: combien d?agents de la Ville, des organismes que je viens de citer, vont aller � Buenos Aires�? Deuxi�mement, toujours sur cette question�: est-ce que l?on aura un rapport, si possible en fran�ais, pas qu?en espagnol�? Est-ce que l?on peut avoir des informations sur la r�flexion�? D?o� est venue cette r�flexion�? Par quoi a-t-elle �t� motiv�e�? Donc, une demande de pr�cision sur ce sujet.

Maintenant, un point de vue. Je viens de l?�voquer�: je ne crois pas franchement que Paris, vu l?�tat de la crise du logement, ait des choses � exporter ailleurs dans le monde. Mais, bon, on nous dira peut-�tre qu?il y a des choses. C?est pour cela que j?ai h�te de lire le futur rapport, si tant est qu?il y en ait un. Premier point de vue.

Deuxi�me point de vue�: sur les priorit�s des services de la Ville. Parce que l?on va envoyer des cadres. La Ville ne d�bourse pas un centime, mais enfin, en masse salariale, quelque part, elle s?investit l�-dedans. Est-ce que la priorit� de "Paris Habitat" est d?envoyer un certain nombre de ses cadres � Buenos Aires pour aller faire une �tude sur la r�silience des nouveaux quartiers � Buenos Aires�? Tr�s franchement, je ne crois pas. Je crois que les locataires du parc social attendent un investissement � 100�% de l?ensemble des cadres, surtout apr�s les pol�miques et les affaires sur lesquelles je n?ai pas envie de revenir aujourd?hui. Toujours sur les priorit�s, ce qui m?int�resse en tant qu?�lu parisien, ce sont les int�r�ts de la Ville de Paris. En Argentine - je crois que l?on suit tous un peu l?actualit� internationale sur ces bancs - je ne crois pas que l?urgence soit de r�fl�chir sur la r�silience des nouveaux quartiers. L?urgence, c?est de lutter contre le mal logement tout court. Voil� ce que je voulais dire.

Je crois qu?il y a une question de priorit� et des pr�cisions qui ne sont pas suffisamment port�es � notre connaissance dans ce projet de d�lib�ration. Encore une fois, au risque de me r�p�ter, je souhaiterais que nous ayons plus d?informations, plus de pr�cisions, et que ce type de mesure, dans le domaine de la coop�ration internationale, soit int�gr�e au sein d?une strat�gie pr�sent�e au Conseil de Paris et mieux suivie.

Voil� ce que je voulais dire � l?occasion de ce projet de d�lib�ration.

(M. Patrick BLOCHE, adjoint, remplace M. Paul SIMONDON au fauteuil de la pr�sidence).

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident.- Merci, Alexandre VESPERINI.

Je donne la parole � M. Hermano SANCHES RUIVO, pour r�pondre au nom de l?Ex�cutif.

M. Hermano SANCHES RUIVO.- Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, cher Alexandre, �videmment, il est tr�s l�gitime et m�me logique de demander plus d?informations parce que l?on peut consid�rer que l?on n?en donne jamais assez. Je fais appel aux exp�riences qui sont les n�tres et � la DGRI sur les coop�rations internationales�: les �changes d?agents, ce sont deux ou trois personnes. On pourra apporter une r�ponse �crite plus compl�te tout autant et je vois mal pourquoi nous ne produirions pas �galement un rapport sur cette coop�ration. Parce que c?est de cela qu?il s?agit et c?est peut-�tre cela ma principale r�ponse, ici aujourd?hui�: nous sommes dans la coop�ration entre les villes, nous sommes dans des investissements qui peuvent ne pas appara�tre, en tout cas, qui peuvent ne pas vous appara�tre automatiquement comme �tant des plus importants et prioritaires pour la Ville de Paris, mais nous sommes dans la coop�ration entre les villes. C?est quelque chose de suffisamment important.

Je rappelle que, non seulement ce trait� d?amiti�, ce pacte d?amiti� date de 1999. Bertrand DELANO� l?avait renouvel� en 2013, et puis, nous l?avons � nouveau renouvel�, avec Anne HIDALGO, en 2016, aupr�s d?un maire, M. LARRETA, qui a �t� r��lu le 27 octobre dernier. Donc nous sommes dans la continuit�. C?est pourquoi il est important, m�me si cela peut ne pas appara�tre comme �tant la priorit� pour vous, de r�pondre � ce qui est une demande d?une ville cons�quente comme Buenos Aires. Je suis peut-�tre un peu moins d?accord avec vous�: Paris peut avoir des difficult�s, mais Paris a un savoir-faire. Il est bien de pouvoir partager sur cette r�alit� plus sp�cifique notre savoir-faire. Nous irons prendre � Buenos Aires d?autres choses, que Buenos Aires peut �galement partager avec nous. C?est dans ce cadre qu?il me semble �quilibr� de pouvoir participer. Vous l?avez rappel�, c?est tout de m�me financ� par d?autres structures. Notre savoir-faire, notre �change, nous donnons, mais � chaque fois, nous recevons tout autant. C?est pourquoi je pense que c?est un bon projet de d�lib�ration.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident.- Merci, Hermano SANCHES RUIVO.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 74.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DGRI 74).

Novembre 2019
Débat
Conseil municipal
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