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Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l'examen des v?ux r�f�renc�s nos 54 et 54 bis relatifs � la lutte contre l'encombrement de l'espace public.

Pour le pr�senter, je donne la parole � Julien BARGETON.

M. Julien BARGETON. - Merci, Madame la Maire.

Ce v?u se fait l?�cho d?un certain nombre de remarques, critiques, contestations sur l'implantation de mobiliers urbains, notamment les M.U.I. r�cents mais pas seulement, parce qu?il y a eu beaucoup de commentaires et de photographies sur les choix op�r�s d'implantation de ces nouveaux mat�riaux.

Notamment, il y a le cas de la sortie du m�tro Belleville, peut-�tre parce que c'est Belleville o� on en est � cinq semaines de travaux pour implanter un mobilier urbain sans que l'on ne sache quand cela se terminera. La maire du 5e, Florence BERTHOUT, s'est fait �galement l'�cho de remarques sur l'implantation d?un de ces mobiliers dans son arrondissement. Bref, il y a eu un certain nombre de difficult�s.

Nous ne nions pas le besoin de mobiliers pour les usages, les recettes, etc. Bien s�r, ce n'est pas sur le fond de savoir si on a besoin de mobiliers urbains � Paris. C'est une �vidence que l'on en a besoin. Mais cette exp�rience est toujours int�ressante de faire des marches avec les urbanistes. J'en avais fait une sur les Grands Boulevards. C'est extr�mement int�ressant de faire attention et de voir la succession � laquelle on ne pr�te pas toujours attention quand on se prom�ne. Quand on veut vraiment regarder, il y a parfois une succession de mobiliers urbains sur des trajets tr�s courts, qui est extr�mement dense et qui pourrait peut-�tre �tre revisit�e. Il faudrait d?ailleurs peut-�tre travailler et imaginer ce qui serait, � partir de services existants, un service de l'esth�tique urbaine parisienne qui regrouperait des services de la Direction des finances, de la DVD, de l'architecture, pour finalement concerter sur les parcours. On voit bien que la localisation n'est pas toujours ? c?est le moins que l?on puisse dire - concert�e avec les habitants et avec les maires d'arrondissement qui souvent, d�couvrent le choix d'implantation, alors m�me qu'ils pourraient faire des propositions d'implantations qui seraient judicieuses. Il y a l�, �videmment, des remarques aussi r�currentes de la part de maires d'arrondissement qui disent�: on n'a pas �t� associ� au choix et on pourrait faire peut-�tre une meilleure proposition. Voil� le sens de ce v?u. Je vous remercie.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.

Pour vous r�pondre, la parole est � Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Je remercie M. BARGETON qui soul�ve un probl�me r�el, que je partage compl�tement. Tout le monde sait que nous devons r�pondre � plusieurs objectifs, et parfois, ces objectifs sont contradictoires. Il y a le sujet de l'encombrement de l'espace public, mais il y a aussi le sujet de la n�cessit� de transmettre de l'information municipale, de promouvoir la culture et la presse - c'est � cela que servent, par exemple, les colonnes Morris ou les dos de kiosque -, d'�tre en conformit� avec les normes sur les diff�rents handicaps, de rajouter dans l'espace public des choses qui apparaissent comme absolument indispensables, comme les d�fibrillateurs. Nous sommes en permanence tiraill�s entre ces objectifs qui peuvent para�tre parfois contradictoires. A cela, il faut ajouter la n�cessit� de respecter le paysage urbain et le patrimoine, tout cela dans le cadre de notre Plan Climat et des enjeux environnementaux. C'est d?ailleurs la raison pour laquelle nous avons cr��, au cours de cette mandature, le groupe Mobiliers urbains, avec les diff�rents groupes politiques, les adjoints concern�s et les services de la Ville. Ce groupe a pour but d?avoir une vision et une coh�rence globales sur la place des mobiliers dans l'espace public, leur insertion dans le paysage, et travailler sur leur design, en respect avec nos diff�rents plans, notamment le Plan Climat et le Plan Accessibilit�. J'ajoute que, lorsque nous avons fait le travail de recensement de l'ensemble des mobiliers urbains, on s'est rendu compte qu'il y avait �norm�ment de choses dispers�es dans les diff�rentes directions de la Ville, et qu?un vrai travail de mise en coh�rence et de coordination se pose. Vous sugg�rez que les mairies d'arrondissement soient impliqu�es. Je crois qu'elles ont aussi un r�le � jouer. Je vous propose donc de voter un v?u de l'Ex�cutif qui va dans ce sens, qui reprend votre proposition, mais qui la pr�cise et l'int�gre dans le dispositif d�j� existant. J'esp�re toutefois, parce que je voudrais signaler ce point qui me para�t essentiel, que vous serez plus nombreux que durant cette mandature o�, � chaque fois que nous avons organis� des rencontres du groupe Mobiliers urbain, il y avait tr�s souvent peu de participants. Les groupes politiques n'�taient pratiquement pas repr�sent�s. C'est bien de faire des v?ux en Conseil de Paris, mais c'est mieux de participer aux groupes de travail quand ils se r�unissent. C'est comme cela que nous arriverons � faire avancer cette question de l'espace public.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie, Monsieur MISSIKA.

Le v?u n��54 est-il maintenu�? Alors, je mets tout d'abord aux voix le v?u n��54 d�pos�?

Il y a M. CRAVENNE qui a demand� une explication de vote.

M. Fran�ois-David CRAVENNE. - Merci, Madame.

Le paysage urbain doit avoir aussi, pour les yeux, une certaine harmonie quant � l'esth�tique et � l'emplacement des panneaux publicitaires. La Ville a une responsabilit� juridique, technique et op�rationnelle. Il est donc extr�mement souhaitable de veiller � un �quilibre de l?espace public afin de servir la qualit� de vie des Parisiens et de ceux qui visitent notre ville. Ce v?u allant dans le bon sens, mon groupe le votera, ainsi que le v?u bis de l'Ex�cutif.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.

Je mets tout d?abord aux voix, � main lev�, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe D�mocrates et Progressistes, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets ensuite aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet de v?u est adopt�. (2019, V. 466).

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