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Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons d?abord le projet de d�lib�ration DASES 213 relatif � l'attribution de subventions de 359.200 euros dans le cadre du plan d?action de la Ville de Paris pour une meilleure r�gulation de l?espace public et une politique coordonn�e de r�duction des risques et des dommages.

La parole est � Mme FILOCHE.

Mme L�a FILOCHE. - Merci, Madame la Maire.

Effectivement, je me suis inscrite sur ce projet de d�lib�ration et sur le suivant. Du coup, je vais faire une seule intervention pour les deux projets de d�lib�ration. Anne SOUYRIS l?a dit � l?instant�: ce sont des sujets tr�s similaires.

Ces deux projets de d�lib�ration mettent en lumi�re un plan d?action qui montre que nous agissons concr�tement, directement dans la perspective de la r�duction des risques, dans un domaine qui, on peut se le dire entre nous, tr�s clairement, pollue le quotidien de beaucoup de Parisiennes et de Parisiens. La Ville est investie depuis plusieurs ann�es sur ces questions et sur les dommages li�s � l?usage de drogues. Nous le savons�: le Nord-Est parisien est tr�s concern� par ces sujets. C?est dans ces arrondissements que la question de la r�gulation de l?espace public se pose de plus en plus.

M�me si nous rappelons r�guli�rement les manquements et les d�sengagements de l?Etat, la mise en ?uvre de ce plan d?action pour une meilleure r�gulation de l?espace public et une politique coordonn�e de r�duction des risques et des dommages � Paris, est un exemple de travail partenarial efficace entre la Ville de Paris, la Pr�fecture de R�gion, l?Agence R�gionale de Sant�, la Mission interminist�rielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, la Pr�fecture de police et le Parquet de Paris. Ce plan permet donc de renforcer les dispositifs sanitaires et sociaux existants port�s par de nombreuses associations, telles qu?"Aurore", l?association "SAFE" et "Oppelia Charonne". Ces dispositifs de proximit� permettent de d�velopper les maraudes et la m�diation sociale quotidienne, de faciliter l?acc�s du mat�riel de r�duction des risques et le suivi d?une bonne centaine de personnes en sortie de rue avec le service "Assore".

L?�lue du 19e arrondissement que je suis et les nombreux riverains, comme l?�quipe municipale, le maire, les associations, les b�n�voles, ne peuvent que constater que la question du crack est en augmentation dans nos arrondissements. Ce sont des cons�quences sanitaires et sociales importantes, avec des consommations sur l?espace public tr�s fortes et visibles qui mettent en danger de nombreux riverains, avec des probl�matiques pour r�gler des situations tr�s complexes qui demandent que de multiples acteurs s?y int�ressent. Le choix de la Ville de cette concertation multipartite donnant sur ce plan d?action triennale est, pour moi, tr�s important.

Le deuxi�me projet de d�lib�ration concerne la mesure n��12 de ce plan d?action, � savoir la mise en place de lieux de repos pour les publics en errance. C?est un choix tr�s important qui est fait�: que ce lieu soit situ� � l?endroit de la consommation, donc � la porte de la Chapelle, que ce soit g�r� par des associations, "Aurore" en particulier qui a une tr�s grande expertise sur le sujet et dirait bien mieux que moi ce que j?essaie d?expliquer ici.

C?est un dispositif qui va �tre ouvert 7�jours sur�7, 6�heures par jour. Il a vocation � viser les usagers dont les parcours de drogue sont complexes, qui �chappent aux dispositifs existants, et qui, en plus, ne sont pas dans les radars actuels de nos travailleurs sociaux. Il vise � proposer des solutions adapt�es, en attendant non seulement l?ouverture d?une salle de consommation � moindre risque sur ce secteur - je le souhaite vraiment - mais aussi des h�bergements et des logements, avec des accompagnements et des soins adapt�s qui permettent enfin que l?espace soit pacifi� et retrouve sa base vitale, qui est celle que tout le monde y vive correctement. Je vous remercie.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme SOUYRIS.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Merci, Madame la Maire. Merci, L�a FILOCHE.

Effectivement, ce "Plan Crack" se met en action. Nous signons une partie de la convention avec des subventions compl�mentaires. Vous savez qu?il y a quatre axes � cette convention. Un axe d?h�bergement et de logement. Vous l?avez dit. Un axe de maraude qui est tr�s important, puisque cela a permis d?avoir - cela est d�j� mis en place - tous les jours des associations qui viennent voir les usagers de drogues, en particulier sur la colline, mais aussi dans le m�tro, sur les diff�rentes lignes qui sont occup�es par les usagers de crack, o� cela pose des probl�mes de s�curit� et de sant� publique pour ces personnes. Et puis, toute la question de l?information, de la pr�vention aupr�s des personnes et de l?accompagnement social. Cela est toujours un peu plus compliqu� parce qu?il y a tout l?aspect de comment on fait venir ces personnes, souvent en grande d�sh�rence, aux soins. La situation dont vous parlez, en mentionnant les S.C.M.R., j?en reparlerai tout � l?heure. C?est vrai que la question de l?espace de consommation contr�l�e permet d?accompagner une consommation, et donc, d?en sortir pour partie.

Je vous remercie. Je parlerai, lors du prochain projet de d�lib�ration, de la salle de repos.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 213.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2019, DASES 213).

Septembre 2019
Débat
Conseil municipal
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