Vœu déposé par le groupe UDI-MODEM relatif à l’expérience artistique DAU.
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Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Nous passons au v?u r�f�renc� n��94 relatif � l'exp�rience artistique DAU.
La parole est � Maud GATEL, pour deux minutes maximum.
Mme Maud GATEL. - Merci, Madame la Maire.
Je m'exprime au nom de B�atrice LECOUTURIER qui, malheureusement, en tant qu?�lue du 16e arrondissement, a d� se rendre en mairie � la suite de la trag�die de ce matin.
Il est un projet artistique qui d�fraie la chronique, qui d�cha�ne les passions et divise le milieu culturel � Paris, c'est bien le fameux DAU.
Pour ceux qui seraient pass�s � travers ce projet DAU�: pour les uns, c'est la reconstitution d'un grand bazar � la sovi�tique�; pour les autres, une dimension spirituelle, une exp�rience in�dite, une immersion dans le quotidien d'un laboratoire sovi�tique.
Nous ne sommes �videmment pas l� pour apporter une quelconque appr�ciation au projet artistique, mais en tant qu?�lus, nous devons nous poser certaines questions puisque cette programmation titanesque transporte le visiteur sur les sites des th��tres de la Ville, du Ch�telet et du Centre Pompidou.
Je rappelle que l'autorisation d'ouverture au public du th��tre du Ch�telet a �t� donn�e le 2 f�vrier dernier par la Commission de s�curit� de la Pr�fecture de police, soit neuf jours apr�s la date initiale.
Pourriez-vous d�s lors nous donner toutes les garanties que ces repr�sentations n'auront aucune incidence sur le calendrier de livraison de ces deux th��tres, le th��tre de la Ville et le th��tre du Ch�telet�? Par ailleurs, la presse a r�v�l� que des failles de confidentialit� des donn�es des spectateurs auraient �t� constat�es et que les conditions de travail de certains salari�s, associ�s au projet artistique, n'auraient pas �t� respect�es. Pourriez-vous alors, Monsieur le Maire, nous assurer que ces interrogations ont bien �t� soulev�es aupr�s des th��tres g�r�s par la Ville de Paris et vous engager � nous transmettre leur r�ponse�?
Je vous remercie.
Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.
Pour vous r�pondre, la parole est � Christophe GIRARD.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - Il y a un grand brouhaha pour vous r�pondre, c'est difficile. Merci. Vous vous faites l'�cho d'une certaine presse, je voudrais en tout cas remercier la Pr�fecture de police...
Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - S'il vous pla�t, vous pourriez tenir vos conversations � l'ext�rieur de l'h�micycle, et veillez � respecter vos coll�gues.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - Je reprends.
Je voulais remercier d'abord la Pr�fecture de police, beaucoup plus courageuse et audacieuse finalement qu'une certaine presse conservatrice, puisqu'elle a su, avec la Commission qui est ind�pendante, permettre les conditions de r�alisation d'une ?uvre absolument exceptionnelle que la Ville de Berlin n'a pas pu faire, et que Paris a eu l'audace d'accepter. Un grand merci � la Pr�fecture de police et � la Commission de s�curit� dans son ind�pendance de nous avoir permis d'ouvrir ces deux th��tres en travaux.
Comme ce matin l'indiquait Eric BUREAU du "Parisien" dans son grand article, c'est une occasion formidable de voir deux chantiers que l'on ne visite jamais en g�n�ral et de voir l'avancement de ces chantiers.
Les chantiers sont respect�s. Je remercie la DCPA et Philippe CAUVIN son directeur qui, avec la Direction des Affaires culturelles et Mme GERMAIN, ont pu mener l'accueil de cette folie DAU tr�s audacieuse � Paris, qu'elle se tienne et qu'elle rencontre un tel succ�s.
Quand il y a des tournages � Paris de films, que ce soit Sofia COPPOLA, Tom CRUISE ou je ne sais quel grand cin�aste, ils ont la responsabilit� de la production, des �quipes, de celles et ceux qui agissent sur le territoire parisien.
Nous ne pouvons en aucun cas avoir la responsabilit� des �quipes et des contrats de travail des producteurs de DAU. Mais bien �videmment, ils sont sous le coup des r�glementations et du droit du travail fran�ais et, bien �videmment que nous ne pouvons douter un instant que le droit de travail fran�ais n'est pas respect�. Apr�s, chacun fera les enqu�tes.
En tout cas, j'encourage chacune et chacun, avant d'en parler, d'y aller.
M. le Pr�fet de police, hier dans un �change avec lui, m'indiquait qu'il n'�tait pas hostile � y rendre lui-m�me une visite, parce que sa curiosit� �tait aiguis�e.
Que vous dire sur le calendrier des travaux�? Bien �videmment, ils sont respect�s. Mais il peut y avoir des retards de travaux qui ne sont pas li�s n�anmoins � l'occupation actuelle.
En tout cas, les calendriers sont respect�s tels qu'ils ont �t� engag�s�: ouverture du th��tre du Ch�telet pour le mois de septembre-octobre prochain, et r�ouverture du th��tre de la Ville d�but 2021. C'est le calendrier que j'ai et que je demande que l'on respecte.
Pour le reste, comme je l'ai d�j� expliqu� � la d�licieuse et primesauti�re pr�sidente de la 2e Commission, Madame LECOUTURIER, je pense que mes explications �taient suffisantes. Je vous demande donc de bien vouloir retirer votre v?u puisque je le consid�re, si vous le voulez bien, comme?
Pourquoi il est sexiste�? Qu'est-ce qu'il y a de sexiste�?
Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe, pr�sidente. - Vous avez fini votre intervention, Monsieur GIRARD�?
Monsieur DUBUS, s'il vous pla�t�!
Est-ce que votre v?u est maintenu�? Oui.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe UDI-MODEM, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.
Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?
La proposition de v?u est repouss�e.
V?u d�pos� par le g
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