61- QOC 98-90 Question de MM. Serge BLISKO, Pierre CASTAGNOU et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris à propos du 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage.
QOC 98-92 Question de M. Henri MALBERG, Mme Martine DURLACH, MM. Alain LHOSTIS, Michel TUROMAN, Pierre MANSAT et des membres du groupe communiste � M. le Maire de Paris relative � la comm�moration du 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � la question concernant la comm�moration du 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, question qui a �galement �t� pos�e par M. BLISKO et M. CASTAGNOU, la r�ponse �tant la m�me pour l'ensemble des deux questions.
Je vous lis la premi�re d'entre elles :
" L'ann�e 1998 marque le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, qui est l'oeuvre, comme chacun le sait ici, de Victor Schoelcher.
Cette date anniversaire, qui est l'occasion de rappeler un fait important de l'Histoire, est aussi un moyen de transmettre aux futures g�n�rations le contenu et le sens de cet �v�nement.
Ainsi, dans le 14e arrondissement, une rue, situ�e aux abords du cimeti�re du Montparnasse, porte le nom de Victor Schoelcher. Malheureusement, aucun texte ne fait r�f�rence, sur ou � c�t� de la plaque, au r�le qu'il a jou� pour abolir l'esclavage.
C'est pourquoi MM. Serge BLISKO, Pierre CASTAGNOU et les membres du groupe socialiste et apparent�s proposent � M. le Maire de Paris, dans le cadre des c�r�monies pr�vues pour le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, de faire poser, le 27 avril 1998 (date anniversaire du d�cret d'abolition) 2 plaques aux acc�s de la rue, rappelant cet �v�nement majeur qui a constitu� au progr�s de l'humanit�. "
Je vous lis la seconde :
" Il y a 150 ans, le 27 avril 1848, la R�publique fran�aise proclamait l'abolition de l'esclavage.
Fruit des luttes conjointes des Antillais et des Fran�ais anti-esclavagistes, cette proclamation est une date essentielle dans l'Histoire de France.
Si cette abolition n'a pas mis un terme � l'exploitation, aux in�galit�s, ni fait dispara�tre le racisme que certains continuent de justifier aujourd'hui, l'ann�e 1848 exprime la solidarit� envers les peuples fran�ais et ceux d'outre-mer pour les droits de chacun � vivre libre.
Aussi, M. Henri MALBERG, Mme Martine DURLACH, MM. Alain LHOSTIS, Michel TUROMAN, Pierre MANSAT et les membres du groupe communiste demandent-ils � M. le Maire de Paris les mesures qu'il compte prendre pour comm�morer � Paris le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage. "
A l'occasion des manifestations qui seront organis�es... pardon, Madame MAC� de L�PINAY, excusez-moi.
Madame MAC� de L�PINAY, vous avez la parole.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Surtout pour l'abolition de l'esclavage masculin.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint. - A l'occasion des manifestations qui seront organis�es pour comm�morer le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, il est pr�vu de rendre hommage � Victor Schoelcher, en modifiant le libell� des plaques de rue qui portent son nom dans le 14e arrondissement, afin de rappeler le r�le d�cisif de ce pionnier du combat en faveur des droits de l'homme.
A cette occasion, une c�r�monie sera organis�e en �troite collaboration avec M. Lionel ASSOUAD, maire du 14e arrondissement.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Il n'y a pas de question particuli�re ?
Monsieur TUROMAN.
M. Michel TUROMAN. - Bien s�r, dans la r�ponse qui est faite il y a des propositions que j'approuve. Ceci �tant dit, je ne suis pas s�r qu'elles soient suffisantes.
Si l'esclavage est aboli en droit, il en est autrement en fait. Il suffit de penser, par exemple, au travail des enfants dans le monde. Je crois donc qu'il y a besoin de poursuivre une r�flexion sur le syst�me esclavagiste dans l'histoire du monde et sur son abolition.
S'il y avait pour cela une journ�e de comm�moration initi�e par la Ville avec diff�rentes manifestations int�grant l'�ducation nationale, je crois que ce serait une bonne chose, et je crois �galement que cela r�pondrait � une demande d�j� tr�s ancienne des personnels de la Ville originaires des D.O.M.-T.O.M. qui sont tr�s nombreux � Paris.
Il faudrait, � mon avis, faire plus que ce que vous pr�voyez.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et Mouvement des citoyens).