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2017 DFA 10 - Lancement d’une procédure de délégation de service public portant sur la gestion, la modernisation et l’exploitation de la Tour Eiffel de gré à gré avec la SETE. Vœu déposé par le groupe Communiste - Front de Gauche relatif à la valorisation de la Tour. Vœu déposé par le groupe Communiste - Front de Gauche relatif à la rénovation de la Tour. Vœu déposé par le groupe UDI-MODEM relatif à l'adaptation de la grille tarifaire.


M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � pr�sent � l'examen du projet de d�lib�ration DFA 10 relatif au lancement d'une proc�dure de D.S.P. portant sur la gestion, la modernisation et de l'exploitation de la Tour Eiffel de gr� � gr� avec la S.E.T.E. et des v?ux r�f�renc�s nos�55, 56 et 57 qui y sont rattach�s. Pour commencer, la parole est � M. Yves POZZO di BORGO, pour cinq minutes maximum.

M. Yves POZZO di BORGO. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues.

Je souhaiterais particuli�rement aborder la question de la modernisation qui est le point central de ce projet de d�lib�ration. Cela fait plus de 25 ans, peut-�tre plus, que ce projet est dans les cartons de la Mairie de Paris et il est plus que temps qu?il soit enfin mis en ?uvre.

Durant tout ce temps, le nombre annuel de visiteurs a globalement augment�, passant d'environ 5,5 millions � la fin des ann�es 1990, � 7 millions en 2015. Ce chiffre a cependant diminu� d'1 million en 2016. Si les attaques terroristes qu'a subies Paris expliquent en grande partie cette baisse de fr�quentation, il ne faut pas sous-estimer l?�preuve des files d'attente qui d�couragent certainement un grand nombre de visiteurs. Ceux-ci sont en effet toujours oblig�s d'attendre patiemment leur pr�cieux s�same vers les �tages sup�rieurs dans des files d'attente sur le parvis. Quand il fait beau, �a va, mais quand il pleut comme aujourd'hui ce n'est pas tr�s agr�able.

Files d'attente dont la fr�quentation est particuli�rement d�sagr�able, du moins pas si positive que cela, aussi bien durant les canicules estivales que lors des �pisodes de froid intense tels que ceux que nous avons connus la semaine derni�re.

Ce projet de modernisation, je le soutiens depuis mon arriv�e dans cet h�micycle en 2001 et je l?ai maintes fois rappel� au cours des deux mandatures pr�c�dentes. D�j�, en 2009, je demandais au Maire de l'�poque de lancer des travaux d'am�nagement en sous-sol de la Tour Eiffel afin d'am�liorer les conditions d'accueil des visiteurs, comme cela se fait dans tous les grands monuments du monde.

J'ai soutenu en 2012 la r�alisation d'�tudes que la Ville avait propos�es pour r�aliser ces am�nagements, �tudes qui avaient d?ailleurs d�j� �t� men�es dans les ann�es pr�c�dentes mais dont les r�sultats n?avaient jamais abouti � la r�alisation de travaux d?envergure, qui �taient et sont encore aujourd'hui indispensables.

M�me s'il est tardif et s'il aurait d� voir le jour beaucoup plus t�t, je ne peux aujourd'hui que saluer la mise en ?uvre de ce plan d'investissement de 300 millions d'euros, qui permettra de moderniser cet ouvrage si embl�matique de notre ville et de notre France. Ce site est exceptionnel et rend tout am�nagement complexe aussi bien sur le plan technique qu'architectural. J'esp�re donc que toutes ces contraintes ne remettront pas une nouvelle fois en cause ce projet.

Je souhaite que ce plan permette enfin d?offrir une attente confortable et enrichissante pour les millions de touristes qui viennent visiter la Tour Eiffel et ils vont continuer � la visiter, comme d'ailleurs les jeunes Parisiens qui, je l'esp�re, auront maintenant l'acc�s gratuit. Une attente au cours de laquelle ces visiteurs pourront profiter d'une offre culturelle et commerciale de qualit�, qui permettra de valoriser ce temps en le rendant agr�able pour les visiteurs.

Un dernier point qu'il est indispensable d'aborder est la s�curit�. C'est un enjeu fondamental et je sais que la direction, le pr�sident comme sa directrice y sont tr�s sensibles. C'est un enjeu fondamental dans la p�riode difficile que nous traversons. La s�curit�, c?est avant tout la protection contre le risque d'attaques terroristes mais c?est aussi la protection des visiteurs contre les pickpockets ou encore les m�thodes agressives des vendeurs � la sauvette qui inondent la Tour Eiffel.

Les travaux qui vont s'engager doivent permettre d?assurer la s�curit� des visiteurs sans toutefois transformer la Tour Eiffel en forteresse. Ce projet doit prendre en compte ces contraintes s�curitaires tout en garantissant une certaine fluidit� pour ceux et celles qui souhaitent d�ambuler aux abords de la Tour Eiffel et sur le Champ-de-Mars. Le secteur de la Tour Eiffel doit pouvoir rester un lieu de promenade et les �quipements de s�curit� devront �viter autant que possible d'obstruer la perspective exceptionnelle allant du Trocad�ro � l?Ecole militaire.

J?aimerais que ce travail sur la Tour Eiffel soit aussi l'occasion de lancer une r�flexion qui est dans les cartons de la Ville de Paris depuis peut-�tre 30 ou 40 ans, et que j'appelle de mes v?ux l� aussi depuis de nombreuses ann�es, sur l'axe Trocad�ro, Tour Eiffel, Champ-de-Mars et Ecole militaire et jusqu'� l'avenue de Breteuil. C'est une promenade qu?il faut vraiment relancer.

Je me permettrai aussi sans agressivit� de rappeler au Maire adjoint? Il m'arrive de faire mon "footing" sur les quais de la Seine et on a v�ritablement sur les quais hauts, non pas rive gauche mais rive droite? J'attire l'attention du Maire adjoint, puisqu'il est au Conseil d'administration de la Tour Eiffel avec moi, sur le fait que ces quais ont besoin d'�tre r�am�nag�s. Ils sont souvent sales et l'ensemble des touristes qui vont voir la Tour Eiffel ont besoin d?avoir quelque chose de beaucoup plus valorisant pour nous. Les bancs notamment sont dans un �tat lamentable.

Je sais que c'est un des projets pour l'avenir mais il est important que la Ville de Paris en prenne conscience et investisse �galement dans cet am�nagement des quais rive droite. Je sais que du c�t� rive gauche on avait un gros probl�me de rats, la Ville en a pris conscience et un combat est men� l�-dessus.

J'esp�re que la Tour Eiffel restera pour nous, pour la Ville de Paris, pour les Parisiens, pour tous les Fran�ais et pour les Europ�ens un symbole de beaut� comme l?est la Ville de Paris�!

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur le Pr�sident.

La parole est � M. Eric AZI�RE, pour 5 minutes maximum.

M. Eric AZI�RE. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire.

Je voulais profiter de cette inscription pour m?exprimer plut�t sur les deux v?ux rattach�s sur la Tour Eiffel. D'abord, sur le premier d�pos� par le groupe Communiste - Front de Gauche, qui pose la question d'une r�f�rence du Champ-de-Mars � la R�volution fran�aise. Est-ce que le Champ-de-Mars est un site r�volutionnaire�? Oui, bien s�r, et de fait il est d�j� une �tape importante du parcours de la R�volution fran�aise que nous avons voulu cr�er gr�ce � vous tous unanimement et par la mise en place d'une mission d'�valuation avec laquelle nous allons travailler, une premi�re r�union ayant d�j� eu lieu autour de Catherine VIEU-CHARIER.

C'est la raison pour laquelle nous soutiendrons le v?u du groupe Communiste - Front de Gauche qui fait r�f�rence � la port�e historique de la Tour Eiffel, � l'endroit o� elle est, c'est-�-dire sur le Champ-de-Mars. En 1889, elle c�l�bre effectivement un hommage � la R�volution fran�aise, un hommage � ce qui a �t� le premier anniversaire de la prise de la Bastille sur le Champ-de-Mars rebaptis� de fait le Champ de la F�d�ration, o� 300.000 spectateurs parisiens vont assister � un spectacle orchestr� par Talleyrand et au cours duquel le roi va pr�ter serment sur la Constitution. Ironie de l?histoire, un an apr�s, au m�me endroit, cela va �tre la fusillade du Champ-de-Mars, c'est-�-dire un dimanche, le 17 juillet. Emmen�s par les cordeliers et les jacobins, les Parisiens vont aller signer la premi�re p�tition qui porte en germe la col�re du peuple fran�ais, apr�s la fuite de la famille royale � Varennes, juste un mois plus t�t, alors qu?il reniait ainsi le serment qu'il avait port� � la Constitution. C'est au cours de la dispersion de cette manifestation, malheureusement sur ordre du premier Maire de Paris, Jean Sylvain Bailly, que les Gardes nationaux vont tirer sur la foule faisant ainsi au moins 50 morts. M. Bailly paiera d?ailleurs de sa vie, ex�cut� au m�me endroit, c?est-�-dire aujourd?hui, � ce qui pourrait correspondre � l?avenue de la Bourdonnais, cette erreur politique et cette erreur logistique.

Enfin, toujours le Champ-de-Mars, deux ans plus tard, le 8 juin 1794, cette fois, c'est David le peintre qui organisera, sur ce site, un �v�nement voulu grandiose par les R�volutionnaires, la F�te de l?�tre supr�me, ce culte de la raison, v�ritable d�ification des id�aux des Lumi�res inspir�s par Voltaire et Rousseau. Il sera pr�sid� par Robespierre lui-m�me, deux mois avant son arrestation et son ex�cution.

C'est dire si se situe bien l�, et d'ailleurs ce sera tout l'intelligence du parcours de la R�volution fran�aise que d'essayer de s'approprier ainsi des sites historiques et des monuments touristiques comme la Tour Eiffel.

Pour le deuxi�me v?u, celui que nous avons d�pos� au groupe UDI-MODEM, il nous a paru que trop peu de petits Parisiens �taient mont�s sur la Tour Eiffel alors qu?elle est le monument embl�matique de leur ville et peut-�tre un des monuments les plus connus du monde. Comment ne pas imaginer que cette jeune citoyennet� parisienne ne soit durablement marqu�e par le souvenir d'une visite tout en haut de la Tour Eiffel�? Comment ne pas penser qu'en d�couvrant sa ville � 300 m�tres d'altitude, elle ou il ne la voit pas autrement que ce que son quotidien lui apprend tous les jours, sur ses trajets habituels entre deux particules fines�? "Thinking different", disait le slogan d'Apple et c'est dans cette vision distanci�e et globale de Paris, sa ville, que se renforcera chez nos enfants ce sentiment d'appartenance � une communaut� humaine que nous voulons leur transmettre, au-del� de sa famille, de son �cole, sa ville�: Paris. C'est la raison pour laquelle nous voudrions que la Ville de Paris propose � tous les petites Parisiennes ou petits Parisiens un billet individuel d'acc�s au sommet de la Tour Eiffel. Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

La parole est � M. Bernard GAUDILL�RE, pour 5 minutes maximum.

M. Bernard GAUDILL�RE. - Monsieur le Maire, je crois que le projet de d�lib�ration que nous allons voter est tr�s important puisqu'il fixe le cadre de l'activit� de la Tour Eiffel pour 15 ans. Il y aura, certes, un projet de d�lib�ration plus pr�cis � l'automne, mais les grandes lignes arr�t�es aujourd'hui ne changeront pas. Je ne vais pas en faire un expos� d�taill�, je vais plut�t m'appesantir sur quatre points qui me paraissent essentiels.

D'abord, les relations entre la Tour et la Ville. Vous savez que nous avons fait le choix de transformer la S.E.TE. en soci�t� publique locale, ce qui signifie un lien plus �troit avec la Ville, qui est le seul actionnaire. � dire vrai, cela n?a rien chang� au fonctionnement concret de la Tour puisqu'il s'agissait en fait d'aligner le droit sur la r�alit�. Mais ce changement juridique a eu deux cons�quences tr�s positives. D'abord, le conseil d'administration se trouve maintenant exclusivement compos� d'�lus, et tout en parlant sous leur contr�le ici m�me, je suis personnellement tr�s heureux du climat extr�mement consensuel qui r�gne entre nous. D'autre part, l'attribution de la D.S.P. � la S.E.T.E. en a �t� extr�mement facilit�e puisque sans appel � la concurrence, ce qui a �limin� une s�rieuse inqui�tude � l'int�rieur de la soci�t�.

Deuxi�me point, le programme d'investissement. Le projet de d�lib�ration pr�voit un programme d'investissement de 300 millions d'euros sur 15 ans. Pour bien appr�cier cet effort, il faut distinguer entre les investissements classiques et les investissements exceptionnels. Les investissements classiques, ce sont les r�novations d'ascenseur et d'�tage, le scintillement, la peinture, la maintenance, etc., soit 200 millions d'euros au total. Ramen� � un montant annuel, soit un peu plus de 13 millions d'euros, c'est tr�s exactement ce qui a �t� investi � la Tour durant les 12 ann�es de l'actuelle D.S.P. Donc, il n'y a l� aucun changement.

Mais la future D.S.P. pr�voit, en outre, deux investissements exceptionnels d'un montant global de 100 millions d'euros, ce qui est un effort consid�rable�: le centre d'accueil�: 80 millions d?euros, et la cl�ture de s�curit�: 20 millions d?euros. Ce sont les deux autres sujets que je vais aborder.

Troisi�me point�: la s�curit�. Il faut que les Parisiens, au-del� m�me du Conseil de Paris, sachent que tout a �t� mis en ?uvre, depuis les attentats de 2015, pour garantir la s�curit� de nos visiteurs et de nos personnels. Chacune de ces mesures a fait l'objet d'une concertation tr�s �troite avec la Pr�fecture de police, et je veux saluer avec beaucoup de force, l'engagement de la Pr�fecture et l'engagement personnel du Pr�fet de police sur ce sujet.

Ces mesures de s�curit� sont nombreuses, je n'en �voquerai que deux, les plus fondamentales�: d?abord, la pr�sence permanente de personnels militaires et policiers en armes. Le Pr�fet de police nous a donn�, et m'a donn� de mani�re tr�s fr�quente, des assurances sur le maintien de cette pr�sence. C'est �videmment une pi�ce ma�tresse de la s�curit� de la Tour. Ensuite, la cl�ture du parvis, que j'�voquais � l'instant, a d'abord �t� provisoire durant l'Euro. Elle a �t� prolong�e apr�s l'Euro sur une d�cision personnelle de la Maire de Paris qui a estim�, � juste titre, que l'on ne pouvait pas baisser la garde.

Cette cl�ture � laquelle s'effectuent de stricts contr�les est aujourd'hui compos�e de barri�res et d'"Algeco" assez inesth�tiques, ce qui a conduit � �tudier la construction d'une barri�re majoritairement en verre anti-balles bien entendu, qui puisse �tre � la fois esth�tique et invuln�rable. Elle englobera la plus grande partie des jardins de la Tour Eiffel et l'entr�e des visiteurs s'effectuera � l'Est et � l'Ouest, c'est-�-dire � des endroits plus s�rs que le Nord et le Sud. Les �tudes ont �t� men�es si rapidement que nous esp�rons un d�but des travaux � l'automne prochain.

Enfin, quatri�me et dernier point, le centre d'accueil, sujet qui a d�j� �t� �voqu� par M. le S�nateur POZZO di BORGO. Il est vrai que l'accueil des visiteurs n'est pas aujourd'hui au niveau de ce qu'il devrait �tre dans l'un des monuments les plus embl�matiques du monde.

Le projet est ancien, il a eu une maturation tr�s longue, mais une relance tr�s nette a eu lieu l'an dernier. Nous disposons aujourd'hui d'un projet qui n'est peut-�tre pas encore tout � fait finalis�, mais dont les grandes lignes sont connues et que j'ai pr�sent� au conseil d'administration. Il sera pr�cis� durant les prochains mois, mais maintenant que son financement est pr�vu par cette actuelle D.S.P., r�jouissons-nous tous.

En conclusion, si vous le permettez, deux remarques tr�s rapides.

Je voudrais d'abord rassurer le groupe Communiste qui s'inqui�te, dans son v?u, des projets de r�forme de la billetterie. Je veux lui donner une assurance formelle et je ne pense pas que les adjoints au Maire me contredisent, l'intention d�termin�e de la Ville et de la S.E.T.E. �tant que cette r�forme se fasse dans une n�gociation avec les repr�sentants du personnel afin de trouver des solutions consensuelles.

Tout dernier point. Tous les Parisiens, tous les Fran�ais sont profond�ment attach�s � ce symbole national. Ce projet de d�lib�ration, qui encadre le destin de la Tour pour les 15 ann�es prochaines, d�montre que la Ville est consciente de cette importance et soucieuse de fournir � la Tour les moyens de son d�veloppement.

Merci.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � M. Pascal JULIEN.

M. Pascal JULIEN. - On aurait pu nous �pargner, dans ce projet de d�lib�ration, un paragraphe de propagande en faveur des Jeux olympiques. Il n'y a pas besoin des Jeux olympiques pour entretenir cette Tour. On esp�re bien que, m�me sans les Jeux olympiques, il y aurait eu un investissement important pour r�pondre � des besoins �nonc�s depuis longtemps. Cela a �t� dit. Nous approuvons, �videmment, l'ensemble du projet de d�lib�ration, notamment la cr�ation de ce centre d'accueil et �galement une fluidification de la billetterie gr�ce au d�veloppement des ventes en ligne aux conditions qui viennent d'�tre rappel�es par le Pr�sident de la S.E.T.E., c'est-�-dire qu'il y aura, j'imagine, des n�gociations et que personne ne se retrouvera sur le carreau, en quelque sorte.

Enfin, les travaux envisag�s seront en site occup�. Est-ce que l'on pourrait avoir des pr�cisions sur ce point, car leur importance est tr�s grande�? C'est en site occup�. Quel est le phasage�? Est-ce que les visites ne vont pas �tre troubl�es�? Est-ce que cela ne va pas g�n�rer une baisse de la fr�quentation pendant au moins quelques mois�?

Nous approuvons, �videmment, l'investissement en faveur de l'entretien du patrimoine, de ce point de vue. Je tiens � dire mon attachement au maintien du syst�me hydraulique de l'ascenseur Ouest, je crois, qui est un appareillage que je vous conseille de visiter, car il existe les coulisses de la Tour Eiffel. On peut visiter les coulisses de la Tour Eiffel, on peut visiter cet ascenseur qui date v�ritablement de son origine. Il est tr�s rare en France - je ne crois pas qu'il y ait d'autres cas ailleurs - d'avoir un outil industriel qui soit encore en activit� commerciale. Donc je serai tr�s attentif � ce que les travaux de r�novation ne se traduisent pas par une suppression de cette motorisation hydraulique. J'ai eu l'occasion, d'ailleurs, de le dire � plusieurs reprises, je crois, au C.A. de la S.E.T.E.

Enfin, nous sommes devenus une S.P.L. Or, des discussions ont lieu actuellement au Parlement qui pr�voient la disparition du D�partement de Paris. Le D�partement de Paris, c'est 40�% de l'actionnariat public de la S.P.L., la Ville ayant 60�%. C'est une simple question�: quelles seront les cons�quences de cette nouvelle l�gislation sur la S.P.L.�?

Enfin, je terminerai sur un mot concernant la s�curisation. Je comprends parfaitement la n�cessit� d'�tre extr�mement attentif � la Tour Eiffel qui, �videmment, serait une cible exceptionnelle pour les terroristes et qu?il faut renforcer. Toutefois, j'ai beaucoup appr�ci� les propos d'Yves POZZO di BORGO, tout � l'heure, qui a dit�: oui, mais sous condition que cela ne se transforme pas en forteresse. Et c'est un peu ce que je crains�: que la Tour Eiffel ne se transforme en forteresse. Je ne peux pas le dire mieux que cela a �t� dit. Nous serons attentifs aussi � ce que les moyens d�ploy�s soient efficaces et ne rel�vent pas simplement d'une sorte d?affichage s�curitaire, car je suis de ceux qui, aujourd'hui, estiment qu'� l'�chelle nationale, il y a beaucoup d'affichage s�curitaire. On voit notamment des gardes statiques, par exemple, ou des patrouilles qui ne servent � rien, vraiment � rien, sinon � rassurer. Notre objectif n'est pas de rassurer, il est de prot�ger r�ellement.

Voil�. Sur ces mots, bien s�r, nous voterons ce projet de d�lib�ration.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. La parole est � Mme Catherine DUMAS.

Mme Catherine DUMAS. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, vous nous demandez d'approuver le principe d'un nouveau mod�le de d�l�gation du service public relatif � l'exploitation de la Tour Eiffel et un investissement de pr�s de 300 millions d'euros, dont 100 millions, comme l'a rappel� le Pr�sident GAUDILL�RE, � titre d'investissement exceptionnel. J'aimerais, � ce titre, apporter le soutien de mon groupe � la proposition d'investissement qui nous est donc soumise aujourd'hui.

Cr��e en 1889 dans le cadre de l'Exposition universelle, la Tour Eiffel occupe, bien s�r, une place de choix dans notre patrimoine local et national. Parce qu?elle est une composante de la m�moire collective de notre ville, de notre pays, nous avons le devoir de la conserver, de la restaurer et de la valoriser. C'est tout le sens de ce plan d'investissement qui r�pond � une politique de valorisation effective et qui, bien s�r, r�pond � une demande pressante.

Tout d'abord, ce plan devrait pouvoir am�liorer les conditions de visite en am�liorant la gestion des flux et en modernisant l'accueil. Le r�am�nagement du second �tage devrait permettre de fluidifier le parcours des visiteurs. A l'�re num�rique, �galement, l'id�e d'une modernisation du service de billetterie, tr�s demand�e, va favoriser les e-tickets. Cela nous semble �tre une option tout � fait pertinente. Cela va permettre, entre autres, de r�duire ces tr�s grandes files d'attente, tout en pr�servant une augmentation certaine des visiteurs, bref, un meilleur accueil. Sur ce point, j'�tais d�j� intervenue il y a de nombreuses ann�es dans cet h�micycle pour r�clamer un centre d'accueil.

Par rapport au regard du contexte s�curitaire actuel qui vient d'�tre �voqu�, ces investissements permettront de trouver des solutions afin de mettre en s�curit� le public en cas d'intrusion d?un groupe d'individus � pied ou � bord d?un v�hicule. Pour cela, je pense qu'il est n�cessaire de tenir compte de trois axes�: ma�triser les mouvements de foule, autoriser le confinement en cas d'attentat et faciliter les acc�s des secours.

Enfin, Paris est candidate � l'accueil des Jeux olympiques et je ne trouve pas qu'il s'agisse d'une propagande, par rapport au pr�c�dent orateur. Paris est candidate � l?accueil des Jeux olympiques de 2024, � l'Exposition universelle de 2025 aussi.

La Tour Eiffel doit pouvoir constituer une marque de la puissance que d�gage notre ville. Puissance �conomique, tout d'abord, puisque la Tour Eiffel est le b�timent payant le plus visit� au monde, avec pr�s de 6 millions de visiteurs par an. Puissance historique, ensuite, puisque la Tour Eiffel n'est rien d'autre que le t�moignage de notre grande �poque industrielle. Cela dit, il nous faut �tre vigilant. Les am�liorations propos�es ne doivent pas, et cela a �t� dit pr�c�demment, d�naturer les aspects architecturaux des alentours et, �galement, ce plan d'investissement ne doit pas �tre amorti par une augmentation des tarifs. In fine, compte tenu de la politique de croissance dynamique que nous souhaitons pour Paris, ce plan d'investissement ne peut �tre que salu�. Paris doit, en effet, �tre un exemple de la qualit� de l'accueil, de l'offre culturelle et touristique parisienne.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. La parole est � M. le Pr�sident Nicolas BONNET-OULALDJ.

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous avons, aujourd'hui, un d�bat tr�s important sur l'avenir de la Tour Eiffel, sur des investissements n�cessaires pour les travaux d'am�nagement et, comme l'a dit Bernard GAUDILL�RE�: on s'engage sur les 15 ans � venir. Au c?ur de ces d�bats, nous devons nous poser une question essentielle�: celle de la conception que l'on a de la Tour Eiffel.

Je voudrais, avant tout, remercier le Pr�sident AZI�RE pour ses propos, pour son intervention, pour ses propositions, notamment au sujet du parcours historique de la R�volution fran�aise, mais aussi pour la gratuit� pour les petits Parisiens, que je partage pleinement. Vous pourrez compter sur moi au sein du conseil d'administration pour d�fendre ces id�es, Pr�sident AZI�RE. Je sais que Bernard GAUDILL�RE y sera tr�s sensible.

Pour nous, la Tour Eiffel est un monument culturel et patrimonial portant les valeurs universelles de notre pays dans le monde entier. C'est d'ailleurs pour cela que des millions de personnes viennent la visiter. En r�sum�, pour nous, la Tour Eiffel, ce n'est pas Disneyland. Ce sont des ing�nieurs, des scientifiques qui ont fait ce pari fou�: une tour de 300 m�tres, tout en m�tal, habill�e, � la fin du XIXe si�cle qui �tait fascin� par les sciences, les d�couvertes et leurs applications industrielles.

Si des esprits chagrins, et non des moindres, comme Maupassant et d?autres, se sont �lev�s contre la Tour, ils l'ont attaqu� sur son esth�tique. Paris engendre des d�bats � chaque fois qu?elle fait le pari de l'innovation et des choix architecturaux audacieux. Ce fut le cas, plus pr�s de nous, de Beaubourg, qui f�te aujourd'hui ses 40 ans. Paris sans pol�mique esth�tique n'est pas Paris. La Tour a mis des ann�es � convaincre ses contemporains. Elle les a convaincus parce qu'elle a quatre pieds solides. Le premier, c?est la prouesse technique de sa construction. Le second, c?est le support scientifique, notamment radio et t�l�vision, elle a abrit� tant d'exp�riences qui sont depuis rentr�es dans la vie quotidienne des Fran�ais.

Le troisi�me, c'est le symbole historique qu'elle repr�sente, la fille des lumi�res et de la R�volution fran�aise. Elle s'inscrit dans la philosophie de ceux qui mettent la science et la technique au service d'un id�al.

Enfin, le quatri�me pilier, elle est source d'inspiration litt�raire et picturale, elle est dans le patrimoine culturel des Parisiens et national, ind�boulonnable si vous me permettez l'expression.

Ce n'est pas pour rien que les publicitaires ont voulu s'en servir, comme Citro�n dans les ann�es 30, ou bien certains pour support de propagande, comme les Nazis occupant Paris.

Mais c'est elle qui le 25 ao�t 1944 ouvre les bras au G�n�ral de Gaulle, l'appelant "mon grand" dans un dessin devenu c�l�bre de Jean Effel.

C'est gr�ce � son jeu de lumi�res que l'on a pu rendre hommage ces derniers mois � Bruxelles, Berlin, Orlando, et encore hier � Qu�bec touch�s en leur c?ur par les attentats, comme nous l'avions �t�.

Si c'est sur la place de la R�publique et de la Bastille que l'on se retrouve pour nous rassembler dans la joie et dans la peine, c'est � la Tour Eiffel que nous demandons de rendre visibles ces m�mes joies et ces m�mes peines.

Celle qui abrite le plus beau feu d'artifices le jour de la F�te nationale. Celle qui s'allume et s'�teint selon que l'on veut dire notre bonheur ou notre tristesse, c'est de ce monument que l'on parle au monde entier, c'est de cette part de nous-m�mes que bien des pays �trangers nous envient et ont tant de fois tent� de copier.

Cette vieille dame, nous devons la respecter, et si bon nombre de touristes la gravissent pour profiter de cet unique point de vue de notre Capitale, ils doivent conna�tre son origine, son histoire et la philosophie qui a sous-tendu � son �l�vation.

Voil� pourquoi notre groupe tient �norm�ment � ce que le nouvel espace d'accueil soit aussi un lieu o� l'on retrouve tous les aspects de la Tour Eiffel, tant historiques que scientifiques.

Ce sera une �tape importante du parcours du Paris r�volutionnaire, comme nous l'avons tous souhait� en approuvant la proposition de d�lib�ration de notre coll�gue de l'UDI, et c'est pour cette raison que je repr�sente un v?u demandant que le futur centre d'accueil s'inscrive dans ce parcours historique de la R�volution fran�aise. Je pense que la nouvelle structure juridique que nous avons choisie pour l'administrer doit garder cette boussole. La Tour ne doit en aucun cas devenir un parc d'attractions. Nous pensons d'ailleurs qu'il ne serait pas anormal que Paris et la S.E.T.E. ne soient pas les seuls � porter le co�t de la r�novation n�cessaire. L'�tat pourrait y contribuer � sa hauteur dans la part des travaux, car au-del� de Paris, elle est le symbole de la France. Nous pensons aussi que les agents qui travaillent en sont les meilleurs d�fenseurs, il faut s'appuyer sur leurs comp�tences et leur attachement et bien entendu il faut que les choses �voluent, mais l� encore ce sont des personnels qui travaillent dans un monument historique et pas dans un parc d'attractions. La modification des r�servations pour fluidifier les entr�es, pourquoi pas, mais nous pensons � la formation des personnels. De plus, ne soyons pas na�fs, ce n'est pas la r�servation des billets par Internet qui changera quelque chose � la capacit� des ascenseurs, qui sont v�ritablement des m�tropoles pour les visiteurs. Alors oui, je termine, oui � 300 millions d'investissement, mais faisons les choses dans l'ordre avec l'attention que m�rite cette belle Tour. C'est pour cette raison que je pr�sente un v?u qui regarde ce chantier dans la dur�e. Pour bien r�ussir cette r�novation, il faut l'assentiment des personnels mais aussi pour que les visiteurs en p�tissent le moins possible.

(Mme Colombe BROSSEL, adjointe, remplace M. Emmanuel GR�GROIRE au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur BONNET-OULALDJ.

Je donne la parole � M. Jean-Fran�ois MARTINS.

M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci, Madame la Maire, merci � tous les orateurs pour beaucoup administrateurs de la Tour Eiffel, et bien s�r son pr�sident.

Au nom de Julien BARGETON et de moi-m�me, je vais vous apporter peut-�tre quelques �l�ments suppl�mentaires sur ce lancement de la proc�dure de D.S.P.

D'abord, lancement, parce que nous n'adoptons pas aujourd'hui le contrat de D.S.P. avec la S.E.T.E., nous engageons le dialogue, la conversation pour que ces grandes orientations que nous adoptons aujourd'hui nous permettent, dans les 9 mois qui viennent, de finaliser avec l'expertise technique de la S.E.T.E. de ses agents, de son conseil d'administration, la r�ponse pr�cise dans laquelle il y aura la r�ponse du phasage des travaux et des sites occup�s, Monsieur JULIEN, dans laquelle il y aura, Monsieur BONNET-OULALDJ, la question des cons�quences et de la mani�re dont on peut associer les agents � un certain nombre de modernisations.

Ce sont les orientations que nous adoptons aujourd'hui, la mani�re pratico-pratique sera justement l'objet des conversations et de l'adoption finale en septembre prochain du contrat de D.S.P.

Cette Tour, une grande partie d'entre vous l'a indiqu�, n'est ni strictement un monument, ni strictement un lieu embl�matique touristique o� l'on accueille du public. C'est pr�cis�ment les deux�: un monument d'histoire patrimoniale, industriel, scientifique de Paris, qu'il faut donc pr�server et entretenir � ce titre, comme un magnifique objet historique, c'est quasiment la moiti� de ce budget d'investissement, et de l'autre, c'est un lieu touristique embl�matique, peut-�tre pas une attraction, Monsieur BONNET-OULALDJ, mais une chose qui doit avoir les normes d'accueil de ces grands lieux touristiques.

Par cons�quent, c'est l'objet de l'autre moiti� de ce plan d'investissement, am�liorer l'accueil et la qualit� de la visite � la Tour Eiffel.

Cela veut dire entretenir la peinture avec une grande campagne qui doit se faire dans la d�cennie qui vient. Renouveler le scintillement de l'an 2000, qui a 17 ans cette ann�e et va rentrer dans la d�cennie prochaine dans un moment o� il devra �tre renouvel�, mais �galement l'entretien des ascenseurs et de l'ensemble de la vie courante de la Tour.

Et puis, un lieu embl�matique recevant du public, un lieu touristique, cela veut dire assurer la s�curit� de nos visiteurs dans un moment de contraintes et de menaces importantes avec le plan pr�cis� tr�s justement par le Pr�sident de la S.E.T.E., mais aussi la modernisation de l'accueil, des flux sur la Tour Eiffel et sous son parvis.

Petite diff�rence peut-�tre avec M. POZZO di BORGO qui n'est pas en s�ance, du coup je vais m'abstenir de lui r�pondre.

Deuxi�me sujet cependant, l'investissement de ces 300 millions d'euros, l'envie d'entretenir ce monument autant que d'am�liorer l'accueil, et je le dis peut-�tre plus encore au nom de Julien BARGETON que de moi-m�me, n'emp�che pas l'exigence de gestion.

Comme sur l'ensemble de nos grandes concessions, Julien BARGETON a associ�, � travers le comit� des concessions, l'ensemble des groupes politiques et d�j� depuis quatre occasions, il y a un comit� de pilotage de la Ville avec l'ensemble des Directions, qui permet de suivre cette future D.S.P. avec extr�mement d'exigence.

Exigence d'ailleurs dont vous verrez dans cette proc�dure de D.S.P. que la transformation en S.P.L de la S.E.T.E., et donc l'absence de mise en concurrence, ne nous rend pas moins exigeants sur la qualit� de gestion, sur les investissements � faire, et pr�cisons-le parce que dans le langage d'approximation, ce ne sont pas 300 millions d'euros qui vont �tre investis par la Ville mais bien par la S.E.T.E. elle-m�me, sans argent public des Parisiens, sur sa capacit� de gestion, sa capacit� y compris parlons-en parce que personne ne l'a �voqu�, de diversifier et d'augmenter ses recettes propres.

Et c'est sur l'exploitation de la Tour, notamment une augmentation tarifaire, il faut se dire les choses, qui va nous permettre d'assumer ce plan d'investissement ambitieux, mais aussi en diversifiant les financements dans les concessions, les restaurations, mais aussi, comme tout grand monument, avec le m�c�nat, le "crowdfunding", il est exig� que la Tour travaille d�sormais avec un objectif � part enti�re.

Tout cela, nous avons 9 mois pour le discuter avec les administrateurs de la S.E.T.E. que vous �tes, avec les repr�sentants du personnel, pour trouver le phasage des travaux jusqu'� 2024, ce n'est pas de la propagande, mais probablement une contrainte d'agenda que nous avons, Monsieur JULIEN, d'avoir livr� ces op�rations, d'avoir non pas seulement mis nos visiteurs � l'abri des al�as m�t�o quand ils font la file d'attente, mais si possible d'avoir r�duit, voire supprim� ces files d'attente de sorte que nous ayons � peine besoin de les abriter.

Dans les neuf mois, nous devons donc fixer ces orientations. Vos v?ux en proposent quelques-unes. J'�mettrai un avis favorable sur ces trois v?ux avec quelques petits amendements, en pr�cisant notamment que ce n'est pas la Ville mais bien la S.E.T.E. qui doit op�rer un certain nombre d'�l�ments.

De la m�me mani�re, de pr�ciser qu'il n'y a aucun phasage des travaux pr�vu, c'est pourquoi nous supprimerons "inscrive les travaux de modification", mais plut�t "demander � la S.E.T.E?"

Je finis les r�ponses au v?u, Madame la Maire.

Enfin, sur le v?u UDI-MODEM, je propose de ne pas prendre une perspective trop large aujourd'hui pour laisser la S.E.T.E. nous r�pondre sur la capacit� d'offrir � chaque petit Parisien un billet d'acc�s au sommet de la Tour durant sa scolarit�. Il faudra probablement pr�ciser la tranche d'�ge et la fr�quence, mais la volont� de permettre cela aux enfants, nous l'avons. Je vous ai transmis un amendement, trouvons la bonne formule et laissons la S.E.T.E. nous dire ce qui est raisonnable au regard de ses contraintes d'exploitations et budg�taires. Merci.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.

Nous allons passer au vote du v?u n��55 du groupe Communiste avec une proposition d'amendement, qui est accept�e.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Communiste - Front de Gauche, amend�e par l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u amend�e est adopt�e. (2017, V. 25).

Concernant le v?u n��56 du groupe Communiste, avec une proposition d?amendement?

Non, c?est bon, d?accord, donc amendement accept�.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Communiste - Front de Gauche, amend�e par l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u amend�e est adopt�e. (2017, V. 26).

Je mets aux voix le v?u n��57 du groupe UDI-MODEM, avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?...

L�g�rement amend�, absolument.

Je suis bien emb�t�e, parce que je vois Eric AZI�RE depuis tout � l?heure dire qu?il n?a pas les amendements.

Alors, je vous propose que nous terminions cette op�ration de vote et on prendra le temps de se recaler, mais manifestement, les propositions d?�changes ont �t� int�gr�es par les uns et par les autres.

Donc, avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe UDI-MODEM, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est adopt�e. (2017, V. 27).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFA 10.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2017, DFA 10).

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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