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Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à la sécurisation de la coulée verte.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le v?u r�f�renc� n��83, d�pos� par le groupe les R�publicains, est relatif � la s�curisation de la coul�e verte.

La parole est � Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, depuis plusieurs mois, les incidents, intrusions nocturnes et infractions se multiplient de fa�on r�currente sur la promenade de la Petite Ceinture. On ne compte plus les bris de vitres par jets de pierres dans les habitations qui bordent la coul�e verte du 15e, mais aussi les provocations, menaces et insultes.

De nombreuses plaintes ont �t� d�pos�es par les riverains exc�d�s, en particulier par les habitants des 361, rue Lecourbe, 3, boulevard Victor, 4, square Desnouettes, 71, rue Desnouettes, ainsi que par les 40 et 42, rue du Hameau.

� ceci, s'ajoutent des d�gradations � r�p�tition sur les ascenseurs, dont le montant des r�parations s?�l�ve � 30.000 euros pour la seule ann�e 2016. Cette situation requiert la mise en ?uvre de mesures efficaces pour mettre un terme � ces faits intol�rables en ces lieux de promenade.

Avec Philippe GOUJON, nous vous demandons donc, Monsieur le Maire et Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, de prendre des dispositions appropri�es pour assurer une surveillance efficace de la coul�e verte du 15e, et notamment de faire proc�der � un audit pour renforcer la protection du site et des habitations qui bordent l?ancienne voie ferr�e, de supprimer ou de recouvrir le ballast. Tant que les projectiles seront � port�e de main, les immeubles riverains resteront une cible privil�gi�e pour les actes de vandalisme.

Nous vous demandons d?�tudier la mise en place d?une surveillance par vid�o-protection et d?affecter des personnels pour assurer quotidiennement la s�curit� de la coul�e verte, mais aussi de faire aboutir les enqu�tes de police afin d?identifier les auteurs de ces actes de vandalisme.

Pour r�sumer, il faut mettre un terme � ces agressions qui mettent en danger les riverains. J?esp�re, Monsieur le Maire, Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, que nous serons entendus.

Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme P�n�lope KOMIT�S.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe. - Madame de CLERMONT-TONNERRE, votre v?u porte sur la s�curit� de la Petite Ceinture. Les incidents qui ont pu avoir lieu sur la Petite Ceinture, et je parle de quelques incidents, ne sont �videmment pas acceptables. N�anmoins, je me permets de vous rappeler que pour toute l?ann�e 2016, la Direction de l?Environnement n?a re�u que deux plaintes et n?a constat� sur place que cinq d�gradations mat�rielles, et je vais peut-�tre �tre un peu d�sagr�able, mais cela malgr� un certain nombre de courriers anxiog�nes qui ont �t� adress�s aux riverains les incitant � d�poser plainte. Nous devons nous baser sur les faits que nous connaissons.

Cet espace vert est tr�s fr�quent�, sur plus d?un kilom�tre et demi, et je suis d�sol�e, mais les faits que nous avons � notre connaissance aujourd?hui ne permettent pas de conclure � une situation ou � un �tat d?ins�curit� av�r�. Je crois qu?il ne faut pas faire d?amalgame entre des situations d?ins�curit� et des sentiments d?ins�curit� que vous auriez peut-�tre pu vous-m�me activer ou exacerber. Je vous rappelle que ce site b�n�ficie d�j� de patrouilles r�guli�res de la Ville, notamment en fin d?apr�s-midi, apr�s l?horaire de fermeture, que ces patrouilles sont effectu�es en lien avec le commissariat de police, avec qui nous travaillons conjointement.

Apr�s, vous nous demandez de retirer ou de recouvrir le ballast. Cela implique notamment des travaux consid�rables, mais surtout, cela remettrait en cause l?int�grit� et la s�curit� de la structure des rails, et c?est totalement incompatible avec la vision que nous sommes en train de d�velopper sur la Petite Ceinture. Cette ancienne ligne a une histoire, qui appartient au patrimoine ferroviaire parisien.

De plus, je vous signale que l?installation de grilles de grande hauteur afin d?emp�cher un soi-disant jet de pierre d�naturerait totalement le site, pour un r�sultat qui demeure incertain, sans parler du co�t. Je suis tr�s attach�e au paysage et � l?histoire ferroviaire de la Petite Ceinture, et avec ce que je viens de vous dire, j?exprime un avis clairement d�favorable sur votre v?u.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire.

Je serai quelque peu, un petit peu, en diff�rence avec Mme la Maire qui vient de s?exprimer, dans la mesure o� pour les services de police, nous avons eu sur le 15e arrondissement 12 plaintes sur trois mois, ce qui relate quand m�me que pour certains, c?est devenu une aire de jeux avec des pratiques qui ne sont pas l�gales. Et sans bien �videmment rentrer dans le c�t� anxiog�ne, etc., il n?en demeure pas moins que ces 12 plaintes qui ont �t� d�pos�es r�v�lent quelque chose.

Les services de police, vous l?avez indiqu�, patrouillent sur le secteur. Il y a m�me eu des �quipements, des moyens techniques qui ont �t� install�s sur ces secteurs-l� pour pouvoir identifier les auteurs, parce que cela se passait dans des conditions tr�s rapides. Trois d?entre eux ont �t� interpell�s par les services de police, par la B.A.C. tout r�cemment. Ils ont �t� pr�sent�s � la justice et ils seront convoqu�s ult�rieurement.

La mission pr�vention et communication du commissariat du 15e s?est rendue sur place et a men� un audit de s�ret�, en pr�sence des personnels de la Ville. C?est vrai que leur proposition premi�re est celle de retirer le ballast, et j?ai entendu votre remarque, mais en tout cas, il faut trouver quelque chose qui puisse �tre un compromis avant que tous ces cailloux ne finissent dans les vitres des riverains. Mais avant de mettre du ballast, il y a peut-�tre d?autres solutions.

Et puis, il y a aussi et surtout le besoin de retravailler la carte de vid�o-protection, de vid�o-surveillance, de mani�re � pouvoir �quiper l?ensemble de la coul�e verte, 15e et autres secteurs, de moyens en vid�o-surveillance, de mani�re � ce que ces espaces ludiques restent ludiques et ne soient pas sources d?ins�curit� pour les personnes qui fr�quentent ce secteur. Nous sommes donc preneurs d?une r�flexion sur ce sujet avec la Ville, si la Ville le souhaite, en mati�re de vid�o.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets donc aux voix? Oui. D?accord. Je vous donne la parole. Oui, d?accord. Enfin, c?est votre majorit�?

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Non, il n?y a pas de "oui, oui". C?est le r�glement.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Si, tout � fait. C?est votre majorit� qui a pr�sent� le v?u. Je pourrais vous dire non. Donc, je vous dis oui.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Le maire d'arrondissement peut intervenir � tout moment. Excusez-moi, c?est le r�glement.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Non, ce n'est pas � tout moment, c?est ce qui concerne son arrondissement, rarement quand c?est sa majorit�. Je vous donne la parole, mais ce n?est pas quand vous voulez, comme vous voulez.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Mais si, le r�glement me permet d?intervenir, je le confirme. Evitons de perdre du temps.

Je remercie M. le Pr�fet de police de sa question de bon sens, et utile, effectivement, parce qu?il semblerait qu?il connaisse beaucoup mieux la situation de la s�curit� de ce secteur que Mme KOMIT�S, qui a multipli� les erreurs, les approximations et en plus, les provocations, ce qui m?�tonne d?elle. Ce n?est pas son genre d?habitude. Oser affirmer que nous avons exacerb� les craintes dans ce secteur�!...

Alors, je vais lui dire les choses de fa�on plus concr�te, pour qu?elle ait des faits pr�cis, et non pas simplement des fantasmes. Les plaintes�: Amiraut� XV, 361, rue Lecourbe�: cinq plaintes�; boulevard Victor�: une plainte au 3�; square Desnouettes, cinq plaintes aux 4 et 4 bis�; 71 rue Desnouettes�: plainte pour jets de pierres�; 73, rue Desnouettes�: plainte�; 80, rue Desnouettes�: jets de pierres et d?un bloc, plainte�; 25, rue du Hameau�: plainte pour bris de vitres�; 40-42, rue du Hameau�: bris de vitres. En plus, deux syndics ont d�pos� plainte pour des d�g�ts aux copropri�t�s�: celui de l?Amiraut� XV et celui du 4, square Desnouettes. La R.A.T.P. a signal� �galement des jets de pierres sur les bus, notamment au niveau de la place Balard.

Et les ascenseurs sont r�guli�rement vandalis�s, puisqu?en 2015, les ascenseurs de la Ville, qui ont �t� install�s l� pour monter sur la Petite Ceinture, ont occasionn� une facturation de 36.000 euros, que j?ai ici � votre disposition, en 2015, pour des d�gradations les 5 f�vrier, 10 juin, 13 janvier, 20 avril? Enfin, bref, je vous fais gr�ce des d�tails. Et en 2016, encore une facturation pour 29.205 euros, pour plusieurs d�gradations sur les ascenseurs, qui sont la plupart du temps indisponibles pour vandalisme.

Voil� la raison pour laquelle je souscris aux propositions du Pr�fet de police pour am�liorer la s�curisation, comme l?a tr�s bien dit ma coll�gue Claire de CLERMONT-TONNERRE, sur la Petite Ceinture ferroviaire.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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