2014 DDEEES 1122 G - Avenant à la convention constitutive du GIP Maison de l’Emploi de Paris.
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M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le projet de d�lib�ration DDEEES 1122 G est un avenant � la convention constitutive du GIP Maison de l?emploi de Paris. Dani�le PREMEL.
Mme Dani�le PREMEL. - La convention de la Maison de l'emploi de Paris venant � �ch�ance le 31 octobre 2014, un nouvel avenant �tait n�cessaire pour permettre � la Maison de l'emploi de Paris de continuer � assurer ses missions et d'�viter son arr�t brutal, d� � une date conventionnelle sans d�cision de fond et politique, et ainsi de permettre d'anticiper et de mener une r�flexion sur son �volution strat�gique. Le vote de l'avenant n'�tant pas un enjeu, nous voulons en profiter pour rappeler qu?au-del� des actions 2013, c'est sur ses fondamentaux que la Maison de l'emploi doit s'engager dans notre r�flexion. Notons en premier lieu que cette institution qui intervient sur le champ de l'insertion et de l'emploi, n'a pas vocation � assurer un accompagnement individualis�. C'est l� que devrait �tre toute sa sp�cificit� et son apport. Actuellement, les trois enjeux qui ont d�fini les actions de base de la Maison de l'emploi? Elle a �t� mise en place dans l'ann�e 2013 et elle nous para�t devoir �tre confort�e. La Maison de l'emploi a acquis au fil des ann�es une expertise et est une r�f�rence reconnue sur les clauses d'insertion comme outils importants dans la construction d'un parcours, en �tape vers l'acc�s � l'emploi durable pour les personnes les plus �cart�es de l'emploi. Cette action devrait s'inscrire dans une approche globale et int�gr�e sur l'ensemble du territoire parisien. Dans le cadre de sa participation � l'anticipation des mutations �conomiques, secteur service � la personne, la M.E.P. a prouv� sa comp�tence pour animer une plate-forme ressources humaines aupr�s des tr�s petites entreprises et des professionnels sur le champ de cette intervention. La plate-forme de coordination emploi-logement, qui vise � l'acc�s au logement p�renne par l'emploi durable de m�nages h�berg�s en h�tel et en centre d'accueil de demandeurs d'asile, r�pond � des besoins de plus en plus importants d'une partie de la population et doit �tre fortement renforc�e. Sur la base de ces acquis et de ce capital d'expertise, il faudrait permettre � la Maison de l'emploi de Paris de d�velopper une fonction d'observation pour une strat�gie et un plan d'actions partag�es et coordonn�es en anticipant les mutations �conomiques, de favoriser, de contribuer au d�veloppement local. Sur d'autres champs que le service � la personne, la M.E.P. pourrait �tre amen�e � conduire un travail d'anticipation destin�, d'une part � d�tecter le plus t�t possible les grands projets d'am�nagement du territoire et d'implantation d'entreprises, d'autre part � cerner tr�s vite les besoins en comp�tences des entreprises et du territoire. Par notre intervention nous voulions souligner que la Maison de l'emploi de Paris a toute sa place sur un champ d'intervention o� elle est la seule � prendre en compte l'ensemble du territoire parisien. C'est pour cela qu'il nous faut, et cela nous para�t important, soutenir une r�flexion prospective sur son d�veloppement. Bien entendu, nous voterons ce projet de d�lib�ration qui ouvre la r�flexion et le d�bat. Merci.
M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Pauline V�RON.
Mme Pauline V�RON, adjointe. - Merci beaucoup, Dani�le PREMEL, pour votre intervention et pour vos propositions. Je rappelle que par ce projet de d�lib�ration, il s'agit de prolonger d'un an la convention constitutive du GIP Maison de l'emploi, et ainsi lui permettre de continuer � fonctionner. Nous avons vot� en juin dernier la subvention de la Ville � ce GIP � hauteur de 165.500 euros. Vous avez raison d'�voquer, � l'occasion de ce projet de d�lib�ration, les enjeux strat�giques qui sont devant nous et dont je discute beaucoup, particuli�rement avec L�a FILOCHE, qui est la pr�sidente de la Maison de l?emploi de Paris. La Maire de Paris, dans la feuille de route qu'elle m'a confi�e, m'a fix� trois grands objectifs concernant la politique de l'emploi�: une meilleure lisibilit�, un d�cloisonnement et une territorialisation plus importante de cette politique sur le territoire parisien. Lisibilit� de l'offre d'accompagnement pour les chercheurs d'emploi parce qu?on le voit, il y a de nombreux acteurs qui accompagnent les demandeurs d'emploi. Il faut, pour eux, que nous ayons un dispositif plus lisible pour qu?ils aillent voir l'interlocuteur qui corresponde le mieux � leur situation particuli�re. D�cloisonnement entre le d�veloppement �conomique et l'emploi pour que chaque opportunit� �conomique de notre ville b�n�ficie aux Parisiens, chaque fois qu'il y a du d�veloppement �conomique sur notre territoire, cela s'accompagne par plus d'emplois pour les Parisiens. Enfin, territorialisation de notre politique d'emploi car chacun peut y contribuer � son niveau - et je pense notamment aux mairies d'arrondissement, aux �lus d'arrondissement, aux chefs d'entreprise, aux entrepreneurs dans les arrondissements. Il permet aussi - ce projet de d�lib�ration - de commencer � anticiper et � r�fl�chir sur l'�volution strat�gique et statutaire du GIP, et sur les �volutions de la M.E.P. - vous l'avez �voqu� - parmi lesquelles le renforcement de son r�le concernant les clauses sociales, d'�ventuels rapprochements avec d'autres acteurs de l'emploi positionn�s sur ce m�me secteur d'activit�, la participation plus forte des entreprises au financement de la structure notamment. Je profite de cette intervention pour rappeler qu'Anne HIDALGO lancera ce jeudi matin prochain, avec Jean-Louis MISSIKA et moi-m�me, une grande initiative emploi, une premi�re ici � l'H�tel de Ville, qui r�unira pr�s de 100 acteurs du monde �conomique et de l'emploi. La Maire pr�sentera 10 engagements en faveur du d�veloppement �conomique et de l'emploi, et proposera � tous, � tous ces acteurs-l�, de s'engager dans une d�marche pragmatique et concr�te avec la Mairie sur ce qui doit �tre la priorit� pour nous tous, la lutte contre le ch�mage. Vous le savez, chers coll�gues, la r�flexion strat�gique sur l'avenir de la Maison de l?emploi s?inscrit dans une r�flexion globale. Elle doit naturellement se faire aussi avec l'Etat et la R�gion, qui sont les partenaires sur ces questions et qui sont des financeurs. Je partage un certain nombre de pistes que vous avez �voqu�es, notamment sur les clauses sociales dont, avec Antoinette GUHL, nous souhaitons poursuivre le d�veloppement. La Maison de l'emploi sera partie prenante de ce changement d'�chelle, j'en suis certaine. Nous poursuivrons, bien entendu, les discussions tout au long de l'ann�e 2015 avec les �quipes de la M.E.P., sur toutes ces r�flexions strat�giques que nous avons amen�es. Je vous remercie pour votre intervention et de bien vouloir voter ce projet de d�lib�ration.
M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 1122 G. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DDEEES 1122 G).
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