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2014 DU 1001 - Aménagement secteur Paul Meurice (20e) - Déclaration du permis d’aménager 17 à 65 rue Paul Meurice.


M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DU 1001 relatif � l'am�nagement du secteur Paul Meurisse, dans le 20e arrondissement. La parole est � Mme la Maire du 20e arrondissement, Mme Fr�d�rique CALANDRA.

Mme Fr�d�rique CALANDRA, maire du 20e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes tr�s chers coll�gues, je tenais � saluer ce projet de d�lib�ration et � vous parler du quartier de la Porte des Lilas qui est aujourd'hui embl�matique des nouvelles relations instaur�es depuis 2001 entre Paris et ses communes limitrophes, en l'occurrence Le Pr�-Saint-Gervais, Bagnolet et les Lilas.

La desserte et la continuit� retrouv�es avec les quartiers voisins permettent de f�d�rer de nombreuses activit�s compl�mentaires et de redonner vie � un quartier longtemps d�laiss�, voire ostracis�. Je rappelle que les franges de Paris ont longtemps �t� appel�es "la zone" et leurs habitants "les zonards".

Nous ne pouvons que nous en r�jouir. Avec la couverture du p�riph�rique, le quartier de la Porte des Lilas est ainsi devenu un lieu central, et non plus p�riph�rique, du Nord-est parisien, s'inscrivant dans une logique � la fois locale, intercommunale et une pr�figuration de ce que peut �tre un travail d?am�nagement au sein du Grand Paris. Gr�ce � la forte mobilisation des habitants du secteur, notamment au sein du conseil de quartier, en lien avec la S.E.M.A.V.I.P., l?am�nageur, ce projet urbain a d�j� permis d'implanter des programmes diversifi�s favorisant la mixit� urbaine. La cr�ation de vastes espaces publics, � l?instar de la place Maquis du Vercors, d?espaces verts, comme le jardin Gainsbourg ou encore l'am�nagement du jardin des Foug�res qui accueille une aire de skate, un boulodrome et un jardin partag�, la construction de nouveaux �quipements culturels, comme le cin�ma Etoile Lilas et le Cirque Electrique, et de proximit� avec notamment la livraison d'une cr�che, d'une P.M.I., d'un espace jeunes et d'un gymnase, viendront parachever ces travaux importants. En outre, je tenais � souligner que, gr�ce � ces am�nagements, ce sont dor�navant plus de 1.700 emplois qui ont d?ores et d�j� �t� cr��s. On comptera bient�t, en effet, dans ce secteur pr�s de 6.300 m�tres carr�s de p�pini�res d'entreprises, plus de 22.000 m�tres carr�s de bureaux, ainsi que de tr�s nombreux m�tres carr�s de locaux d'activit�. La cuisine centrale, qui livre 14.000 repas/jour dans le 20e, est �galement implant�e dans ce secteur. Au-del� d?un projet urbain, c?est �galement un projet social. En effet, nous accueillons d�sormais le centre d?accueil d?urgence Saint-Vincent-de-Paul d�di� aux enfants en difficult�. C'est �galement un r�el atout que d'avoir un nouveau foyer de jeunes travailleurs, dont une r�sidence sociale pour jeunes actifs, dans ce secteur, qui r�pond � une demande importante.

C'est pour cela, bien s�r, aujourd'hui, que j'accueille favorablement ce projet de d�lib�ration. Je souligne que le 20e arrondissement, comme ses voisins du Nord-Est, compte encore de nombreuses populations d�favoris�es, habitant d?ailleurs de part et d'autre du p�riph�rique, dans des quartiers tr�s longtemps d�laiss�s par nos pr�d�cesseurs. Je compte sur la Ville de Paris et sur mes coll�gues pour nous aider � am�nager, par exemple, les portes de Bagnolet et les portes de Montreuil. Je vous remercie.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Pour r�pondre, la parole est � M. Jacques BAUDRIER.

M. Jacques BAUDRIER, adjoint. - Bien entendu, de la part de l'Ex�cutif, je me permets de saluer l'intervention extr�mement positive de Mme la maire du 20e sur l'am�nagement du secteur Paul Meurice et, plus g�n�ralement, sur l?am�nagement du secteur de la porte des Lilas qui s'�tend sur le 19e et le 20e arrondissements. L'op�ration d'am�nagement Paul Meurice, qui fait l'objet de ce projet de d�lib�ration, n'est que la deuxi�me phase de ce projet s?�tendant sur 25 hectares, couvrant � la fois le 19e et le 20e.

Je n?ajouterai pas un mot aux commentaires tr�s positifs qu?elle a apport�s sur cette op�ration.

L'Ex�cutif a bien entendu ses remarques et ses suggestions sur les autres secteurs d'op�ration du 20e mais ils ne font pas l'objet du projet de d�lib�ration que nous examinons aujourd'hui.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 1001.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DU 1001). 2014 SG 1030 - Participation de la Ville de Paris � l'Atelier International du Grand Paris (AIGP) (500.000 euros).

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration SG 1030 concernant la participation de la Ville de Paris � l'Atelier International du Grand Paris.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Yves CONTASSOT pour le Groupe Ecologiste de Paris.

M. Yves CONTASSOT. - Merci, Monsieur le Maire. Vous le savez, l'Atelier International du Grand Paris a, dans ses missions potentielles, de pouvoir pr�parer ou, en tout cas, accompagner la cr�ation de la m�tropole du Grand Paris. Au d�part, cela devait �tre 7 ateliers qui devaient �tre le bras arm� de la r�flexion et de la mission de pr�figuration. Il a �t� act� qu'il serait un des artisans, au m�me titre que l?A.P.U.R. ou l'Institut d'am�nagement urbain de l'Ile-de-France. Donc on ne sait pas exactement dans quelle mesure il sera amen� � travailler � cette r�flexion. Cela �tant, 500.000 euros, c'est une somme non n�gligeable, relativement importante. J'ai essay� de trouver le mode de financement de l'A.I.G.P. sur le site de l'A.I.G.P. J'�tais assez d��u parce que je n'ai pas trouv� la moindre ligne au plan financier. Il y a des rapports d?activit�, un certain nombre de choses, mais rien sur le mode de financement. Ce que j'ai dit en 8e Commission, c'est que j'aimerais bien que l'on puisse, lors d'une prochaine Commission, avoir �ventuellement un repr�sentant de l'A.I.G.P qui vienne nous dire o� ils en sont de leurs travaux, de leurs r�flexions, des projets �ventuellement qu'ils ont, de mani�re � ce que l'on ait un �clairage sur ces travaux, et qu?il semble l�gitime que l'on ait cet �clairage, vu la subvention donn�e par la Ville. Pas de suspicion, pas de soup�on, simplement une demande d'�claircissements et aussi d'explications, puisque depuis maintenant plusieurs mois l'A.I.G.P est sans direction. Suite au d�part de son ancien directeur, il n'y a pas eu de nomination � sa place, il y a simplement un int�rim qui est exerc�. Je pense qu?un peu d'�claircissement serait le bienvenu.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre, la parole est � M. Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - D?abord, je voudrais faire un rappel sur ce qu'est cet Atelier International du Grand Paris. Tous ceux qui ne sont pas nouveaux dans la mandature savent que cet atelier est n� � la suite de la consultation de 2008 sur le Grand Paris de l'agglom�ration parisienne et qu'il visait � poursuivre et � consolider les r�flexions engag�es � travers les propositions des 10 �quipes d'architectes urbanistes internationaux retenues. Il faut savoir �galement que cet Atelier International du Grand Paris est constitu� � parit� par des collectivit�s territoriales, Ville de Paris, R�gion Ile-de-France, Paris M�tropole, Association des Maires d'Ile-de-France et par l'Etat - Minist�re de la Culture et de la Communication, Minist�re de l'�galit� du Territoire et du Logement -, Pr�fecture de Paris et d'Ile-de-France. C'est ce rassemblement d'acteurs publics de diff�rents niveaux qui fait l'une de ses singularit�s, par rapport aux agences d'am�nagement et d'urbanisme de la Ville ou de la R�gion, et qui lui permet d'identifier les moyens de poursuivre ce qui avaient �t� les premi�res explorations tr�s int�ressantes du Grand Paris de l'agglom�ration parisienne. Comme vous l'avez dit, cher Yves CONTASSOT, cet Atelier International du Grand Paris a une mission extr�mement importante dans les mois et les deux ann�es qui viennent, en compagnie notamment de l'Agence fonci�re et technique de la R�gion parisienne, de l'Institut d'am�nagement et d'urbanisme de l'Ile-de-France et de l'Atelier parisien d'urbanisme. C'est de servir de conseil et d'accompagnateur � la mission de pr�figuration de la m�tropole du Grand Paris. Nous avons d�j� eu l'occasion hier d'�voquer ce sujet. Nous savons tous que non seulement cette cr�ation d'une nouvelle institution est fondamentale pour l'avenir de Paris, mais �galement � quel point le r�le des sp�cialistes de l'urbanisme et de l'architecture sera important dans la r�ussite ou l'�chec de la cr�ation de cette structure. Vous r�clamez une information sur le bilan et sur les travaux, ainsi que sur le r�le que va jouer cet Atelier International du Grand Paris dans les mois qui viennent dans le cadre de la pr�figuration de la m�tropole. Je partage tout � fait votre sentiment. Cela me para�t n�cessaire. Je crois que la 8e Commission est le lieu ad�quat pour que nous ayons une information approfondie sur ce qu'a fait l'Atelier International du Grand Paris et ce qu'il compte faire. Je suis tout � fait d'accord pour que, soit lors de la prochaine s�ance, soit au plus tard celle d'apr�s, nous puissions avoir une information d�taill�e sur l'activit� de l'Atelier dans le cadre de la 8e Commission.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - J'ai une demande de parole de la part de M. LEGARET pour le groupe UMP, pour une explication de vote.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Oui, avec les �lus de notre groupe, nous allons voter ce projet de d�lib�ration et la participation de la Ville, mais nous consid�rons que l'expos� des motifs est insuffisant. Il s'agit d'une subvention importante, 500.000 euros. Les pr�cisions et explications apport�es par Jean-Louis MISSIKA ne nous en disent pas beaucoup plus. Il s'agit en r�alit� de reconstituer le fonds de roulement qui a �t� d�t�rior� par le fait que les autres partenaires ont vers� leur participation avec beaucoup de retard. Donc on ne peut pas dire que le r�le de la Ville � ce stade soit particuli�rement exaltant. Je suis d?accord avec la d�marche, que les membres de la 8e Commission demandent des explications et peut-�tre que l'on ait, � l?attention de tous les Conseillers de Paris, une note un peu explicative sur le bon aboutissement des demandes de versement des subventions qui sont dues par les autres partenaires, la Ville ayant la participation la plus forte puisque je crois que la participation de Paris M�tropole est de 341.000 euros. Nous avons un r�le leader en tant que Ville de Paris. Je consid�re que ce qui nous importe, tout en reconnaissant l'utilit� strat�gique de l'Atelier du Grand Paris, c'est que l'on ait une perspective, une convention pluriannuelle, qui nous permette de savoir comment est employ�e cette subvention non n�gligeable de la Ville de Paris, sous r�serve, bien entendu, de cet accord de Jean-Louis MISSIKA d?obtenir et de communiquer ces informations qui nous paraissent n�cessaires. Nous voterons pour ce projet de d�lib�ration.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Je voudrais pr�ciser les contributions des diff�rents partenaires, la R�gion est � �galit� avec la Ville - � ma connaissance, 500.000 euros - et l'Etat verse l'�quivalent de la somme vers�e par la Ville et la R�gion, c'est-�-dire un million d'euros. La Ville de Paris, certes, est un contributeur important, et la somme est loin d?�tre n�gligeable. J'ai exactement le m�me sentiment que vous, simplement il est clair que nous ne sommes pas les plus gros contributeurs. Vous avez raison �galement de souligner que nous sommes plus vertueux que les autres collectivit�s publiques puisque nous sommes ceux qui permettent � l'organisme de fonctionner en finan�ant le fonds de roulement. Ce qui est important d'abord, c'est l'avenir, c'est-�-dire le r�le que va jouer l'Atelier International du Grand Paris dans l'accompagnement de la mission de pr�figuration. Nous devons �tre quand m�me attentifs � ne pas affaiblir une structure, au moment m�me o� nous en avons le plus besoin dans le cadre de la construction de la m�tropole du Grand Paris. Mais en m�me temps, il est tout � fait l�gitime, compte tenu des sommes en jeu, d'avoir un bilan d�taill� de la fa�on dont ces sommes ont �t� utilis�es et d'avoir un compte rendu de l'exercice du travail de l'Atelier International du Grand Paris.

J'ajoute que je suis d'accord �galement avec la remarque disant qu'il est temps que cette structure ait une direction g�n�rale. Elle ne peut pas rester dans cette situation d'entre-deux qui est la sienne aujourd'hui.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 1030.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2014, SG 1030).

Mai 2014
Débat
Conseil municipal
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