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2014 DGRI 1001 - DAC - DEVE - Hommage aux victimes du génocide des Tutsi au Rwanda - Apposition d'une stèle - Cimetière du Père Lachaise (20e).


Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le dernier projet de d�lib�ration, le projet de d�lib�ration DGRI 1001 - DAC -DEVE, relatif � l?hommage aux victimes du g�nocide des Tutsis au Rwanda. La parole est � Mme Karen TA�EB.

Mme Karen TA�EB. - Merci, Madame la Maire. Mes chers coll�gues, j?aurais aim� que l?on termine ce Conseil de Paris avec les doux mots d?Elsa Triolet mais, h�las, l?horreur du monde, parfois, dont il faudrait faire le m�nage, nous renvoie � des atrocit�s.

1994 restera � jamais l'ann�e meurtri�re, l?ann�e qui aura emport�, dans l'indiff�rence du monde, plus d?un million d'enfants, d'hommes et de femmes traqu�s, extermin�s parce que Tutsis. Un crime contre l?Humanit�, un g�nocide qui a, une fois de plus, endeuill� l'humanit� toute enti�re. D'avril � juillet 1994, trois mois, au Rwanda, on a tu� par milliers dans les collines, on a tu� partout, y compris dans les �coles, dans les �glises et les h�pitaux. Ces lieux o� les Tutsis pensaient �tre � l'abri furent transform�s par leurs bourreaux en territoires de massacres, "des sanctuaires transform�s en abattoirs", pour reprendre les mots de Kofi ANNAN dans son discours de 2004. Les Tutsis furent partout pris au pi�ge. L� o� des barri�res s?�rigeaient dans le pays, on y filtrait la population par contr�le d'identit� et, si la carte mentionnait � la ligne "ethnie", l'origine tutsie, ils �taient tu�s sur le champ. Une pratique qui n'est pas sans rappeler le mot "juif" sur la pi�ce d?identit� de ceux que l?on raflait dans nos rues et nos immeubles pour les amener vers les camps de la mort.

Je veux d'ailleurs saluer le m�morial de la Shoah dans le 4e arrondissement, pour son hommage aux Tutsis, � l'occasion du 20�me anniversaire du g�nocide, et l'exposition qui se tient actuellement dans ses murs et que je vous invite vivement � aller voir. Des images d'atrocit�s, des t�moignages insoutenables, un million de morts entre avril et juillet 2014, massacr�s � la machette, � la serpette, � la massue, outils agricoles du quotidien. Dans un Rwanda o� le racisme anti-Tutsis s?exacerbait depuis des d�cennies, on a massacr� les Tutsis, celles et ceux qui avaient des liens de parent� ou d?amiti� avec eux, ceux qui ressemblaient physiquement � des Tutsis. 53,7�% des victimes �taient des enfants et des jeunes de 0 � 24 ans. La cruaut� est telle que des b�b�s �taient �cras�s vivants contre les murs. Des familles enti�res d�cim�es, des corps mutil�s entass�s. En juillet 1994, le Rwanda est un charnier � ciel ouvert. Si, depuis 1995, le 7 avril marque le d�but d?une semaine de deuil national au Rwanda, cette date est celle o� des repr�sentants de la Ville de Paris assistent aux c�r�monies de comm�moration du g�nocide des Tutsis, aux c�t�s de l'association Ibuka France. Pour ne jamais oublier, pour la m�moire de ces enfants, de ces hommes et de ces femmes cruellement arrach�s � la vie, pour que les survivants puissent se recueillir en paix, je remercie Paris de d�dier une st�le en leur m�moire au P�re Lachaise. Merci.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Merci � vous. Pour r�pondre, la parole est � M. Patrick KLUGMAN.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint. - Merci, ch�re Karen TA�EB, d'avoir, en si peu de mots, rappel� cette horreur�: trois mois, 800.000 morts. C'�tait il y a 20 ans�!

800.000 morts l'ann�e o� la France, le monde comm�morait effectivement le 50�me anniversaire de la lib�ration du camp d?Auschwitz.

Le Rwanda, c?est le dernier g�nocide du XXe si�cle. Cette ann�e, nous comm�morons donc le 20�me anniversaire du g�nocide des Tutsis au Rwanda. Cette ann�e aussi, je le rappelle, pour la premi�re fois, le tribunal de Paris, � quelques m�tres de nous, a jug� un g�nocidaire et l?a condamn�, ce qui est une ?uvre de justice exemplaire. Le 7 avril dernier - c'est d'ailleurs le premier acte que j'ai accompli dans ces fonctions -, un temps de recueillement a eu lieu sur le parvis de l'H�tel de Ville en pr�sence d'�lus et d'association �videmment � l'initiative d?Ibuka France que vous venez de mentionner. Pour ce 20�me anniversaire, la Mairie a d�cid� de la cr�ation d'un lieu de m�moire en hommage aux centaines de milliers de victimes tutsies. Il s'agit d'une st�le qui sera appos�e dans la partie m�morielle du P�re Lachaise, non loin des m�moriaux en hommage aux victimes de la Shoah. J'y vois, comme vous, ch�re Karen TA�EB, plus qu'un symbole, une fraternit� entre les morts. Sur cette st�le, sera inscrit�: "En 1994, au Rwanda, plusieurs centaines de milliers de personnes ont �t� victimes d'un g�nocide. Cette st�le est d�di�e � leur m�moire."

Le lieu a �t� choisi en collaboration tr�s active avec mes coll�gues dont l'implication a �t� totale, qu'il s'agisse de Catherine VIEU-CHARIER ou de Colombe BROSSEL et de leurs �quipes et des agents. Cette st�le et son lieu ont �t� choisis avec les dirigeants de l'association. C?est un lieu de recueillement et de souvenir pour les Rwandais vivant � Paris et pour les Parisiens. Elle fera de la m�moire du g�nocide un endroit vivant et un endroit de souvenir.

Le pr�sent projet de d�lib�ration permet aussi la prise en charge par la Mairie de la construction et de l'entretien de cette st�le comm�morative.

C'est pourquoi je vous demande de l'adopter. Merci.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 1001.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2014, DGRI 1001). D�signation de repr�sentants du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal, dans divers organismes.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, je vous annonce que les candidatures propos�es pour les 11 organismes ont �t� ent�rin�es. Les r�sultats du scrutin sont affich�s derri�re la tribune.

Je vous informe �galement que les d�signations de repr�sentants sont disponibles derri�re la tribune, s?agissant des d�signations de repr�sentants en formation de Conseil municipal, et je vous demande de vous prononcer sur ces d�signations.

Qui est pour�?... Rappel au r�glement.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Je vous en prie, Monsieur AZI�RE�?

M. Eric AZI�RE. - Je voudrais faire, Madame la Maire, un rappel au r�glement.

Le groupe UDI-MODEM ne peut pas accepter, comme cela, un vote bloqu� sur la d�signation des repr�sentants de la Ville de Paris � des organismes, alors que nous sommes purement �radiqu�s de l?un des organismes de la Ville de Paris, le Syndicat des Transports d'Ile-de-France, de fa�on tout � fait insupportable.

Vous savez que le Syndicat des Transports d'Ile-de-France offre � la Ville de Paris 5 repr�sentants. Traditionnellement, il y en avait 3 pour l'Ex�cutif, 2 pour l'Opposition, ce qui permettait une repr�sentation pluraliste, �quilibr�e des diff�rents groupes politiques.

Lors de la pr�c�dente mandature, nous avions 11 conseillers de Paris et nous disposions d'un si�ge au conseil d'administration du S.T.I.F. Or, il appara�t que la nouvelle r�partition pr�vue nous �limine absolument, compl�tement et nous prive de toute repr�sentation.

Nous ne pouvons pas accepter, pour le groupe UDI-MODEM, cette exclusion politique, car elle n'est ni juste ni supportable.

Je vous demande donc non seulement de diff�rencier le vote avec le S.T.I.F. des autres votes mais je vous demande aussi de nous donner des justifications sur cette �limination des centristes du S.T.I.F. que nous n?acceptons pas, qui est une rupture totale et brutale d?un principe r�publicain �tabli depuis longtemps.

Si cette situation av�r�e �tait confirm�e, elle aurait pour cons�quence de nous priver d'un moyen essentiel d'acc�s � l'information et � la proposition au sein d'un organisme et d'une instance ex�cutive d�terminante sur la vie quotidienne des Parisiens.

J'ajoute que le transport, vous le savez, est au c?ur des probl�matiques d'environnement dont nous avons parl� hier, vous le savez, et qui sont port�es avec force et comp�tence par un certain nombre d'�lus du groupe UDI-MODEM�; je pense en particulier � Edith GALLOIS et � Yann WEHRLING.

L?exp�rience, la comp�tence d?Edith GALLOIS, conseill�re de Paris de notre groupe, qui si�geait d�j� au S.T.I.F. lors de la pr�c�dente mandature, est donc laiss�e pour compte, m�pris�e, �limin�e au nom de quoi�? Je vous le demande�! Au nom du r��quilibrage, sans doute, de la majorit� municipale�!

Le poids de la Municipalit� parisienne est d�j� largement incarn� par trois adjoints, comme c'�tait le cas auparavant. Faut-il en plus qu'un conseiller municipal d�l�gu�, certes originaire du groupe Communiste, d�j� sous la responsabilit� d'un des trois maires adjoints d�sign�s, vienne renforcer sans aucune justification de fond la repr�sentation de la Ville au S.T.I.F.�?

Non, en fait, la r�alit�, c'est que votre majorit� est plus fragile qu'avant�- c'est bien compris - et que vos alli�s, Madame la Maire de Paris, sont plus gourmands, et votre position plus g�nante et encombrante.

Le centre de gravit� de votre majorit� s'est d�plac� sur la gauche�: il faut le dire aux Parisiens.

Si vous pensez que nous allons nous laisser faire et vous laisser faire ces petits arrangements entre amis sans crier au scandale, sans r�agir, sans en tirer toutes les cons�quences, eh bien vous vous trompez gravement.

D�cid�ment, les centristes vous g�nent, que ce soit leur nom, que vous voulez usurper, ou leur place, que vous voulez occuper.

Si votre conception de la d�mocratie, du pluralisme, de la repr�sentativit�, c?est d?�liminer, de d�signer au S.T.I.F., d?abord, un repr�sentant du groupe des Verts au m�me niveau de repr�sentation que le groupe UDI-MODEM�;

Un repr�sentant du groupe Communiste qui compte 13 �lus, certes, et c'est vrai qu'il n'y a qu'� la Ville de Paris que les communistes ont progress� aux derni�res �lections municipales�: partout ailleurs en France, ils ont recul� et � Paris, ils ont progress� de 40�%�! Merci de faire payer la facture au groupe UDI-MODEM�: on doit payer la facture de Bobigny�;

Et deux repr�sentants de la majorit� municipale�!

Il est clair que c'est un petit rapt politique, au nom de la Ville de Paris, sur ce syndicat des transports, auquel vous vous livrez. Ce comportement de Rapetou, cette "razzia sur la schnouff" � la sauvette � laquelle vous �tes en train de vous livrer - j?en ai, de la tenue�! -, c'est sans doute tr�s, tr�s, tr�s mal pr�juger votre conception de la cogestion, d'un outil de gouvernance sur un des secteurs et un des domaines aussi strat�gique qui est celui des transports � la veille de la mise en place de la m�tropole parisienne.

Ce faisant, je rajoute que c'est un tr�s mauvais signal que vous envoyez au groupe UDI-MODEM et � l'ensemble de l'opposition. Finalement, que ce soit avant l'ouverture de ce premier Conseil de Paris ou bien depuis hier matin, vous avez eu de notre part, je crois, des signes sinc�res et objectifs d'une volont� ouverte, constructive de la part de notre groupe, pour ne pas se figer dans des postures politiciennes qui nous paraissent d�pass�es.

En retour, merci, vous nous renvoyez dans le champ des dosages des vieux clivages dans lesquels, finalement, vous vous complaisez totalement.

Quelle d�ception pour nous. D�cid�ment, vous ne changerez jamais. Nous restons constructifs, mais nous ne serons en tout cas ni dociles ni immobiles, et encore moins soumis.

Cette �limination des centristes, c'est le fait du prince, mais c'est vous, ce matin encore, qui faisiez de la transparence et de la d�mocratie locale un discours. Eh bien l�, je crois qu'il y a loin du discours aux actes.

J'ai �crit � Madame la Maire de Paris�: j'attends ses explications.

Je vous demande de surseoir � voter avant qu?elle ne nous ait r�pondu, de diff�rencier le vote du S.T.I.F. des autres votes.

Je demande d?abord une suspension de s�ance, d?ailleurs, afin de r�fl�chir � notre participation � un soutien, ou � un vote ou � un scrutin, qui ressemble plus � une ex�cution politique qu'� un d�bat d�mocratique. Je vous remercie.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Pour vous r�pondre, je vais donner la parole � M. Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Chers coll�gues, je suis un peu surpris, � la fois par votre intervention, par son ton et par la port�e que vous souhaitez lui donner. � la fois par votre intervention, car la repr�sentation de la Ville de Paris dans l'ensemble des organismes ext�rieurs, � propos duquel nous allons voter dans quelques minutes apr�s la suspension de s�ance que vous avez demand�e et qui est de droit, proc�de d'un �quilibre global discut� avec l'ensemble des groupes de la majorit� et de l?opposition dans le Conseil de Paris.

Vous nous interrogez l� sur un organisme unique de mani�re un peu surprenante, en fin de s�ance, et sans avoir de justification particuli�re�: pourquoi cet organisme et pas un autre�? C'est en tout cas comme cela que je l'entends.

Deuxi�me �l�ment, votre groupe UDI-MODEM est repr�sent� largement dans l'ensemble des organismes - oui, je vous r�ponds plus g�n�ralement -, et fait partie des groupes qui voient leur repr�sentation dans l'ensemble des organismes ext�rieurs progresser par rapport � la pr�c�dente mandature, ce qui est logique, pourriez-vous me dire, par rapport � votre repr�sentation dans le Conseil, mais qui montre bien que nous en tenons compte.

On ne peut pas isoler un organisme par rapport aux autres. Il n'y a pas, dans l'ensemble de ces organismes, un �quilibre qui puisse �tre trouv� dans chacun d'entre eux.

Vous consid�riez � l'�poque qu'il l?�tait dans celui-l�, mais c'est un �quilibre, encore une fois je vous le dis, g�n�ral sur l'ensemble des organismes, et il ne peut pas... si, laissez-moi r�pondre. C'est un �quilibre g�n�ral dans l?ensemble des organismes, et qui est discut� entre nous. Vous isolez l� un des organismes. Je ne suis pas d'accord sur ce point. Troisi�me �l�ment, je suis assez surpris par la port�e et le ton que vous utilisez de ce point de vue, s'agissant d'un des organismes parmi les centaines qui sont concern�s. Il y en a d?autres, des importants. C'est un des importants, et il y en a d'autres, dans lesquels vous �tes repr�sent�s aussi. Par le ton solennel que vous donniez, comme si, d?un coup? J'essaye de me situer dans le m�me ton, Monsieur LEGARET?

M. �ric AZIERE. - C'est une interpr�tation.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Monsieur AZIERE, je suis d�sol�, mais je sais que vous connaissez encore mieux que moi ce Conseil de Paris�; vous �tes intervenu�; j?interviens maintenant�; je ne vous ai pas interrompu et c'est normal�: laissez-moi vous r�pondre.

C'est un �quilibre global. Il n'y a pas de raison d'isoler un organisme particulier, et y compris sur l'importance? c?est vrai que des organismes sont plus importants que d?autres, mais y compris parmi ces organismes importants, il y a un �quilibre global entre l'ensemble des groupes parce qu?autrement, nous ne pouvons pas assurer dans tous ces organismes la m�me repr�sentation proportionnelle parce qu'il n'y a tout simplement pas assez de si�ges dans chacun de ces organismes pour assurer une repr�sentation proportionnelle. C'est donc un �quilibre global.

Vous demandez de disjoindre le vote. C?est bien ce que j?ai compris�? C'est de droit, il n'y a pas de probl�mes�: nous allons donc disjoindre le vote.

Vous demandez que nous retardions le vote sur le S.T.I.F. Je vais vous dire tr�s clairement que ce n'est pas possible. Un conseil d'administration du Syndicat des transports d'�le-de-France va se r�unir avant le prochain Conseil de Paris, c?est m�me dans les jours qui viennent. Il y a donc besoin que les repr�sentants de la Ville de Paris y soient, comme dans l'ensemble de ces syndicats qui r�unissent diverses collectivit�s locales.

Vraiment, je vous appelle � la s�r�nit� sur cette question-l�. Nous allons donner droit, � la fois � votre suspension pour que vous puissiez r�fl�chir � la port�e de votre vote, � la fois droit au fait de disjoindre les deux votes, et notamment le vote sur le S.T.I.F. Mais il y a au S.T.I.F. une repr�sentation de l'Ex�cutif en titre qui est normale, � la fois sur les transports, sur la m�tropole, sur les finances, etc., et il y a une repr�sentation politique.

Dans l'ensemble des organismes, nous avons cet �quilibre-l�, qui vise � la fois une repr�sentation fonctionnelle de l'Ex�cutif et une repr�sentation politique. Cet �quilibre est g�n�ral. Je suis vraiment tr�s surpris qu'� cette heure-ci, � la fin de ce Conseil, vous nous saisissiez sur un des organismes, quitte � d�s�quilibrer l'ensemble. C'est pourquoi nous ne modifierons pas notre proposition, mais nous donnons parfaitement droit � vos demandes, qui sont de droit.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Mme KOSCIUSKO-MORIZET a demand� la parole.

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - Merci, Madame la Maire.

Avant la suspension de s�ance qui a �t� annonc�e, je voudrais dire notre soutien � l'intervention et � la position exprim�e par M. �ric AZIERE au nom du groupe UDI-MODEM.

Ce n'est pas seulement un probl�me arithm�tique, et si on devait faire de l'arithm�tique, on prend 5 postes, on fait cela � la proportionnelle? nous, nous sommes un peu plus de 50, nous pourrions en revendiquer 2 sur 5.

Simplement, nous ne sommes pas dans l'h�g�monie, et nous souhaitons le pluralisme.

Le pluralisme, c?est avoir une juste proportion, une juste repr�sentation de chacun et m�me, faire un peu plus de place aux sensibilit�s qui sont repr�sent�es en moins grand nombre pour qu?elles puissent s'exprimer. Il est quand m�me paradoxal de se retrouver dans une situation dans laquelle, aujourd'hui, le groupe UDI-MODEM a vu le nombre de ses membres fortement augmenter et pourtant, il perd un poste au S.T.I.F., dont on sait bien l'importance. Ce n'est pas simplement une question d'�quilibre global�: il ne s'agit pas de n'importe quel organisme. Le S.T.I.F., c'est un conseil d'administration essentiel. Ce que vous proposez, c'est que le groupe UDI-MODEM perde un si�ge au profit du groupe Communiste qui, pourtant, est moins nombreux�! Je ne sais pas au nom de quelle arithm�tique ou au nom de quelle politique cela peut se justifier, sauf � penser que vous voulez faire taire les voix de l'opposition.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Je r�ponds bien s�r positivement � la suspension de s�ance de trois minutes. Suspension et reprise de la s�ance.

(La s�ance, suspendue � vingt heures neuf minutes, est reprise � vingt heures douze minutes, sous la pr�sidence de Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe).

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, nous allons passer � un vote s�par� sur les diff�rentes d�signations. Allez-y?

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - Merci, Madame la Maire.

Nous voudrions savoir, apr�s nous �tre consult�s avec Eric AZI�RE, nos coll�gues des deux groupes, si, Monsieur PENINOU, vous maintenez votre position et vous refusez absolument de faire une meilleure proposition.

Si c'est le cas, nous demandons une v�rification du quorum.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Monsieur PENINOU�?

M. Mao PENINOU, adjoint. - Alors, il y a eu des jours de discussion entre l'ensemble des groupes pour arriver � cet �quilibre. Nous consid�rons que c?est un �quilibre et nous le maintenons, donc je le maintiens. Simplement, vous me permettrez d'ajouter que par rapport � l'intervention que vous avez faite tout � l?heure, Madame la Pr�sidente, je vous sugg�re de prendre contact avec votre voisin imm�diat, juste � votre gauche, pour conna�tre quelle �tait la repr�sentation dans ce type d'instance, et notamment au S.T.I.F. avant 2001, et vous constaterez que l'opposition n?y si�geait absolument pas. Je vous remercie.

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - Bien, je demande la v�rification du quorum.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Je propose une suspension de s�ance d'une minute. Une demande de M. F�RAUD?

M. R�mi F�RAUD, maire du 10e arrondissement. - Nous demandons une suspension de s�ance puisque des �lus attendent dans le couloir pour ne pas �tre dans l'h�micycle volontairement�!

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, pr�sidente. - Je suspends la s�ance.

Mai 2014
Débat
Conseil municipal
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