Vœu déposé par le Groupe Ecologiste de Paris relatif à la métropolisation et au partage des grands équipements sportifs.
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M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n��71 dans le fascicule, d�pos� par le GEP, relatif � la m�tropolisation et au partage des grands �quipements sportifs. La parole est � M. CONTASSOT, pour une minute.
M. Yves CONTASSOT. - Merci, Monsieur le Maire.
Nous avons d�battu hier assez longuement de la question de Paris M�tropole, de sa subvention, de la cr�ation de la m�tropole du Grand Paris et, dans cet esprit, ce que nous proposons, c?est d'avoir une approche coh�rente, c?est-�-dire que l?on ne se contente pas de dire que l'on veut une m�tropole du Grand Paris mais que l'on ne voudrait les �quipements sportifs que pour le seul petit Paris.
Notre demande est claire, c'est que, � travers Paris M�tropole pr�cis�ment, il y ait une r�flexion entam�e avec les diff�rentes f�d�rations sportives pour voir comment harmoniser au mieux l'implantation des grands �quipements, faute de quoi nous serions encore dans cette esp�ce d'absurdit� que l'on constate aujourd'hui, o� c'est la course des collectivit�s territoriales pour avoir chacune son �quipement, quitte � ce qu'il soit compl�tement sous-utilis�, et on voit les d�rives aujourd'hui�: chacun cherche � faire, non plus du sport dans les �quipements sportifs, mais � les remplir avec des tas d'�v�nements qui n'ont plus rien � voir avec le sport.
M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur CONTASSOT.
Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean-Fran�ois MARTINS.
M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur CONTASSOT, vous avez raison de vouloir m�tropoliser le sport et la politique sportive et, d'ailleurs, vous avez tellement raison qu'on le fait d�j�, y compris sur le sport de haut niveau et sur les clubs qui jouent dans des grandes salles, je pense typiquement au Issy Paris Handball qui joue aussi bien � Issy-les-Moulineaux qu?� Paris. Je voulais d?ailleurs saluer leur saison parce qu'elles sont encore en course pour un doubl� coupe de France/championnat et ont �t� vice-championnes d'Europe�; tr�s beau parcours que celui du Issy Paris Handball f�minin cette saison.
C?est le cas du Paris Levallois qui joue � la fois � Levallois et � la fois � Carpentier. C?est le cas �galement du Paris Saint-Cloud Volley qui joue aussi bien � Saint-Cloud qu?� Paris.
Vous voyez, Monsieur CONTASSOT, nous sommes d�j� dans cette logique de m�tropolisation et nous soutenons des clubs qui sont � cheval sur Paris et sur la petite couronne.
Par ailleurs, votre v?u souligne quelque chose de tr�s juste�: nous n'avons pas, � Paris, cette salle de 8 � 12.000 places pr�sente dans tous les rapports sur les grands �quipements sportifs depuis 10 ans, que ce soit dans le dossier olympique de 2012 jusqu'au rapport command� par les Ministres, notamment par Rama YADE.
On sait qu'on a un besoin � Paris d'une salle autour de 8 � 10.000 places et que celle-ci notamment doit permettre d'accompagner la croissance et l?�mergence d?un tr�s grand club de handball, le P.S.-G. Handball, et le Paris Levallois qui fait lui aussi une bonne saison.
De ce point de vue, �videmment, ce sont des clubs et c?est une pratique sportive qui a une vocation m�tropolitaine et pas seulement parisienne. Cependant, l� o� nous allons diverger, Monsieur CONTASSOT, c'est sur deux choses. La premi�re, c'est que la m�tropolisation ne veut pas dire ne rien faire � Paris, cela veut dire partager avec la m�tropole. Ce n?est pas parce que l?on dit que l?on va m�tropoliser que l?on s?interdit de faire dans Paris, premi�rement. Deuxi�mement, sur la potentialit� de faire une ar�na de 10.000 places, elle ne serait pas en cr�ation, mais en transformation d?un �quipement existant, en l'occurrence la Halle Carpentier qui est aujourd'hui fr�quent�e notamment par le P.S.-G. Handball en coupe d?Europe et le Paris Levallois qui est, de l?avis de tous les pratiquants sportifs et dirigeants de clubs, une salle qui n'est pas adapt�e aujourd'hui aux standards europ�ens. Malheureusement, je me dois d?�mettre un avis d�favorable, parce que je ne voudrais pas que l'on commence � dire qu?il faut r�fl�chir � cette salle en se mettant d?abord une interdiction absolue, celle qu'elle soit dans Paris, donc j?�mettrai un avis d�favorable, mais je m'engage, Monsieur CONTASSOT, � vous associer � chaque �tape des �tudes de faisabilit� que nous ferons sur cette question de l'ar�na.
M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MARTINS. Il y a une demande d'explication de vote de Mme BLADIER-CHASSAIGNE.
Mme Pascale BLADIER-CHASSAIGNE. - Monsieur le Maire, il est bien �vident que, � l?heure du Grand Paris, la Ville doit avoir une r�flexion m�tropolitaine sur sa politique sportive.
Nous sommes d?ailleurs favorables � la r�flexion autour d?une grande salle de sport pour le handball, le volley et le basket, sujet �voqu� maintes fois dans cette enceinte et lors des r�unions du Comit� de suivi des grands clubs. Cependant, refuser avant m�me le d�but de cette r�flexion que cette halle soit � Paris nous laisse perplexe. Par ailleurs, notre groupe ne peut voter favorablement ce v?u dans la mesure o� il demande de s'opposer � des projets en cours dont certains, Arena 92 en l?occurrence, sont financ�s sur des fonds priv�s.
M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Ecologiste de Paris, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.
Qui est pour�?
Contre�?
Abstentions�? La proposition de v?u est repouss�e. V?u d�pos� par le Groupe Ecologiste de Paris relatif � l'�cologisation des piscines.
M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Nous poursuivons avec l'examen du v?u r�f�renc� n��72 dans le fascicule, d�pos� par le GEP, relatif � l'�cologisation des piscines. Il est pr�sent� par M. Christophe NAJDOVSKI.
M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. Vous le savez, le plaisir de plonger, de piquer une t�te dans une piscine est un plaisir que, je crois, nous partageons tous ici sur les bancs de notre Assembl�e. Toujours est-il que nous sommes face � une p�nurie, il faut le dire, en mati�re d'�quipements en termes de piscines � Paris et nous voulons donc que l'on puisse d�velopper l'offre de piscine et, pour cela, �galement d�velopper de nouveaux types de piscines, � savoir des piscines �cologiques, un peu sur le mod�le du projet qui est actuellement en cours � Montreuil qui est un projet caract�ris� par un traitement naturel de l'eau, un syst�me de chauffage par granul�s de bois ou encore l'utilisation de mat�riaux naturels dans la construction. Nous souhaitons que la Ville puisse identifier un ou plusieurs lieux qui pourraient accueillir des piscines �cologiques � Paris et, toujours dans l'id�e d'augmenter l'offre de bassins � Paris, nous souhaitons que l'on puisse avoir un engagement de la Ville de Paris sur le fait d'avoir des bassins temporaires pour la p�riode estivale et, cela, chaque �t� � partir de l'ann�e 2015. Enfin, pour ce qui est des piscines existantes, nous avons vu le probl�me d'intoxication au chlore qui a �t� subi � la piscine Saint-Merri tr�s r�cemment et qui a malheureusement entra�n� l'�vacuation d'un certain nombre d'enfants. Nous souhaitons aussi que les techniques alternatives � l'usage du chlore, que ce soit les traitements � l'ozone ou � l'�lectrolyse, puissent �tre �galement d�velopp�es dans le parc de piscines existant comme c'est d�j� le cas � la piscine Beaujon dans le 8e arrondissement. Je vous remercie.
M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. Jean-Fran�ois MARTINS pour vous r�pondre.
M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Monsieur le Maire, Monsieur NAJDOVSKI, vous le rappelez, la Ville de Paris est d�j� engag�e dans ses piscines vers un programme d'engagement �nerg�tique environnemental qui nous permet d'avoir d�j� un tiers de nos piscines qui ont des techniques alternatives � l'usage du chlore, notamment par charbon actif, par ozone ou par �lectrolyse. Vous avez cit� la derni�re piscine livr�e, en l?occurrence celle de Beaujon o�, comme vous le savez, on a � la fois une toute petite partie de chlore qui est produite sur place par �lectrolyse de sel et le gros de la d�sinfection qui se fait par l'ozone. Le maigre suppl�ment de chlore nous est malheureusement impos� par les normes, mais nous avons d�j� une eau tr�s propre gr�ce � l'ozone. On limite l'usage autant que possible, donc, sans le supprimer malheureusement totalement.
C'est donc une voie qui est d�j� engag�e � travers l'ensemble des piscines de la Ville et, en coop�ration avec l'Agence r�gionale de sant�, la Ville veille � la fois au respect des normes sur les taux de chlore et une v�rification dans chaque piscine par les agents municipaux, � la fois pour les usagers, mais aussi pour les agents qui sont au quotidien pendant des heures enti�res dans ces piscines et qui peuvent �tre soumis � un certain nombre de compos�s volatils.
Le programme de r�novation notamment que nous avons sur l'ensemble des piscines de la Ville fait l'objet d'une attention toute particuli�re de la part des services de la D.J.S. et de la D.P.A. sur les services de ventilation et les syst�mes de ventilation qui sont, vous le savez, Monsieur NAJDOVSKI, un point crucial dans la question de la qualit� de l'air int�rieur des piscines.
Comme vous le rappelez cependant, nous avons pris - et la Maire de Paris a pris - un certain nombre d'engagements dont nous aurons l'occasion de d�battre � nouveau dans cette Assembl�e quand nous traiterons le Plan Nage auquel la Maire de Paris est tr�s attach�e, mais je peux d�s � pr�sent �mettre un avis tr�s favorable sur la cr�ation d'une piscine �cologique avec traitement naturel de l'eau � Paris, dont nous d�finirons �videmment ensemble et la localisation et l'usage, entre un usage sportif et un usage de loisir et la mani�re dont on peut trouver le meilleur emplacement et le meilleur usage pour cette piscine.
Si vous l'acceptez, je vous propose un amendement oral de l'Ex�cutif sur votre v?u pour que le�: "� partir de l'ann�e 2015" soit remplac� par�: "en fonction des besoins de relogement des usagers � partir de l?ann�e 2016", parce que les piscines provisoires que vous mentionnez dans votre v?u peuvent �tre �videmment tr�s utiles pour le loisir estival quand il fait beau et pour offrir des distractions aux Parisiens, mais elles peuvent aussi �tre utiles tout au long de l'ann�e pour permettre de faire des rotations et du remplacement quand nous allons r�nover un certain nombre de piscines et que cela nous oblige � fermer ces piscines. Ces bassins �ph�m�res pourraient nous permettre d?assurer un maintien d?offre aquatique identique, y compris pendant les p�riodes de travaux. Si vous acceptez de repousser l?�ch�ance � 2016, c?est le sens de l?amendement, j'�mettrais un amendement favorable sur votre v?u.
M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci. Je suis saisi d?une demande d?explication de vote de M. WEHRLING pour le groupe UDI - MODEM.
M. Yann WEHRLING. - Oui, je vais voter pour ce v?u, mais je trouve cocasse qu?un adjoint au Maire interpelle un autre adjoint au Maire. Peut-�tre pourriez-vous vous entendre au sein de la majorit� avant de pr�senter des projets�?
M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci pour cette explication de vote.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Ecologiste de Paris, amend�e par l'Ex�cutif.
Qui est pour�?
Contre�?
Abstentions�? La proposition de v?u est adopt�e � l'unanimit�. (2014, V. 31).
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