2005, DAC 401 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer, avec l’association “Planète Emergences”, qui a son siège social 91, boulevard Raspail (6e), un avenant à la convention annuelle d’objectifs relative à l’attribution d’une subvention de fonctionnement.
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M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DAC 401 relatif � l?association ?Plan�te Emergences?, situ�e 91, Boulevard Raspail, dans le 6e arrondissement.
��������� La parole est � M. DAGUENET.
M. Jacques DAGUENET. - Merci.
Nous voterons ce projet de d�lib�ration en faveur de l?association ?Plan�te Emergences? dans le cadre de ses missions d?animations r�alis�es � la Maison des M�tallos. Il s?agit en effet de permettre � l?association de poursuivre ses activit�s hors des murs de la Maison des M�tallos et cela pendant la p�riode des travaux.
Il serait dommageable que les ateliers mis en place depuis plusieurs ann�es et destin�s aux amateurs et professionnels s?interrompent. C?est pourquoi il est heureux que des solutions aient �t� trouv�es avec les lyc�es et coll�ges Voltaire, Charles P�guy, et le foyer Picoulet pour accueillir ces ateliers. Un important travail est entrepris depuis plusieurs ann�es maintenant autour de l?association ?Plan�te Emergences?.
Je voudrais cependant revenir sur un aspect qui me tient � c?ur. Je veux parler des moyens que nous n?avons pas encore su trouver pour poursuivre une pratique d�mocratique qui a pourtant �t�, jusque l�, la marque singuli�re de ce lieu.
Je regrette que nous soyons rest�s au milieu du gu� concernant le bilan de la mission de pr�figuration de la future Maison des M�tallos. Alors que l?on a su cr�er des liens, associer la population, le conseil de quartier, les associations pour pr�senter et discuter du projet architectural, cette d�marche d?ailleurs a �t� tr�s appr�ci�e par tout le monde. Je regrette toutefois que nous n?ayons pas poursuivi dans cette voie, en ce qui concerne le bilan de la mission de pr�figuration.
Bien entendu, le comit� de pilotage mis en place auquel participe �galement le comit� des M�tallos a fait un excellent travail mais il aurait �t� utile que les conseils de quartier, les associations b�n�ficient de la pr�sentation de ce bilan, livrant leur avis afin que les habitants soient aussi parties prenantes de cette r�flexion � cette �tape importante du processus.
Je rappelle aussi qu?un v?u pr�sent� par moi-m�me avait �t� vot� dans ce sens au Conseil de Paris des 23 et 24 mars de cette ann�e. Le conseil de quartier peut permettre de r�unir, tout � la fois, la population et les associations du quartier. Il est encore temps de le faire. Cela permettrait avant tout d?asseoir cette d�marche d�mocratique de proximit�. Pour les associations, cela serait aussi une marque de respect pour le travail engag�.
D?autant que beaucoup se sont battus pour le maintien de ce lieu. La Maison des M�tallos est maintenant ferm�e pour engager les travaux. Je pense qu?il n?est pas encore trop tard pour permettre � tous de nous livrer leurs observations.
Merci.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DAGUENET.
Allez-y, Madame DUBARRY.
Mme V�ronique DUBARRY. - Vous gagnez au change !
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Avantageusement.
Mme V�ronique DUBARRY. - Je vous remercie, Monsieur le Maire.
La Maison des M�tallos, c?est toujours ce que nous avons dit depuis le d�but de la mandature, est l?un des projets culturels embl�matiques de cette mandature.
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Dans un moment o� les d�cisions sur le futur des M�tallos se pr�parent, se discutent, nous tenions � r�affirmer notre position et notre engagement sur ce dossier. Cette partie du quartier de Belleville est d?une exceptionnelle richesse par sa diversit�. Nous ne pensons pas qu?y trouverait sa place un projet architectural d�j� ficel� et faisant la part belle � des spectacles que l?on peut d�j� voir ailleurs dans Paris.
Les lieux existant manquent d�j� de moyens. Notre Ville, � notre avis, n?a pas besoin d?un th��tre de 400 places suppl�mentaires, d?une autre grande salle d?exposition. Je rejoins Marie-Pierre MARTINET en ce qui concerne le 20e, nous souffrons plut�t dans ces quartiers de l?Est parisien de l?absence d?endroit pour accueillir des f�tes de quartier, pour organiser des r�unions, pour apprendre, pour susciter et accueillir des exp�riences artistiques originales.
Nous r�affirmons donc vouloir faire �merger un projet pour et avec les habitants � la Maison des M�tallos. Nous sommes conscients de l?opportunit� de r�aliser aux M�tallos un projet unique, innovant et partag� par tous. A l?instar de M. DAGUENET � l?instant, nous appr�cions le travail de r�flexion et de concertation men� par les habitants, sur plusieurs mois, par le comit� M�tallos, et ayant aboutit � une contribution au projet futur des m�tallos pr�sent� en mai 2004.
Les travaux de r�habilitation vont commencer ou ont, en partie, commenc�. La r�ouverture est pr�vue en 2007. D?ici l�, nous souhaitons, effectivement et d�cid�ment comme M. DAGUENET, un bilan public de la p�riode de pr�figuration de fa�on � ce qu?il soit discut� dans les instances de d�mocratie participatives car les conseils de quartier sont ouverts aux habitants et aux associations. Nous �largissons le territoire car nous pensons que quatre arrondissements sont concern�s par ce bas Belleville : le 10e, le 11e, le 19e et le 20e.
Nous souhaitons que le cahier des charges qui d�finira les usages futurs de la Maison des M�tallos pr�voie pr�cis�ment l?�quilibre et l?articulation entre les usages professionnels, les usages associatifs et les usages citoyens de fa�on � �viter les �cueils dont parlaient Marie-Pierre MARTINET � l?instant sur ?la Maroquinerie?.
Nous esp�rons, en tout cas, nous souhaiterions, que soit envisag� un mode de gestion coll�giale pour permettre justement la mise en ?uvre de ce cahier des charges. Et enfin, je pense que cela ne surprendra personne, que l?am�nagement du lieu soit compatible avec ces diff�rents usages, bien �videmment, mais aussi qu?il int�gre les normes H.Q.E. et �galement de fa�on � ce que ce lieu soit accessible � tous, que des travaux adapt�s aux personnes � mobilit� r�duite soient r�alis�s.
Je vous remercie.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame DUBARRY.
La parole est � M. GIRARD.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci beaucoup pour ces deux informations � la fois compl�mentaires et qui vont, je crois, dans le sens du travail que nous avons men�.
S?il y a un exemple de r�ussite de concertation, c?est bien la Maison des M�tallos, me semble-t-il, dans un arrondissement o� la majorit� est particuli�rement cr�ative et plurielle. Nous avons r�ussi � faire �merger, rapidement et dans un calendrier respect�, une maison qui, je crois, sera celle, comme le disait V�ronique DUBARRY, consacr�e aux usages associatifs et aux usages citoyens.
Je pense que, depuis le rachat de la Maison des M�tallos par la Ville, de nombreuses activit�s culturelles et associatives y ont �t� accueillies, ce qui pr�figure bien de l?esprit dans lequel fonctionnera cette maison. Certes, il y a une salle avec 400 places, mais ce n?est vraiment pas un th��tre de plus. Surtout pas.
En revanche, pourquoi priver les habitants, qui seront les principaux b�n�ficiaires, de pouvoir s?asseoir ? La salle pr�vue est une salle o� se tiendront des spectacles, mais des spectacles ouverts sur le quartier o�, en effet, il y aura la possibilit� de s?asseoir ou de rester debout selon les programmations.
Le projet de d�lib�ration a pour objet l?octroi d?une subvention compl�mentaire de 100.000 euros � l?association ?Plan�te Emergences?, afin de lui permettre de poursuivre pendant les travaux l?action men�e � la Maison des m�tallos et notamment l?organisation d?ateliers de pratiques culturelles destin�es aux habitants, et principalement aux habitants du quartier.
N�anmoins, c?est une d�pense municipale g�n�rale de la Ville. Donc esp�rons et faisons tout pour que d?autres habitants d?autres arrondissements viennent �videmment � la Maison des m�tallos.
La p�riode de fermeture de l?�tablissement permettra d?�laborer le projet final, les processus de travail exp�riment�s au cours de la p�riode de pr�figuration et impliquant les partenaires locaux devront �tre prolong�s et reproduits au sein du nouvel �quipement. Je m?y engage.
Comme convenu avec l?excellente premi�re adjointe, Mme Anne HIDALGO, et le bon M. SARRE, je participerai � une r�union publique organis�e en d�cembre 2005 dans le 11e arrondissement. Cette r�union, je pense, peut r�pondre au souhait de M. DAGUENET et de Mme DUBARRY. Elle est destin�e � accompagner le processus engag� en faveur de la r�alisation d?un lieu g�n�reux, aux usages associatifs et citoyens - je reprends les termes de Mme DUBARRY -, et ceci, dans un lieu situ� au sein de l?Est parisien, riche de toutes ses cultures et de ses nationalit�s et de ses origines.
Je rappelle que nous n?avons cess� de mettre en avant notre souhait de recherche d?un �quilibre entre les pratiques culturelles des habitants, l?accueil d?activit�s associatives et la mise en place d?une programmation artistique.
Quant aux normes H.Q.E., pour lesquelles vous me posiez une question, bien entendu, l?architecte doit les appliquer au plus pr�s du cahier des charges.
Je crois que, si nous avons r�ussi cette concertation, nous devrions �galement r�ussir ce lieu et je pense que vous serez plut�t satisfaits du projet lorsqu?il ouvrira au public.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GIRARD.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 401.
Qui est pour ?
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Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DAC 401).
��������� Je vous remercie.
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