retour Retour

Vœu déposé par le groupe communiste relatif à la cité Loubeyre.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 33 dans le fascicule concernant la cit� Loubeyre.

Madame G�GOUT, vous avez la parole.

Mme Catherine G�GOUT. - La cit� Loubeyre est une cit� artisanale et industrielle de Belleville de 4.600 m�tres carr�s qui date des ann�es 30. Elle est parfaitement adapt�e � des activit�s de P.M.I., avec des planchers solides, des plafonds hauts, des monte-charges, une cour int�rieure pour les livraisons.

Je dirais que c?est une chance pour ce quartier. Si on devait reconstituer un h�tel de ce genre dans ce type de quartier, ce serait extr�mement difficile. Nous pensons donc qu?il est tout � fait important d?arriver � maintenir, tel que c?est d?ailleurs class� dans le P.L.U., le caract�re artisanal et industriel de cet espace.

Il y a une sensibilit� tr�s forte sur ce sujet dans le quartier, �tant donn� la qualit� architecturale de ce lieu et son importance dans le quartier.

Une vente aux ench�res a eu lieu. Un promoteur s?est port� acqu�reur.

D?ailleurs, je tiens � remercier Christian SAUTTER et les services de la Ville puisque une r�union a �t� organis�e en invitant � la fois le repr�sentant du maire du 20e, du conseil de quartier et moi-m�me pour rencontrer cet acqu�reur, pour voir ce qu?il voulait faire.

Nous ne sommes pas compl�tement persuad�s que le projet qu?il porte d?une cit� artisanale va r�ellement se r�aliser. Nous avons d�pos� un v?u au Conseil d?arrondissement avant d?avoir rencontr� cet acqu�reur, demandant la pr�emption par la Ville de mani�re � maintenir ce caract�re.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur SAUTTER, vous avez la parole.

M. Christian SAUTTER, adjoint. - Monsieur le Maire, Madame G�GOUT, l?Ex�cutif municipal partage l?inqui�tude des habitants du quartier pour cet immeuble industriel, cette cit� artisanale au c?ur de Belleville et aussi l?inqui�tude du Maire du 20e arrondissement qui s?en occupe personnellement et de la Municipalit�.

Vous avez dit que cette cit� artisanale �tait prot�g�e par son inscription au P.L.U. comme ensemble artisanal et industriel - donc le P.L.U. a du bon - et par l?obligation pos�e d?en conserver la volum�trie. Donc il ne serait pas possible de la transformer en logements, ni en bureaux, ni en ateliers d?architecte. Normalement, le respect du P.L.U. doit apporter toutes les garanties n�cessaires.

Le marchand de biens qui a acquis cette cit� pour la somme de 9,3 millions d?euros pr�voit, il l?a dit � cette r�union, la cr�ation d?une cit� artisanale tourn�e vers le second ?uvre et l?�quipement de la maison, mais son projet, on peut le dire, reste encore tr�s flou et peut changer.

Pour faire les choses simplement, je donnerai un avis favorable au v?u, en le soumettant � une condition : ?si des garanties effectives et �crites ne sont pas apport�es par l?acqu�reur sur la r�alisation d?une cit� artisanale?.

Donc oui, au principe de la substitution de la Ville de Paris � ce repreneur priv�, si celui-ci, dans des d�lais extr�mement rapides, ne donne pas de vraies garanties �crites qu?il respectera le Plan local d?urbanisme, comme c?est la r�gle. J?esp�re que nous y arriverons.

J?ai not� aussi que, dans votre intervention r�sum�e, vous souhaitiez que les trois occupants actuels puissent rester dans les lieux. Cela rel�ve de la gestion priv�e, mais nous pourrons signaler ce point au repreneur, mais c?est une question distincte de l?autre.

Donc, avis favorable avec le compl�ment ?si de r�elles garanties ne sont pas apport�es par l?acqu�reur sur la r�alisation d?une cit� artisanale?.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u ainsi amend�.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le voeu amend� est adopt�. (2006, V. 178).

Juin 2006
Débat
Conseil municipal
retour Retour