Vœu déposé par le groupe socialiste, radical de gauche et apparentés relatif à l'amélioration du service du bus 46 en lien avec l'ouverture du Parc Zoologique.
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M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Maintenant, nous revenons en 3e Commission, � l'examen de v?ux non rattach�s, s'il vous pla�t�: le v?u n��44, qui est relatif � l'am�lioration du service du bus 46 en lien avec l'ouverture du Parc zoologique. C'est Mme Mich�le BLUMENTHAL qui intervient, pour une minute. S'il vous pla�t�! Ceux qui veulent quitter l'h�micycle le quittent mais en silence, s'il vous pla�t. C'est Mme Mich�le BLUMENTHAL qui intervient.
Mme Mich�le BLUMENTHAL, maire du 12e arrondissement. - Monsieur le Maire, la r�ouverture du zoo est pr�vue au printemps 2014. Un million de visiteurs seront attendus par an. Afin de pr�server la qualit� environnementale du bois de Vincennes et la vie quotidienne du quartier de la Porte Dor�e, nous souhaitons que soit propos�e une offre cons�quente de bus pour desservir le zoo. Ce v?u porte donc sur la ligne 46, afin d'anticiper les besoins accrus en mati�re de transport en commun. D'une part, il s'agit de renforcer cette ligne, une des rares qui, de Paris, dessert le bois, puisque son trajet est Gare du Nord, bois de Vincennes, parcourant les 10e, 11e et 12e arrondissements. D'autre part, il s?agit de modifier son trajet, en accord avec la ville de Saint-Mand�, afin que le bus emprunte dans les deux sens l'avenue Daumesnil entre les croisements de la route de Ceinture du Lac et du carrefour de la Demi-Lune, afin de mieux desservir l'entr�e, qui sera d�sormais unique, du Zoo de Vincennes. Merci.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. Pour r�pondre, la parole est � M. BARGETON.
M. Julien BARGETON, adjoint. - Merci, Madame la Maire.
J'�mets un avis favorable sur ce v?u. Le zoo sera ouvert au public dans le courant de l'ann�e 2014. Il convient d�s maintenant d'�tudier avec le S.T.I.F. les modalit�s de desserte de cet �quipement qui accueillera de tr�s nombreux visiteurs.
A ce titre, je vous informe que j'ai d�j� �crit au pr�sident du S.T.I.F., M. Jean-Paul HUCHON, en ce sens le 25 f�vrier dernier.
Je sais que le S.T.I.F. a d'ores et d�j� lanc� une r�flexion sur la desserte de cet �quipement et, au-del� d'ailleurs, sur l'am�lioration de la desserte de tous les �quipements implant�s dans le bois de Vincennes.
La solution d'une desserte par le 46 est int�ressante, mais il faut s'assurer qu'elle convient �galement aux habitants de Saint-Mand� qui sont aujourd'hui desservis par cette ligne. C'est pourquoi je vous propose d'ajouter � ce v?u la prise en compte d'une concertation avec la Ville de Saint-Mand� en r�digeant ainsi�: "Le Maire de Paris demande au S.T.I.F. d'�tudier, en concertation avec Saint-Mand�, les possibilit�s de renfort de la ligne 46 et de modification du parcours de la ligne, afin que soit emprunt�e l'avenue Daumesnil dans les deux sens de circulation pour avril 2014, date pr�vue d'ouverture du Parc Zoologique de Paris." Sous r�serve de cet amendement de s�ance, j?�mets un avis favorable.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Madame BLUMENTHAL, acceptez-vous l'amendement�?
Mme Mich�le BLUMENTHAL, maire du 12e arrondissement. - L?amendement est naturellement accept�, puisque, dans mon intervention, j'ai mentionn� la ville de Saint-Mand�. Oui, naturellement. Merci, Monsieur le Maire.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u ainsi amend�. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u amend� est adopt�. (2013, V. 59). V?u d�pos� par le groupe E.E.L.VA. relatif � l'extension de l'op�ration Paris Respire dans le bois de Vincennes.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��45 est relatif � l'extension de l'op�ration "Paris Respire" dans le bois de Vincennes. La parole est � M. NAJDOVSKI, pour une minute.
M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
Je pr�cise que ce v?u a �t� adopt� � l'unanimit� du Conseil du 12e arrondissement.
L'op�ration "Paris Respire" se d�roule les dimanches et jours f�ri�s sur la partie Nord-Est de la route de Ceinture du Lac Daumesnil depuis juillet 2007. Cette op�ration permet aux utilisateurs de modes de d�placement doux de pouvoirs b�n�ficier de la pleine jouissance des voies, ferm�es pour l'occasion � la circulation automobile. Aujourd'hui, il y a un int�r�t � poursuivre dans cette mesure et notamment � avoir un itin�raire "tour du lac" qui emprunterait la totalit� de la route circulaire du lac, pour ces circulations pi�tonnes et cyclistes. Donc, nous pensons que la partie Sud-Ouest de la route de Ceinture du Lac pourrait �tre concern�e par cette op�ration "Paris Respire". C'est le sens de ce v?u d'�tendre � l'int�gralit� de la route de ceinture du lac Daumesnil, d�s le printemps 2013, l'op�ration "Paris Respire". Par ailleurs, nous souhaitons aussi que, conform�ment � des engagements qui avaient �t� pris par notre Municipalit� et aussi par des engagements verbaux de M. VEDEL de la Pr�fecture de police, soit r�examin�e la question du maintien de l'op�ration "Paris Respire" pendant la Foire du Tr�ne, puisque aujourd?hui le maintien est uniquement partiel jusqu'� 13 heures. Nous souhaitons que cette op�ration soit maintenue dans sa totalit� sur la partie d�j� existante. Merci.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour r�pondre, la parole est � M. BARGETON.
M. Julien BARGETON, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. Depuis juillet 2007, le tron�on nord de la route de ceinture du lac Daumesnil, compris entre le lac et le zoo, est ferm� � la circulation et au stationnement, tous les dimanches et jours f�ri�s dans le cadre de l'op�ration "Paris Respire". Votre demande d'extension � l'int�gralit� de la route de la ceinture du lac Daumesnil de ce dispositif est un objectif int�ressant que nous allons �tudier. Il n'est �videmment pas facile � mettre en ?uvre, puisque nous devons notamment examiner la n�cessit� d'installer des barrages filtrants, contr�l�s par des effectifs de police, pour permettre la desserte du Chalet des Iles et de l'Institut bouddhique - il faut rester assez zen sur ce sujet�- et puis il faut �tudier un am�nagement cyclable au niveau du carrefour de la Conservation, qui permette la continuit� cyclable ainsi que la pi�tonisation de la route de la ceinture du lac Daumesnil. Il y a quand m�me des conditions � examiner. Ce sont des am�nagements que nous ne pourrons pas r�aliser d�s le printemps. C'est pourquoi je propose un amendement � votre v?u, dans lequel nous nous engageons � lancer les �tudes pour �tendre "Paris Respire" � l'int�gralit� de la route de ceinture du lac Daumesnil. C'est l'�tendre, dans un premier temps, sur une partie seulement de la route de ceinture, entre la route des �les du Sud et Ouest d�s le d�but de l'�t�. Cela veut dire qu'on ne fait pas tout � fait la route, mais quasiment, c'est-�-dire en gros 2/3 ou 75�%, pour sa partie sud. On examinera la suite pour les ann�es suivantes. Sur le maintien de "Paris Respire" pendant la Foire du Tr�ne que vous avez �voqu�, effectivement, pour cette �dition il a �t� d�cid� de reconduire le dispositif, � savoir le maintien de "Paris Respire" jusqu'� 13 heures et la r�ouverture des voies autour de la Pelouse de Reuilly pour permettre le stationnement des forains et d'une partie des visiteurs. La concertation avec les organisateurs n'a pas permis d'aller plus loin cette ann�e. Je vous rappelle qu'il s'agit quand m�me du 50e anniversaire de la Foire du Tr�ne. Effectivement, l'objectif que vous avez annonc� doit �tre poursuivi, il doit �tre encore �tudi� et analys� pour les prochaines �ditions. Je sugg�re que nous travaillons ensemble plus en amont avec les forains sur ce sujet, afin de pouvoir r�pondre � l'objectif que nous partageons. A la fois sur ces �l�ments de question, je pense vous avoir apport� une r�ponse. Puis, sur le v?u, sous r�serve d'un amendement oral important puisqu'il s'agit de dire que c'est une partie, mais une grande partie, de la route que vous proposez que nous �tendons dans le cadre de "Paris Respire", j'�mets un avis favorable � votre v?u.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Donc, vous acceptez l'amendement de l'Ex�cutif�?
M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Oui, merci, Monsieur le Maire. J'accepte l'amendement qui est propos� par M.�BARGETON au nom de l'Ex�cutif. Je voulais simplement remarquer que, sur la question de la suspension partielle de "Paris Respire", l� encore, on se heurte aux difficult�s qu'on a constat�es depuis un certain nombre d'ann�es. Je regrette, je suis malheureusement d��u que nous n'ayons pas su progresser, malgr� les interventions nombreuses et r�p�t�es que nous faisons depuis des ann�es sur cette question, et que nous soyons toujours encore avec une organisation qui incite les gens � venir en voiture plut�t qu'en transports en commun, et � b�n�ficier d'espaces dans le bois.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u ainsi amend�. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le v?u amend� est adopt�. (2013, V. 60). V?u d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche relatif aux conditions de travail des salari�s d'Autolib.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��46 est relatif aux conditions de travail des salari�s d'Autolib'. La parole est � M. Ian BROSSAT.
M. Ian BROSSAT. - Merci, Monsieur le Maire. Ce v?u porte effectivement sur la situation des salari�s d'Autolib' qui ont un peu le sentiment d'�tre aujourd'hui la cinqui�me roue du carrosse et qui affirment qu'ils souffrent de conditions de travail difficiles, li�es au fait qu'ils n'ont pas de vestiaires, alors que le port de l'uniforme est obligatoire. Difficiles parce qu'ils ont d� attendre, malgr� le grand froid, qu'on soit � trois semaines du printemps pour avoir une parka et donc pour avoir un peu chaud lorsqu'ils travaillent, et vous savez qu'ils travaillent essentiellement dehors. Ils se plaignent aussi du fait qu'ils n'ont pas aujourd'hui de local syndical, ce qui est pourtant une r�glementation li�e au Code du travail. Pour toutes ces raisons, il nous para�trait juste que la Ville de Paris puisse se tourner vers Bollor� et exiger que les salari�s aient de bonnes conditions de travail. J'ajoute d'ailleurs que nous sommes un peu dans la m�me situation que celle que nous avons connue au d�but de V�lib'. A l'�poque, la Ville avait, � juste titre, et suite � nos interventions, tap� du poing sur la table pour que les salari�s soient respect�s. Aujourd'hui, � V�lib?, les conditions de travail se sont am�lior�es. Nous souhaiterions qu'il en soit de m�me � Autolib'. Je vous remercie.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour la r�ponse, Monsieur BARGETON, vous avez la parole.
M. Julien BARGETON, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
Le succ�s d'Autolib' met le projecteur sur son fonctionnement et j'y vois, pour ma part, un bon signal et un bon signe pour la Ville de Paris. C?est aussi parce que cela marche que vous vous y int�ressez de pr�s et j'en suis tout � fait heureux.
En tant que Pr�sident du Syndicat mixte Autolib?, je suis particuli�rement vigilant aux conditions de travail des ambassadeurs et je peux t�moigner des efforts d�j� accomplis en la mati�re. Je comprends et j'interpr�te donc ce v?u comme un soutien aux efforts d�j� r�alis�s et une invitation de votre groupe � aller encore plus loin dans ses am�liorations. Je souhaite n�anmoins r�tablir certains faits qui sont importants. Par exemple, sur la question des p�riodes de froid�: l'�quipement sp�cifique a bien �t� fourni d�s l'ouverture du service en 2011. L'initiative r�cente de tester de nouveaux �quipements anti-froid, encore plus performants, puis de g�n�raliser cet �quipement � tous les ambassadeurs, ne doit pas laisser penser qu'il n'y en avait pas avant. Il s'agit juste d'une g�n�ration nouvelle mais il y avait d�j�, et d�s l'ouverture du service, �videmment un �quipement anti-froid qui �tait remis aux ambassadeurs. Par ailleurs, des mesures ont �t� prises, comme, par exemple, de suspendre certaines actions, telles que le nettoyage des voitures, rendu trop p�nible par grand froid, ou encore l'augmentation du nombre de pauses autoris�es. J'ajoute que j'ai ouvert une discussion pour envisager l'acc�s de ces ambassadeurs aux cantines de la Ville de Paris. Je tiens � rassurer M. BROSSAT�: le Code du travail est bien respect�. Autolib' a mis en application les demandes de l'Inspection du travail et, selon l'article L.�2315 alin�a 6, les salari�s disposent bien d'un local situ� � Vaucresson, que je vous invite d'ailleurs � aller visiter, si vous le souhaitez. Moyennant les �l�ments de r�alit� importants que je viens de r�tablir ou de pr�ciser, et prenant ce v?u comme une incitation � poursuivre l'objectif qui guide d�j� mon action de Pr�sident du Syndicat mixte, �videmment, j?�mets un avis favorable � ce v?u, puisque je continuerai, comme je le fais d�j�, � ?uvrer pour l'am�lioration des conditions de travail des ambassadeurs. Je vous remercie.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt�. (2013, V. 61). NPPV pour le groupe U.M.P.P.A. V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif au caract�re strat�gique de la liaison de la Capitale avec les a�roports.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��47 est relatif au caract�re strat�gique de la liaison de la Capitale avec les a�roports. La parole est � Mme Laurence DOUVIN, pour une minute.
Mme Laurence DOUVIN. - Mes chers coll�gues, le caract�re strat�gique de la liaison de la Capitale avec les a�roports, nous en avons d�j� parl�. Ce v?u se situe dans la perspective de la pr�sentation du "Nouveau Grand Paris" qui a �t� faite par le Premier Ministre le 6 mars dernier, puisque vous avez vu qu'il a �t� d�cid� de r�duire la capacit� de la ligne 17 (donc Pleyel/Roissy Charles-de-Gaulle). Le tron�on de la ligne 15 (Nanterre/Pleyel) est renvoy� � l'horizon 2030. Quant au projet CDG Express, le Gouvernement doit d�cider avant l'�t� de lancer ou non une nouvelle consultation. C'est pourquoi nous souhaitons, �tant donn� le caract�re v�ritablement vital de cet �quipement, que le Maire de Paris interpelle le gouvernement pour acc�l�rer le calendrier concernant la r�alisation du prolongement de la ligne 14 � Orly, d'une part, et l'ach�vement des lignes 15 et 17, et que le lancement d'une nouvelle consultation pour le projet CDG Express soit d�cid� avant l'�t� 2013. Je vous remercie.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. La parole est � M. Julien BARGETON pour la r�ponse.
M. Julien BARGETON, adjoint. - J'�mets un avis d�favorable sur ce v?u.
Nous partageons tous le diagnostic que les relations entre Paris et ses a�roports en transports publics doivent �tre am�lior�es. Les annonces formul�es par le Premier Ministre le 6 mars sur le "Nouveau Grand Paris" nous ont apport� enti�re satisfaction parce qu?elles r�pondent � l'ensemble des besoins dans des d�lais cr�dibles et surtout parce qu'elles sont financ�es. Je n'ai donc pas, ni le Maire de Paris, � interpeller le gouvernement. Les a�roports seront reli�s au moyen de m�tros s�rs et performants � l'horizon 2027. Evidemment, il faut regarder le mode de transport retenu. Les sp�cialistes vont encore r�pondre � ces questions techniques, mais l'objectif est l� et il est bien l�. Madame DOUVIN, vous pouvez demander � construire toujours plus grand, toujours plus beau, sans aucune consid�ration pour les co�ts ni les r�alit�s techniques et estimer que ce qui est annonc� n'est jamais suffisant. Je pr�f�re pour ma part le pragmatisme, le r�alisme et l'efficacit�. Alors m�me que budget apr�s budget, vous nous accusez de d�penser trop? vous �tes pour la d�pense publique en particulier mais vous �tes contre la d�pense publique en g�n�ral. On le sait depuis longtemps�: il faut demander plus � l'imp�t et moins au contribuable�! Mais parfois il y a des limites � ce genre de remarques. Il ne faut pas non plus oublier que de tr�s nombreuses mesures relevant du plan de mobilisation entreront en ?uvre d�s cette ann�e pour am�liorer la desserte des a�roports - RER B au Nord, T7, etc. S'agissant de Charles-de-Gaulle-Express, le Ministre des Transport, Fr�d�ric CUVILLIER s?est exprim� clairement pour que le projet voie le jour. La Mairie de Paris a toujours soutenu ce projet et fait en sorte qu'il puisse �tre r�alis�. Nous avons d?ailleurs pris des mesures sur le T3 et dans le secteur Chapelle-International pour permettre son passage. Le Ministre a r�affirm� que Charles-de-Gaulle-Express sera r�alis� sans concours publics, et c'est plut�t une bonne chose. Nous pouvons compter sur 2027, sur l'engagement des pr�sidents d'A�roports de Paris, de la R.A.T.P., de R�seau ferr� de France et de la S.N.C.F. pour aboutir � une solution efficace. Je consid�re que ce dispositif r�pond aux besoins et surtout qu'il est r�aliste, ce qui contraste singuli�rement avec tout ce qui a pu �tre annonc� dans le quinquennat pr�c�dent. Nous avons le devoir d'avoir une parole responsable vis-�-vis des usagers, qui souffrent au quotidien. Je consid�re pour ma part que de promettre des liaisons � n'importe quel prix et � n?importe quelle �ch�ance est irresponsable et participe � la d�cr�dibilisation de la parole publique. C'est important. Il est vrai que le pr�c�dent Gouvernement avait coutume d'utiliser au-del� du raisonnable des effets d'annonce tous azimuts sur ces dossiers comme sur d?autres. Ce n'est pas notre d�marche. Notre d�marche est d'avancer dans la r�alit� et dans l'efficacit� pour les transports publics en Ile-de-France. Je vous remercie.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��47, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est repouss�. V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � la signalisation en amont du tunnel des Tuileries.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��48 est relatif � la signalisation en amont du tunnel des Tuileries. La parole est � Mme Laurence DOUVIN, pour une minute.
Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire. Je dirai tout d'abord � M. BARGETON que la vitalit� �conomique de Paris n'attend pas 17 ans. Cela me para�t important�; cela nous para�t important. En ce qui concerne maintenant la signalisation du tunnel des Tuileries, nous savons que la voie sur berge rive droite est un axe structurant de la voirie parisienne, que ce tunnel peut �tre ferm� � la circulation pour diff�rentes raisons, que ce soit la crue de la Seine, que ce soit pour des raisons ponctuelles en cas d'accident ou que ce soit pour "Paris Respire" le week-end, par exemple, mais il peut y avoir d'autres causes. C'est � ce moment-l� que se produit une v�ritable paralysie, non seulement des quais hauts, mais �galement de la place de la Concorde. Nous estimons qu'une signalisation pr�alable de la fermeture du tunnel au moyen de panneaux � message variable serait une bonne chose, par exemple, � l'entr�e du tunnel du Cours la Reine ou bien � l'entr�e du tunnel de la Concorde sur les Champs-Elys�es, ou � tout endroit judicieux que la voirie pourrait trouver. V�ritablement, nous aurions tort de nous priver d'un �quipement qui ne pourrait qu'apporter des �l�ments positifs. Je vous remercie.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. M. Julien BARGETON pour la r�ponse.
M. Julien BARGETON, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. J?�mets un avis favorable sur ce v?u. Je tiens � pr�ciser que quand le tunnel des Tuileries est ferm�, l?indication est d�j� port�e � la connaissance des automobilistes, d'abord au moyen d'un panneau � prisme situ� sur la voie sur berge sous le pont de la Concorde, visible des automobilistes venant du Cours la Reine ou du tunnel des Champs-Elys�es. La m�me information? �coutez-moi�! la m�me information est diffus�e sur les panneaux � message variable situ�s au d�but de la voie Georges Pompidou, quai Saint-Exup�ry et sur les boulevards p�riph�riques int�rieur et ext�rieur, de part et d'autre de la sortie Paris-Centre, porte de Saint-Cloud, pour les automobilistes en transit dans Paris. N�anmoins, je retiens votre proposition d'installation d'un panneau � message variable suppl�mentaire � la sortie du souterrain Alma, en amont du Cours la Reine ou sur l'avenue des Champs-Elys�es, mais il faut savoir qu'elle n�cessitera pr�alablement l'accord de l'architecte des B�timents de France. Sous cette r�serve de l'accord de l'architecte des B�timents de France, j?�mets �videmment un avis favorable � votre v?u.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u avec avis favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt� � l?unanimit�. (2013, V. 62). V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � l'entretien de la voirie. V?u d�pos� par le groupe U.D.I. relatif � l'�tat de la chauss�e suite aux intemp�ries de l'hiver.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je vous propose de grouper les deux prochains v?ux, les v?ux nos�49 et 50. Le v?u n��49 est relatif � l'entretien de la voirie. C'est M. TR�M�GE qui intervient, pour une minute.
M. Patrick TR�M�GE. - Monsieur le Maire, je vous remercie.
Un �tranger de passage � Paris me demandait si la Capitale avait �t� bombard�e par une s�rie de m�t�orites, tant l'�tat de la voirie parisienne est aujourd'hui dans un �tat pitoyable.
Ce que je viens de dire est anecdotique mais Paris est aussi la vitrine de la France. C'est tr�s dangereux, ce que l'on observe aujourd?hui sur la voirie parisienne, tant pour les voitures, tant pour les deux-roues motoris�s ou les bicyclettes.
Les changements de trajectoire qu'occasionne cette multitude de nid-de-poule - quand je dis nid-de-poule, c'est un terme �dulcor� parce qu?en r�alit�, aujourd'hui, il y a de v�ritables tranch�es - sont un v�ritable danger pour la circulation de l'ensemble de ces usagers.
Alors qu'on ne me r�ponde pas, s'il vous pla�t, qu'il s'agit d'un effet de l'hiver, parce que l'hiver frappe aussi Lille et Lyon et, en 30 ans, cher Monsieur BARGETON (pardon, nous avons �t� quelques-uns ici � avoir les responsabilit�s que vous occupez aujourd'hui), en 30 ans on n'a jamais vu la voirie parisienne dans un tel �tat. En r�alit�, c?est parce que vous n'avez pas consacr� suffisamment de cr�dits pour refaire la totalit� du rev�tement des rues et que vous vous contentez de faire de la rustine qui, aujourd'hui, explose sous le gel. Voil� la v�rit�. Ce que je vous demande aujourd'hui, c?est de vous engager concr�tement sur la refonte des rues de Paris.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme Edith GALLOIS qui, elle, intervient sur le v?u n��50, relatif � l'�tat de la chauss�e suite aux intemp�ries de l'hiver.
Mme Edith GALLOIS. - Monsieur le Maire, mon v?u est quasiment semblable � celui de mon excellent coll�gue du 13e arrondissement. Nous avons les m�mes pr�occupations, mais c'est normal parce que tous les Parisiens ont cette pr�occupation.
Monsieur BARGETON, vous parliez du quotidien des Parisiens, mais, l�, nous sommes vraiment dans le quotidien des Parisiens.
Effectivement, il est normal, apr�s la sortie de l'hiver, que les chauss�es aient subi, surtout apr�s un hiver rigoureux, des pr�judices, mais, en l?occurrence, nous sommes quand m�me dans un �tat que je n'ai jamais vu de ma vie de Parisienne jusqu'� pr�sent et qui est tr�s dangereux pour les cyclistes et les deux-roues en particulier.
Nous vous demandons, Monsieur le Maire, de bien vouloir faire un �tat des lieux et de nous sugg�rer, de nous proposer un programme de travaux de r�fection de la chauss�e d?une mani�re urgente et dans les zones prioritaires. Merci beaucoup.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. Pour la r�ponse � ces deux v?ux, M. BARGETON a la parole.
M. Julien BARGETON, adjoint. - Il faut bien faire fl�che de tout bois, mais quand m�me, il y a des pol�miques parfois qu'on pourrait s'�viter. L'entretien de la voirie parisienne est un sujet qui fait l'objet d'une concertation avec chaque maire d'arrondissement et les services de la Direction de la Voirie et des D�placements lors de l?inscription budg�taire. Chaque ann�e, une part importante du budget d'investissement est attribu�e � l'entretien de la voirie. La p�riode hivernale particuli�rement rigoureuse a vu la succession de p�riodes de gel et de d�gel, entrecoup�es de redoux pluvieux, une situation exceptionnelle qui ne concerne pas que Paris, d'ailleurs, loin de l�. Je vous invite � vous d�placer dans la m�tropole et dans d?autres m�tropoles fran�aises. De nombreuses d�gradations se sont produites sur les chauss�es parisiennes, que les services ont particuli�rement constat�es au mois de f�vrier. D�s l'apparition de ces d�sordres, une attention vigilante a �t� port�e aux nids-de-poule, notamment dans les bois de Boulogne et de Vincennes et sur le boulevard p�riph�rique. C'est ainsi que de l'enrob� � froid a �t� appliqu�, 60 tonnes ont �t� utilis�es depuis l'apparition de ce ph�nom�ne. Pour autant, l'effet de ces interventions d'urgence reste d'une dur�e limit�e en raison de la circulation et la situation n�cessite une action de fond, visant � traiter durablement ces d�sordres. R�cemment, depuis le 20 mars, apr�s la p�riode de neige, une nouvelle intervention est en cours et mobilise d'importants moyens techniques et humains et consiste � appliquer cette fois un enrob� � chaud sur les zones d�grad�es. Enfin, les rev�tements bitumeux dont la r�alisation est inscrite au budget d'investissement seront mis en ?uvre au printemps. En dehors de ces d�gradations bien identifi�es, nous poursuivons de mani�re r�guli�re le suivi et l'entretien de la chauss�e. Une campagne d'�t� pour renouveler la chauss�e serait contreproductive et co�teuse. Sur les v?ux proprement dits, je regrette la tonalit� inutilement pol�mique du v?u de M. TR�M�GE et de l'U.M.P. qui m'oblige � y r�pondre par un avis d�favorable�: "tranch�es", "m�t�orites", ce n'est pas s�rieux�! L'Ex�cutif aurait pu d�poser un v?u en r�ponse, mais j'ai pr�f�r� donner un avis favorable au v?u pr�sent� par Mme GALLOIS et les �lus du groupe U.D.I. qui traitent de ce sujet important de mani�re plus �quilibr�e, m�me si les pr�conisations demand�es sont d'ores et d�j� mises en ?uvre, mais enfin, pour aller dans le sens du consensus, je vous propose donc d'adopter ce v?u en quelque sorte comme r�ponse, mais, en revanche, de rejeter le v?u de l'U.M.P. Je vous remercie.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Monsieur TR�M�GE, vous maintenez votre v?u ou vous le retirez au profit du v?u de Mme GALLOIS�?
M. Patrick TR�M�GE. - Je le retire au profit de celui de Mme GALLOIS.
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Le v?u n��49 est donc retir�. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt� � l?unanimit�. (2013, V. 63).
M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, je vous propose d?aller d�jeuner, je suspends la s�ance. Reprise � 14 heures 30. Suspension et reprise de la s�ance. (La s�ance, suspendue � treize heures sept minutes, est reprise � quatorze heures trente minutes, sous la pr�sidence de M. Pierre SCHAPIRA, adjoint).
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous avons presque deux heures de retard. Nous allons commencer. 2013 DVD 20 - Programme 2013 de mise en accessibilit� aux usagers en fauteuil roulant de lignes de bus � Paris et demande des subventions correspondantes aupr�s du S.T.I.F.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 20 concernant le programme 2013 de mise en accessibilit� aux usagers en fauteuil roulant des lignes de bus � Paris et demande des subventions correspondantes aupr�s du S.T.I.F. Je donne la parole � Mme BRUNO.
Mme Catherine BRUNO. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le Sch�ma d�partemental pour l'autonomie et la citoyennet� des Parisiens en situation de handicap adopt� au Conseil de Paris de septembre 2012 indique dans sa partie bilancielle, je cite, "Qu'actuellement, les transports de droit commun et les transports adapt�s (P.A.M.) ne permettent pas de r�pondre � l'ensemble des demandes des personnes en situation de handicap".
Il est incontestable que le service P.A.M. constitue une offre alternative indispensable au succ�s grandissant et dont nous soutenons l?essor, tandis que son activit� augmente de 8�% chaque ann�e depuis sa cr�ation.
Il n'en demeure pas moins que ce constat pr�cit� t�moigne de l'urgence des chantiers de mise en accessibilit�. C'est notamment l'objectif du Sch�ma directeur d'accessibilit� � l'espace viaire, et c'est aussi la logique � l'?uvre au sein du S.T.I.F., qui s'achemine vers la mise aux normes de l'ensemble de son mat�riel roulant.
A ce jour, l'ensemble des lignes de bus de jour et de tramway est accessible aux personnes en situation de handicap moteur � Paris. Cela signifie dans les faits qu'au moins 70�% des points d'arr�t desservis par la ligne sont am�nag�s et que 100�% du mat�riel roulant utilis� sur ces lignes est accessible.
A contrario, 86�% du r�seau francilien R.A.T.P. est accessible pour seulement 20 stations de m�tro. C'est tr�s peu, et les maigres progr�s entrepris dans ce domaine font montre de difficult�s logistiques et financi�res certaines, inh�rentes � la structure m�me du m�tro souterrain. Se concentrer � court terme sur l?acc�s aux autobus parisiens ressortit d�s lors d'une d�marche pragmatique et volontariste que soutient mon groupe.
Cependant, cela n'interdit pas aux d�cideurs publics de faire preuve d'ambition. C'est pourquoi j'esp�re que dans les prochaines ann�es l'accessibilit� du m�tro pour les personnes � mobilit� r�duite, � savoir personnes en situation de handicap, femmes enceintes, personnes �g�es ou encore couples avec de jeunes enfants et donc des poussettes, ne se limitera pas � une vingtaine de stations, comme aujourd'hui.
N�anmoins, je salue le p�rim�tre du pr�sent projet de d�lib�ration, qui s'attache au r�seau Noctilien et vise � rendre praticable 13 lignes circulant la nuit. Je m'interroge cependant sur les autres lignes constitutives du r�seau, fait notamment de 36 lignes radiales et 2 lignes circulaires. Les travaux ont-ils d�j� �t� entrepris pour les rendre accessibles ou un calendrier a-t-il �t� �labor�? Ce projet de d�lib�ration est pr�sent� comme le dernier programme de travaux. Y a-t-il donc � craindre que certaines lignes passent au travers des mailles du filet�? Quant � la mise aux nouvelles normes de lignes pr�alablement d�clar�es accessibles selon d'anciennes normes, � savoir une pente maximale de palette r�tractable dont le coefficient varie, l'inflation normative dont rel�ve ces travaux peut laisser perplexe. Le co�t, dont la justification para�t des plus contestable au regard des crit�res d'utilit� et de rationalit�, n'est en effet pas n�gligeable pour la collectivit�. De plus, certains probl�mes de maintenance de ces palettes semblent exister. Aussi, la Mairie de Paris a-t-elle engag� des discussions avec ses partenaires - la R.A.T.P. et le S.T.I.F. - afin qu?un contr�le quotidien soit r�alis� pour �viter de la sorte qu'un bus non op�rationnel ne quitte le hangar le matin, laissant l'usager en fauteuil roulant sur le bord du trottoir, ce qui, de surcro�t, rend bien s�r inop�rants les investissements engag�s en mati�re d'am�nagement de la voirie�? Enfin, le rapport parlementaire remis par la s�natrice Claire-Lise CAMPION au Premier Ministre le 1er mars dernier soulignait que seules 89 des 274 lignes de banlieue �taient accessibles. Ce souci de discontinuit� du maillage territorial est-il pris en compte par le D�partement de Paris�? Celui-ci travaille-t-il de concert avec les d�partements limitrophes afin de favoriser les d�placements au sein des petites et grandes couronnes�? Monsieur le Maire, une ind�niable volont� d'am�liorer le quotidien et les parcours de vie des personnes en situation de handicap a pr�sid� � l'�laboration du plan de mise en accessibilit� de la voirie parisienne que le groupe U.D.I., se reconnaissant dans ses pr�occupations, avait par ailleurs vot�. La t�che est immense, � l?image du r�seau viaire parisien, fort de ses 1.700 kilom�tres, mais elle s'av�re imp�rieuse � mesure que la date butoir de 2015, r�cemment remise en question approche. C'est la raison pour laquelle j'esp�re que vous parviendrez � dissiper nos inqui�tudes et je remercie M. BARGETON d?�tre venu cet apr�s-midi pour r�pondre � mes questions.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - M. BARGETON va r�pondre � vos questions et, en plus, il sera �paul� par Mme DUBARRY.
M. Julien BARGETON, adjoint. - Merci, Madame BRUNO. Je tenais � r�pondre � votre question, c'est la moindre des choses. C'est vrai que j'�tais l� pour l'ap�ritif et je suis revenu pour le digestif. Je recommande aux services de la s�ance de ne pas trop proc�der ainsi, mais, en l'occurrence, cela ne m'a pas d�rang� et je pense que c'est important d'�tre l� pour faire l'effort de r�pondre aux questions des �lus. Vous avez fait vous-m�mes l'effort d'annuler une r�union, je crois, pour pouvoir venir, alors que vous �tiez pr�sente et vous �tes revenue. Je vous en remercie. Merci de ce que vous avez dit, effectivement nous approuvons la derni�re phase du programme de mise en accessibilit� du r�seau de bus dans Paris pour un montant de plus de 800.000 euros, 821.000 euros, et nous sollicitons les subventions au S.T.I.F. Je note que la Ville de Paris paye 25�% des d�penses et assure l'entretien. Il y a 36 lignes qui sont concern�es et 771 points d'arr�t. Je peux vous r�pondre tout de suite que, �videmment, Paris ne peut agir que pour Paris. La question des Noctiliens concerne le S.T.I.F. Je vous confirme qu'il est bien pr�vu de mettre aux normes leurs arr�ts situ�s en dehors de Paris. Evidemment, la Ville de Paris ne peut agir sur l'espace public qui ne rel�ve pas de son territoire. Cela vaut aussi pour ce que vous avez dit sur la continuit� en petite et grande couronne. Evidemment, c'est � chacun ensuite des d�partements de faire l'effort sur ce qui concerne l'espace public dans ses limites territoriales. C'est �videmment un impond�rable. Pour le reste, l'objectif est bien de finir enti�rement l'accessibilit� � Paris sur le r�seau bus. Je vous confirme �galement que pour 23 lignes, il s'agit de mettre aux nouvelles normes des lignes qui r�pondaient d�j� aux anciennes normes d'accessibilit� au handicap. 14 arrondissements sont concern�s par ce programme, on en voit l'ampleur et je crois que, �videmment, c'est indispensable pour une meilleure utilisation pour tous des r�seaux de bus. Je voudrais apporter quelques pr�cisions sur le m�tro, puisque vous avez abord� cette question. Elle rel�ve r�glementairement du S.T.I.F., comme vous le savez. Pour Paris, l'obligation qui est faite au S.T.I.F. dans la loi de 2005 ne porte que sur les r�seaux de surface, c'est-�-dire le bus et le tram. Le tram est enti�rement accessible, le r�seau de bus l'est depuis 2010 et, comme vous le voyez, nous poursuivons les actions pour am�liorer encore la qualit� de cette accessibilit�. A l'horizon 2014, 100�% des points bus dans Paris seront accessibles aux personnes � mobilit� r�duite. Malgr� cela, le S.T.I.F. a men� des �tudes approfondies depuis 2005 en lien avec la R.A.T.P. et la S.N.C.F. sur les r�seaux souterrains. Avant tout, il faut noter que plusieurs lignes proposent des accessibilit�s compl�tes ou partielles�: la ligne 2, la ligne 6 ou la ligne 14 et les nouvelles stations mises en service. Par ailleurs, en 2015, la totalit� des stations du R.E.R. seront accessibles dans Paris. Les derni�res op�rations seront men�es sur les gares du R.E.R. C, les plus nombreuses et les plus complexes. Le sc�nario consistant � rendre accessible la totalit� du r�seau de m�tro n'a pas �t� explor� puisqu'il semble hors de port�e financi�re. Cela co�terait probablement plus de 5 milliards d'euros. Le S.T.I.F. a alors tent� de d�finir plusieurs scenarii de mise en accessibilit�, notamment sur un r�seau de stations qui sont les stations les plus vastes, avec le plus de correspondances, par exemple R�publique, Ch�telet, etc. Alors, �videmment, il y a parfois des impossibilit�s techniques, lorsqu?il y a de nouvelles stations nous les mettons aux normes, mais, �videmment, s'il faut multiplier les ascenseurs et avoir une cha�ne d'ascenseurs qui fonctionne toujours en permanence, on voit bien que, techniquement, on atteint certaines limites pour le r�seau du m�tro qui est un r�seau extr�mement ancien. En tous cas, en 2015, il sera propos� aux usagers une accessibilit� compl�te sur le bus, le tramway, le R.E.R. conform�ment � la loi. Ce r�seau sera compl�t� par les dispositifs d�j� disponibles dans les stations de m�tro les plus r�centes et par ceux qui seront mis en place dans les stations de m�tro nouvelles et, bien s�r, il faut agir sur tous les handicaps, je pense notamment aux malentendants et aux malvoyants dans leurs d�placements. Voil� les �l�ments complets, je crois, que je tenais � vous apporter en vous remerciant pour vos propos et votre investissement sur cette question.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mme DUBARRY pour compl�ter cette r�ponse d�j� compl�te.
Mme V�ronique DUBARRY, adjointe.- Justement.
Merci, Monsieur le Maire.
Donc, je ne compl�terai pas�! Mme BRUNO a �voqu� - et cela me paraissait pertinent - le rapport de la S�natrice CAMPION qui a �t� remis il y a une quinzaine de jours et je trouvais important de redire � quel point, en ce qui concerne Paris, ce but de 2015, tel qu'il �tait dans un premier temps affich� dans la loi de 2005, nous semble toujours �tre une r�ponse et la bonne r�ponse. Tout le travail que nous faisons sur la mise en accessibilit� de l'ensemble de nos �tablissements recevant du public, l'ensemble de nos 2.000 �tablissements recevant du public, va dans le sens de, autant que faire se peut, autant que possible, apporter la r�ponse en 2015. En ce qui concerne le m�tro, je voulais vraiment insister sur le dernier point qu'a �voqu� M. BARGETON, parce qu?il me para�t extr�mement important et c'est d?ailleurs ce que l'on retrouve aussi dans le rapport de la S�natrice CAMPION. L'accessibilit�, cela ne veut pas dire que les personnes � mobilit� r�duite. La mise en accessibilit� et l'accessibilit� universelle, cela concerne tous les types de handicaps et je dois dire que la mission de la R.A.T.P., la mission Handicap de la R.A.T.P., travaille d'une fa�on tr�s pointue dans ce sens. M. BARGETON disait les malvoyants et les malentendants, elle travaille aussi pour les non-voyants et les non-entendants, c'est-�-dire les aveugles et les sourds, et elle a mis au point des dispositifs o� elle r�fl�chit avec les innovations qui sont permises aujourd'hui, je pense par exemple � l'utilisation de smartphones, qui permettent de se retrouver dans les stations de m�tro, dans les plans d?une fa�on g�n�rale pour les d�placements, ce qui est aussi utile � un autre type de handicap le plus pr�sent en France, je tiens � le rappeler, qui est le handicap psychique et le handicap mental. Les personnes en situation de handicap mental et de handicap psychique sont celles qui ont le plus de mal et de difficult�s � se d�placer parce qu?elles ont le plus de mal et le plus de difficult�s � se retrouver, tout b�tement, dans la lecture d'un plan, de cette somme et cette masse d'informations qu'est la notion de d�placement. Le travail qui est fait par la R.A.T.P. et que nous accompagnons avec Mme BRUNO, vous devez le savoir, la Commission communale d'Accessibilit� va dans ce sens et je dois dire que c'est un travail � la fois tr�s lourd, oui, compliqu� en tout cas, parce que les normes, les variations dans les normes, etc.�; mais c'est passionnant. Du coup, on se pose aussi la question de savoir � qui la Ville est accessible et c'est ce qui fait la richesse de ces interrogations, le foisonnement de ces r�ponses que nous apportons, qui peuvent para�tre parfois trop partielles, c'est-�-dire qu'on apporte un petit truc ici et un petit truc ailleurs, mais qui en r�alit�, mises bout � bout, font que nous apportons une r�ponse coh�rente � la mise en place de l'accessibilit� universelle, avec, je le r�p�te, cette vis�e de 2015 que nous avons toujours � l'esprit et dont nous esp�rons que nous allons, en 2015, pouvoir produire quelque chose de coh�rent, un maillage territorial pertinent qui r�pondra � l'ensemble des personnes en situation de handicap, mais, comme vous l'avez dit, � l'ensemble des personnes ayant parfois des difficult�s pour se d�placer�: personnes �g�es, jeunes enfants eux-m�mes et parents de jeunes enfants puisque, bien �videmment, ce sont aussi des populations qui sont concern�es par ces probl�mes et par ces questions. Je vous remercie.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, nous allons passer au vote. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 20. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2013, DVD 20). V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � l'organisation des �tats g�n�raux de la transition �nerg�tique.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Le voeu n��52 est relatif � l'organisation des �tats g�n�raux de la transition �nerg�tique � Paris. Je donne la parole � Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. Une minute.
Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Mes chers coll�gues, lors de la Conf�rence nationale qui s'est tenue en septembre 2012, le Gouvernement a ouvert le d�bat sur la transition �nerg�tique qui fera l'objet d'une loi de programmation � l'automne 2013. Dans cette perspective, des d�bats avec les diff�rents acteurs et le grand public se d�rouleront dans toute la France entre janvier et juillet 2013. Dans ce cadre, la R�gion Ile-de-France a engag� la concertation avec la programmation de trois d�bats, dont deux se sont d�j� tenus. S'agissant de la concertation parisienne, il semblerait, Monsieur le Maire, que vous ne souhaitiez pas organiser d?�tats g�n�raux de la transition �nerg�tique. Notre Capitale ne pouvant rester � l'�cart de tels enjeux, avec mon coll�gue J�r�me DUBUS, nous vous demandons de prendre l'initiative d'organiser un cycle de d�bats sur la transition �nerg�tique afin que la Ville et le D�partement participent activement � la concertation et permettent aux �lus, aux associations et aux Parisiens de contribuer � ce d�bat majeur. Je vous remercie.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mme Fabienne GIBOUDEAUX.
Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.
Je vous prie d'excuser Ren� DUTREY, qui ne peut pas �tre l� cet apr�s-midi, donc je r�pondrai � sa place sur ce v?u qui est pr�sent� par l'U.M.P.P.A. Vous �voquez le d�bat national sur la transition �nerg�tique qui a d�but� en novembre 2012 et qui va se cl�turer en juin prochain. Comme vous l'avez rappel�, il est l'occasion de nombreuses conf�rences sur le territoire national et fait l'objet de d�clinaisons r�gionales comme l'a souhait� le Gouvernement. La R�gion Ile-de-France organise ainsi durant le premier semestre trois d�bats de contribution � la future loi de programmation. La Ville de Paris, par ses �lus et les repr�sentants des services, participe activement � ces d�bats, dont deux d'entre eux se sont d'ailleurs d�roul�s sur son territoire. Dans le cadre de l'actualisation du Plan climat �nergie de Paris, la Ville avait organis� � l'automne, lors des Journ�es parisiennes de l'�nergie et du climat, une concertation avec les grands acteurs �nerg�tiques de la m�tropole. L'actualisation du Plan climat �nergie de Paris, que nous avons vot�e en d�cembre dernier, avait pris en compte cette concertation et dress� les orientations de la transition �nerg�tique de Paris � l'horizon 2020, ainsi que les grandes lignes d'un travail identique � mener au niveau m�tropolitain. En effet, c'est bien au niveau de la m�tropole parisienne, en articulation avec l'�chelle r�gionale, que doit s'envisager la r�flexion sur la transition �nerg�tique de Paris. Comme vous le savez, nos r�seaux de gaz, d'�lectricit�, de chauffage urbain transcendent les fronti�res administratives. C'est pourquoi les responsables de "Paris M�tropole" ont demand� � la conf�rence des partenaires de cr�er un groupe sp�cifique "transition �nerg�tique". Ce groupe de travail a auditionn� notamment la Ville de Paris. Les r�sultats seront communiqu�s aux �lus de "Paris M�tropole" au printemps pour les int�grer comme contribution au d�bat national. Pour toutes ces raisons, la Ville a choisi de prendre une part active aux d�bats r�gionaux et m�tropolitains. Avec toutes ces informations, je vous demanderais de retirer votre v?u, si vous en �tes d'accord.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Alors�?
Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Je maintiens mon v?u.
J'ajoute que la Ville pourrait faire un effort, notamment, pour mieux faire conna�tre tous les d�bats organis�s par la R�gion sur notre territoire, parce que nous avons l'impression d'�tre tenus un peu � c�t� de cette concertation.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��52 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le v?u est repouss�. 2013 DEVE 38 - Approbation des modalit�s de lancement d'un appel d'offres ouvert pour l'entretien des sanitaires publics dans les espaces verts de la Ville de Paris.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DEVE 38 et l?amendement technique n��53, cela va aller vite�: lancement d'un appel d'offres pour l'entretien des sanitaires publics dans les espaces verts de la Ville de Paris. La parole est � Mme GIBOUDEAUX.
Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Il s'agit simplement, et c'est assez int�ressant, de faire int�grer des clauses sociales aux march�s qui seront pr�sent�s. Je vous demande donc d'approuver cet amendement technique, qui n'est pas seulement technique, qui est aussi important pour nous.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, l'amendement technique n��53, avec un avis favorable, �videmment. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? L'amendement est adopt�. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 38 ainsi amend�. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2013, DEVE 38). V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif au maintien d'un poste de surveillance dans le bois de Vincennes.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��54 est relatif au maintien d'un poste de surveillance dans le bois de Vincennes. Je donne la parole � Mme MONTANDON, pour une minute.
Mme Val�rie MONTANDON. - Merci, Monsieur le Maire.
Il a �t� d�cid� de fusionner les brigades d'accueil du bois de Vincennes avec celles du Parc floral et cette fusion pr�voit de supprimer les postes de surveillance et d?accueil dans le secteur du lac Daumesnil, le secteur Saint-Mand�. La nouvelle organisation propos�e s'oriente vers des rondes mobiles dans le bois en supprimant les deux postes fixes. Or, aussi bien dans le secteur du lac Daumesnil que dans le parc de Saint-Mand�, ces deux localisations sont tr�s fr�quent�es. Pour reprendre le v?u de M. NAJDOVSKI sur "Paris Respire", il a utilis� pour d�crire les alentours du lac Daumesnil la surfr�quentation du site. En plus, les concessionnaires du bois de Vincennes subissent une augmentation des actes de vandalisme et sont inquiets de la disparition des deux postes permanents dans ces secteurs. Ce qui nous pr�occupe le plus, c?est que les rondes ponctuelles ne peuvent pas remplacer les effets positifs d'un poste fixe comme la qualit� du service de proximit�, aussi bien avec les habitants, les familles, ainsi que la s�curit� et surtout l'effet de dissuasion que ces postes ont. Il est important de rappeler que la Ville de Paris s'engage � proposer un service de qualit� aux Parisiens, notamment � travers le label "Quali Paris", qui est d�cern� par un organisme de certification ind�pendant et dont les engagements sont, entre autres, la qualit� de l'accueil, la fiabilit� des informations et des services, la facilit� d'acc�s et d'orientation pour tous. C'est pour toutes ces raisons que nous vous demandons que dans la nouvelle organisation qui est en train de se faire, soit maintenu un poste de surveillance, aussi bien dans le secteur du lac Daumesnil que dans le secteur de Saint-Mand�. Merci.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. Je donne la parole � Mme Fabienne GIBOUDEAUX.
Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Merci.
D'abord, avant de r�pondre plus pr�cis�ment sur la surveillance du bois de Vincennes, je voudrais quand m�me rappeler � l'U.M.P.P.A. qu'on ne peut pas tenir un double langage. Ce matin, on vous a entendu, � propos du rapport de la C.R.C., reprocher � la Ville de cr�er des milliers de postes et de faire exploser la masse salariale�; on l'a bien entendu. D'un autre c�t�, vous vous plaignez quand on essaye de retravailler, la r�partition du personnel, entre directions? C'est contradictoire�; soit vous avez une position de principe comme quoi quand on cr�e de nouveaux �quipements, on cr�e des postes suppl�mentaires, soit vous pensez qu'il faut supprimer des postes. C?est ce que vous nous demandez par principe mais par moments, sur des cas tr�s particuliers, vous avez une doctrine compl�tement inverse. Je tenais � le rappeler � l'Assembl�e, parce que je ne peux pas entendre ce double langage. Sur le bois de Vincennes, il est propos� de rassembler deux brigades en charge de l?accueil et de la surveillance et d'organiser leur mission depuis le Parc floral, o� tous les agents prendront d�sormais leur poste, des locaux r�nov�s permettant de les accueillir dans de meilleures conditions que les locaux actuels. La nouvelle organisation vise � optimiser la gestion de la surveillance. Le p�rim�tre d'intervention est conserv� sur l'ensemble du bois, mais les tourn�es sont revues. Il n'est pas possible de maintenir une pr�sence permanente sur le site de Saint-Mand� et du lac Daumesnil dans un contexte de diminution des effectifs. Il convient de pr�ciser que la brigade volante, constitu�e aujourd?hui d'une dizaine de personnes, soit, en moyenne, cinq � six agents pr�sents par jour, n'a pas vocation � assurer la s�curit� sur un p�rim�tre aussi �tendu que le bois�; je rappelle qu'il fait 995 hectares. Pour ce qui concerne les �v�nements importants qui se d�roulent dans le bois de Vincennes, et notamment sur la pelouse de Reuilly, la s�curit� est toujours assur�e par la police nationale, avec la pr�sence des agents de la Direction de la protection et de la pr�vention. Avec toutes ces informations, je vous demande de retirer votre v?u�; sinon, j'�mettrai un avis d�favorable.
Mme Val�rie MONTANDON. - Je le maintiens.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��54 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�. V?u d�pos� par le groupe U.D.I. relatif � la d�nomination du Zoo de Vincennes.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��55 est relatif � la d�nomination du zoo de Vincennes. Monsieur le conseiller G�rard REY, vous avez la parole.
M. G�rard REY. - Vous avez pu entendre ce matin Mme BLUMENTHAL intervenir sur le bois de Vincennes, elle a cit� clairement le zoo de Vincennes�; eh oui, c'est la d�nomination classique, ce zoo s'appelle le "zoo de Vincennes". Ce zoo a �t� ferm� en 2008, il va �tre rouvert en 2014 et il est pr�vu de changer ou il est possible que le propri�taire, c'est-�-dire le Mus�um national d'histoire naturelle, change son nom en "parc zoologique de Paris". Je trouve que c'est une d�nomination qui coupe de l'histoire et des habitudes parisiennes. Aussi, je sugg�re que la Ville de Paris demande � ce que ce nom de Vincennes soit maintenu dans son nom�; je fais cette proposition qu?� l'avenir, cette d�nomination pourrait �tre�: le Parc zoologique de Paris-Vincennes. C'est peut-�tre secondaire, pas important, mais pour les Parisiens, cela fixe les r�gles. Pour le coup, c'est la d�nomination actuelle et je souhaite que sa r�f�rence soit maintenue et que sa localisation soit inscrite dans son nom. Merci.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Parfait�! Madame GIBOUDEAUX, votre avis�?
Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Mon avis est de donner un avis favorable � ce v?u, sachant quand m�me que c'est le Mus�um d'histoire naturelle qui d�cidera, in fine, de la d�nomination qu'il souhaite donner au site. C'est vrai que le nom officiel est "Parc zoologique de Paris", mais le public, depuis 80 ans, a pris l'habitude de le d�nommer "zoo de Vincennes", car il se situe dans le bois de Vincennes. Il est tout � fait possible de proposer ce v?u, sachant que, je le rappelle, in fine, ce sera le Mus�um d'histoire naturelle qui d�cidera.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt�. (2013, V. 65).
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