53 - 2012, DAC 29 - Subventions (117.500 euros), avenant et convention avec l’Association pour le Développement de la Danse à Paris (4e).
53 - 2012, DAC 29 - Subventions (117.500 euros), avenant et convention avec l'Association pour le Développement de la Danse à Paris (4e).
Mme Véronique DUBARRY, adjointe, présidente. - Nous passons maintenant à l'examen des projets de délibération de la 9e Commission. J?attire votre attention sur le fait que nous avons 25 minutes d'avance sur le timing qui était prévu et que ce serait bien de garder cette avance-là.
Nous examinons le projet de délibération DAC 29 relatif à l'attribution de subventions à l'Association pour le Développement de la Danse à Paris.
Mme FOURNIER est inscrite et elle a la parole.
Mme Danielle FOURNIER. - Merci.
La Ville de Paris subventionne l'Association pour le Développement de la Danse à Paris au titre de son soutien au festival organisé par cette association et, depuis 2004, pour la gestion des studios qui se trouvent Geoffroy l'Asnier dans le 4e.
Cette association y développe un projet présentant deux volets :
- d'une part, l'accueil de danseurs et de chorégraphes, qui peuvent à la fois créer, répéter, prendre des cours ;
- et, d'autre part, ?uvrer à l'élargissement du public de la danse par l'ouverture des studios aux amateurs et l'organisation en direction de ces derniers, de cours, d'ateliers et de stages.
Cette association est reconnue, puisqu?elle bénéficie du soutien de la D.R.A.C. Ile-de-France pour le fonctionnement des studios, pour le festival, pour la participation du Centre de développement chorégraphique Paris Réseau.
Bref, si on lit toute la délibération, tout ce qui est énoncé, je pense, est très juste et très flatteur pour cette association. Or, la délibération se termine par ces quelques mots : ?Compte tenu de la répartition de l'enveloppe globale des subventions culturelles pour l'année 2012, la subvention octroyée à l'Association pour le développement de la danse à Paris, dont le montant global est fixé à 245.000 euros, est en diminution de 40.000 euros par rapport à 2011.?
40.000 euros sur 245.000 est quelque chose de conséquent et je dois dire que nous n'avons jamais eu vraiment d'information sur les éléments qui sont pris en compte pour la répartition, justement, de l'enveloppe globale des subventions.
Une nouvelle fois, je suis conduite à dire que les structures de moyen format ou les petits équipements font les frais d'une politique de réduction budgétaire qui est, d'une part, difficile à admettre parce que Paris, à mon sens, reste une ville riche, et de toute façon une ville qui affirme sa volonté en matière de politique culturelle ; difficile aussi à comprendre dans la mesure où de très grosses structures, plus importantes que celle-ci, celles qui perçoivent les plus importantes subventions, en réalité, lorsqu?on regarde précisément le décompte qui peut être fait de l'évolution de leur subvention, n'ont pas vu leur montant baisser comme cela avait été parfois annoncé.
D?ailleurs, je dois dire qu'elles l'ont fait savoir par voie de presse, puisqu?elles ont annoncé qu'elles étaient particulièrement satisfaites de la façon dont elles avaient été traitées.
Si l'on pouvait avoir des éléments sur la répartition de cette enveloppe globale qui conduit à cette diminution pour cette association, je vous en saurais gré.
Mme Véronique DUBARRY, adjointe, présidente. - Monsieur GIRARD, vous avez la parole.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je ne suis pas sûr d'avoir très bien compris le dernier paragraphe, sur la satisfaction exprimée dans la presse par les grosses associations. Je ne savais pas que la Maison des Pratiques amateurs et que la Maison des Métallos étaient des grandes associations.
Elles connaissent aussi des difficultés, tout à fait comme les autres.
Eu égard au contexte budgétaire de la Ville, nous sommes des élus ?a priori? responsables, la subvention accordée à Micadanse est en effet en baisse de 40.000 euros, mais je voudrais vous rappeler le contexte.
La subvention totale s?élève tout de même à 245.000 euros, incluant une subvention de 45.000 euros pour le festival ?Faits Divers?.
Le budget de la Ville étant contraint, je ne pense pas que ce soit un scoop, nous avons regardé la situation de chacune des associations que nous soutenons, les arbitrages ont été réalisés au cas par cas ; des arbitrages difficiles, discutés, partagés ont été faits dans un esprit le plus juste possible et basés sur des analyses objectives de la situation budgétaire de chacune des associations.
L?Association pour le développement de la danse dispose de recettes propres importantes (élément qui peut-être en effet manquait à votre information et je regrette si j?ai failli à mon devoir en omettant de vous transmettre cette information) provenant de la location des studios de danse, des studios qui appartiennent à la Ville.
L?association peut louer cet endroit et obtenir ainsi des recettes propres importantes et tant mieux, c'est une bonne gestion et ensuite cela permet d'accueillir beaucoup de compagnies, parfois des compagnies innovantes et plus fragiles.
Un certain nombre d'associations n'ont pas cette marge de man?uvre et connaissent des situations beaucoup plus fragiles. Nous avons fait le choix de les préserver.
Après analyse fine de la situation budgétaire de Micadanse, nous avons pu déterminer qu'elle était en capacité d'absorber cette légère baisse sans mettre en difficulté le fonctionnement du lieu.
Je tiens à préciser que la subvention de la Ville à Micadanse est passée de 30.000 euros en 2001 à 190.000 euros en 2004 puis à 285.000 euros depuis 2008. Je peux transcrire en francs, si vous le souhaitez.
Cet accompagnement constant prouve bien notre attachement à cette structure absolument unique à Paris, puisque c'est nous qui l'avons favorisée, qui avons permis son installation et qui en avons fait le choix.
Par ailleurs, cette baisse a été expliquée à Christophe MARTIN, le directeur, qui ne vit pas dans une bulle, mais qui connaît la réalité de la vie économique et des compagnies.
Mon cabinet, ainsi que le cabinet du Maire, ont reçu longuement M. MARTIN.
Nous serons très attentifs à l'évolution de la situation de l'association, évidemment, et nous en tiendrons compte au moment de déterminer la subvention 2013.
Enfin, je vous informe qu'une subvention d'équipement de 15.000 euros est proposée cette année, ce qui n'était pas le cas les années précédentes. La baisse de la subvention est donc tout à fait relative.
Mme Véronique DUBARRY, adjointe, présidente. - Merci, Monsieur GIRARD.
Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération DAC 29.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de délibération est adopté à l'unanimité. (2012, DAC 29).