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96 - 2011, Vœu déposé par le groupe E.E.L.V.A. relatif à l'extension de l'opération Paris Respire vers l'est de Montmartre.

96 - 2011, V?u d�pos� par le groupe E.E.L.V.A. relatif � l'extension de l'op�ration Paris Respire vers l'est de Montmartre.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 58, d�pos� par le groupe E.E.L.V.A., est relatif � l'extension de l'op�ration "Paris Respire" vers l'Est de Montmartre.

Je donne la parole � nouveau � M. le Pr�sident GAREL, pour une minute.

M. Sylvain GAREL. - Monsieur le Maire, depuis maintenant plusieurs ann�es, Montmartre b�n�ficie d'une op�ration "Paris Respire".

Cette op�ration �tait d'abord limit�e � l'Est du secteur de la Halle Saint-Pierre, puis s'est agrandie vers les rues Feutrier, Andr� Del Sarte, Muller. Aujourd'hui, � la demande massive des riverains, nous souhaitons que ce dispositif soit �tendu jusqu'au boulevard Barb�s, sans, bien s�r, inclure le boulevard Barb�s, pour permettre � ce quartier, qui est situ� � l'Est de la Butte Montmartre, de pouvoir lui aussi mieux respirer le dimanche et les jours f�ri�s.

Pour mettre en place ce dispositif, il ne n�cessite que trois barri�rages, au lieu de deux actuellement, et la pr�sence de deux A.S.P., ce qui nous semble tout � fait limit� en termes de personnels.

Cette op�ration a �t� d'ailleurs soutenue tr�s largement lors du dernier Conseil du 18e arrondissement, puisque l'ensemble des �lus a vot� en faveur de ce projet.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre, je donne d'abord la parole � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - La Pr�fecture de police prend acte de cette demande. N�anmoins, il sera difficile d'y r�pondre de mani�re op�rationnelle, car, effectivement, il y a d�j� deux p�rim�tres dans le 18e arrondissement, le quartier de l?Est de Montmartre et le quartier de la rue du Poteau, qui n�cessitent beaucoup de points de surveillance et qui mobilisent d�j� 9 A.S.P. chaque dimanche.

Or, les A.S.P., comme d'autres agents de statut municipal, sont quand m�me une denr�e rare, particuli�rement le dimanche, puisqu?ils travaillent majoritairement par des rythmes de semaine, 5-2, et que tout travail le dimanche doit �tre compens� et n�cessite un r�am�nagement de l'horaire complet, qui d?ailleurs n?est plus disponible pour les missions de verbalisation du stationnement payant.

Donc, nous avons actuellement l'obligation chaque dimanche de pr�lever des A.S.P. dans les autres arrondissements pour tenir ces points et une extension qui entra�nerait la n�cessit� d'avoir trois A.S.P. suppl�mentaires serait de ce point de vue probl�matique � assumer.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Annick LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

En effet, le Conseil du 18e arrondissement a vot� � l'unanimit� ce v?u. J'�mets un avis favorable. Je pense que les op�rations "Paris Respire" sont tr�s appr�ci�es de nos concitoyens.

Il s'agit en fait d'une op�ration qui doit �tre �tendue aux rues situ�es entre Clignancourt, Barb�s, Rochechouart et Custine.

C'est une op�ration, c'est vrai, qui n�cessite la pr�sence d'agents, en plus des barri�res qui sont pos�es � l'entr�e des rues. Je parlais d?incivisme tout � l'heure, on n'en est pas tr�s loin.

C'est vrai, j'entends bien ce que me dit M. le Pr�fet de police, � savoir qu'il faudrait mettre du personnel suppl�mentaire. Cela ne nous emp�che pas de r�fl�chir � d'autres formes, pour emp�cher, le dimanche, les voitures d'entrer dans un quartier.

On voit bien, par les exp�riences aujourd'hui que nous avons dans un certain nombre de quartiers "Paris Respire", que, d�s lors qu'il n'y a plus de pr�sence humaine, les barri�res sont enlev�es et les automobilistes forcent le passage.

Bien souvent, ils n'ont l'air d'�tre inform�s de rien. Je parlais aussi d'information sur les nouveaux modes de fonctionnement dans les rues � Paris ou dans d'autres villes, d'ailleurs.

Je crois que nous devrions un peu nous atteler � dire aux uns et aux autres que le partage de l'espace public, ce n'est pas uniquement en faveur des automobilistes.

Je joins donc mon v?u, si je puis dire, � celui de Sylvain GAREL et des �lus du 18e arrondissement, pour que nous puissions trouver � la fois bien s�r des personnels qui rel�vent de la Pr�fecture de police, mais aussi r�fl�chir ensemble � de nouvelles fa�ons de pouvoir prot�ger ces quartiers, pour le mieux-�tre des personnes qui y vivent.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�sident GAREL, pour une explication de vote, je suppose.

M. Sylvain GAREL. - Une explication de vote tr�s rapide et une r�ponse � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.

Je remercie Mme la Maire de son soutien, j?en suis tr�s heureux pour les habitants du 18e arrondissement.

Je dois dire que la r�ponse de M. le Repr�sentant de la Pr�fecture de police me d��oit �norm�ment. Nous finan�ons, � la Ville, des milliers d'A.S.P., pour qu'ils fassent un certain nombre de t�ches � notre demande.

Je vais demander � ce que l?on revoie ce dispositif. Si vous n?�tes pas capables de d�gager deux personnes un week-end, alors que vous �tes capables de mettre 2.000 policiers pour faire un P.S.G.-O.M., c?est vraiment de la mauvaise volont�, une volont� d?entraver les actions de la mairie du 18e et de la Mairie de Paris.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2011, V. 158).

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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